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Serge_la
7 abonnés
718 critiques
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3,0
Publiée le 30 octobre 2022
Aventure folle d'une fin de semaine avec des prostituées. Supposément au moins 50% vraie. Possiblement assez véridique puisque la source, Zola, est impliquée dans le film. Ce qui nous donne une idée de la vie d'une prostituée jolie.
Pas aimé du tout de la façon que sa été filmé ... Les jeux d acteurs sont mauvais et l histoire est banale on a l impression d un porno ...surtout a ne pas regarder en famille ...montrer les hommes nus c est facile ...mais les femmes sa reste compliqué apparement dans ce film ...
"Zola" est inspiré d'une histoire vraie qui a été relayée sur Twitter. En une centaine de tweets sous forme de thread, Aziah Wells a raconté sa folle histoire mêlant prostitution, kidnapping et meurtre. Après avoir rencontré Stefani sur son lieu de travail, elle a accepté de la suivre dans un road-trip pour se faire de l'argent en dansant dans des boites, mais elle ne savait pas qu'elle allait être plongée dans un milieu sordide et vivre plus d'expériences en tout genre en quelques heures que dans une vie. Si le film est assez fidèle aux tweets, la réalité est quand même différente. Depuis 2015, la "vérité" a eu le temps de sortir. Le film de Janicza Bravo a la légèreté de son support de base. On suit l'histoire avec attention, mais il n'y a rien de marquant. Les personnages sont des clichés ambulants et ça ne va pas plus loin. Malgré tout, la réalisatrice arrive à insuffler une bonne énergie à son film qui est très vivant et qui est porté par deux bonnes actrices. Bref, ce n'est pas un grand film, mais c'est quand même pas mal.
Difficile de se dire que c’est l’une des boites de productions américaines dites indépendantes les plus cotées et réputées du moment qui a financé « Zola ». En effet A24, cette fameuse société de production créée par Brad Pitt a depuis une petite décennie produit des pépites et des chefs-d’œuvre de très grande qualité. Pas que ce long-métrage soit mauvais ou même un navet mais quand on met en parallèle des œuvres comme « Midsommar », « Room » ou encore le sublime « Waves », on ne joue pas dans la même catégorie. En effet, on reste dans le sérail du cinéma d’auteur américain à petit budget et on peut trouver des similitudes avec les derniers films d’Harmony Korine que sont « Spring Breakers » et « The Beach Bum » pour l’aspect très girly, coloré et acidulé voire un peu trash et le fait qu’il se déroulent également en Floride. Mais ce premier film serait juste un succédané plus light et inoffensif de ceux-ci.
Pas désagréable, au contraire, mais pas renversant non plus ce tout petit film quelque peu insignifiant. Un film qui fait tout de même pâle figure à côté des nombreux autres de cette boite de production. C’est très superficiel de prime abord et ça ne raconte pas grand-chose de bien original mais il y a une mise en scène pleine de petites idées sympathiques qui s’avèrent plus ou moins déjà vues (le quatrième mur ou les bruitages étranges qui sont la représentation des notifications sur les réseaux sociaux). Visuellement c’est très flashy, proche d’une esthétique de clip, et très contemporain mais c’est donc aussi clairement le type de film dont la date de péremption formelle va vite arriver et qui ne passera pas les années. Très, trop actuel. On est loin de la vitalité et de l’originalité folle d’un « Tangerine » par exemple. Mais le périple de ces deux jeunes filles est assez rythmé et parsemé de rebondissements pour convaincre le temps de la projection et faire passer un bon moment au spectateur. Et on apprécie la vibe des deux actrices, Taylour Page une révélation, et surtout Riley Keough qui prouve de plus en plus qu’elle sait tout jouer. Elle mériterait d’être davantage connue et fait penser à une Charlize Theron des jeunes années.
Cependant, même si le moment est sympathique et plaisant, on a quelque peu de mal avec la vision de la réalisatrice sur les femmes. Surtout actuellement avec la vague féministe en cours, vague qui a envahi également le cinéma de tout bord. En effet, la cinéaste débutante nous montre des femmes objets sous toutes les coutures et semble presque montrer la prostitution et la femme sensualisée à l’extrême comme une certaine normalité. Un peu gênant, surtout que rien ne désamorce cette impression à l’image ou dans les dialogues. Un fond pas très clair et polémique ou juste une façon de faire non réfléchie ? On ne sait pas trop. Par là même, on se régale de cette histoire peu originale et quelque peu amorale mais qui sait surprendre et distraire.
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