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Tanguy Faucon
5 abonnés
105 critiques
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1,5
Publiée le 20 février 2023
"American Nightmare 5" est le dernier opus de la célèbre série de films d'horreur qui suit un monde dystopique où le crime est légalisé pendant une nuit chaque année. Dans ce cinquième volet, le scénario se concentre sur un groupe de personnes qui tentent de survivre à cette nuit dangereuse et effrayante.
Malheureusement, ce film ne parvient pas à captiver l'attention du public comme les précédents volets. L'intrigue est prévisible et manque de surprise, avec des personnages plats et stéréotypés qui ne sont pas assez développés pour susciter l'empathie du public. Les dialogues sont maladroits et les scènes d'action sont peu impressionnantes, avec des effets spéciaux peu convaincants.
Le rythme du film est également incohérent, alternant entre des moments calmes et des séquences d'action qui ne parviennent pas à maintenir l'intérêt du public. De plus, l'histoire manque d'originalité et ressemble plus à une copie des précédents volets, sans apporter de véritable innovation à l'univers de la série.
En somme, "American Nightmare 5" est une déception pour les fans de la série. Malgré des scènes d'action occasionnellement divertissantes, le manque de profondeur des personnages et de l'histoire rendent le film plutôt banal et sans grand intérêt. Les fans de la série pourraient être déçus par ce nouvel opus, et les nouveaux spectateurs pourraient trouver le film peu captivant et peu effrayant.
Bon... Le 5e American Nightmare n'est pas utile certes... mais au moins il tente de se renouveler. Alors oui il est assez absurde et très prévisible, mais il regardable
le pire de toute la sage et de loin. Des personnages pas attachant, une histoire clichee et un manque d'enjeu cruciale, tout ca rassemblé dans un long film anecdotique. Je déconseille à toutes personnes cherchant à profiter d'une oeuvre cinématographique.
Les pères fondateurs décrits dans Les Origines, font davantage éco à notre actualité et la précédente gouvernance républicaine ce qui amènent la série à répondre à l'avènement d'une nouvelle Amérique, celle des purs conservateurs Texans, complotistes et conspirationnistes. Lieu - le Texas, l'idée - une purge éternelle contre les minorités, essentiellement issues de la migration dans ce cas de figure, pas de LGBT dans les horizons ; Postulat d'une période de trouble qui n'a pas encore trouvé d'issue avec Biden. Une situation renversée - Certains américains qui voudraient migrer au Mexique pour échapper à la purge. Résultat - l'épisode le plus politicard depuis l'épisode 3 - Election et de loin le plus intéressant dans une saga trop peu perspicace depuis ses débuts, voir trop mercantile depuis sa série - La Purge et l'épisode 4 - Origines.
Une série de scène de tirs sans intérêts. La même chose que d'habitude mais sans la même tension, la même ambiance que les précédents. Quelques tentatives d'innover notamment sur les décors ou sur le fait que spoiler: la purge se poursuit après la sonnerie de fin , mais ce n'est pas suffisant pour sauver ce film sans rythme et sans âme. On a du mal à aller au bout.
Le concept des American Nigthmare, "The purge" en VO bien plus proche de la réalité, est original. Ce cinquième opus écrit par le réalisateurs des premiers épisodes, arrive après le 3ème.Son idée intéressante est de faire l'inverse de ce qu'on voit d'habitude : Des américains essayant de demander l'asile au Mexique. La roue est inversée. Le scénario n'est là que pour mettre en scène des moments de fusillade et de poursuite. Le jeu des acteurs est réduit et on les trouve un peu perdu parfois. Mention spéciale aux costumes : Chaque déguisement pour la purge est réfléchi et pose le décor. Un bon opus.
Une saga qui a définitivement marqué un coup d'arrêt à l'ambiance des premiers films. Une impression de regarder un film d'action sans intérêt, avec des débats politiques creux. Bien loin de l'ambiance angoissante du 1er qui nous mettait dans la peau des personnages. Ici on ne s'attache ni aux personnages, ni à leur histoire, spoiler: c'est uniquement 1H30 de survie sans intérêt dans laquelle on sait déja dès le début que durant tout le film ils ne feront qu'enchainer des scènes où intel ou intel viendra le sauver au dernier moment (comme par hasard) et ou le "méchant" prends bien 10 000 ans pour tuer le "gentil". Bref un film sans saveur rempli de clichés scénaristiques.
C'est assez ironique de voir ces fermiers américains se faire secourir par des mexicains et devoir aller se réfugier dans leur pays. Au-delà de l'ironie, ce sont des questions assez légitimes qu'ils se posent : qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Nous, les Américains et l'Amérique en tant que nation en fait. Ces questions identitaires vont plus en profondeur qu'une simple opposition riche contre pauvre. Il y a toujours des ultra nationalistes. Et d'autres un peu plus modérés qui n'ont rien contre les autres mais qui préfèrent que chacun reste gentiment dans son coin. Là, où ça déconne, c'est sur ce système de purge qui a totalement échappé au contrôle de ses dirigeants aussi fous que la population. Ils pensaient qu'elle allait bien vite rentrer dans le rang au petit matin ? Ils en auront pour leur argent. C'est un pays à feu et à sang qui se dessine. Une vision sombre qui pourrait même embraser d'autres pays et complétement changer notre mode de vie. Mais ça, il faudrait demander à James DeMonaco toujours fidèle au poste pour écrire les films depuis le premier de 2013.
Cinquième volet d'une saga qui a toujours été très inégal, "American Nightmare 5 : Sans limites" se présente possiblement comme le dernier film de cette licence. Nous proposant une vision où cette fameuse purge aurait totalement débordé partout dans le pays, le long-métrage continue de dépeindre toutes les facettes de l'Amérique actuel. Après un troisième film très tourné vers les élections et un quatrième porter vers les banlieues, ce nouveau volet traite de la frontière et des murs entre les États-Unis et le Mexique. Un sujet traité pour du divertissement, mais de manière intéressante malgré tout. spoiler: Le contraste des Américains fuyant leurs pays et les purgeurs comme le font les Mexicains dans la réalité était une idée, certes prévisible et simple, mais diablement efficace pour faire passer le message général du film. Globalement, le film est assez bien écrit de toute façon. Le scénario et l'histoire nous proposent pas mal de renouvellements assez bienvenus au sein de la saga, permettant au spectateur de continuer d'être surpris malgré 4 films déjà visionnés. spoiler: La scène où l'on croit que la purge est terminée, mais que celle-ci continue finalement, est vraiment l'un des gros moments marquants du film. Faisant croire à un semblant de normalité, la cassure des codes instaurés depuis le premier film vient jouer positivement avec les émotions et les attentes du spectateur. Pour le reste, l'ensemble reste toujours du bon divertissement particulièrement bien filmé encore une fois ! Je retiens notamment cette scène énorme tout en plan-séquence où nos personnages vont se balader au sein d'une ville complètement détruite et ravagée par les purgeurs. Avec ce projet, on est donc loin du film de divertissement américain basique, on essaye de traiter des thématiques fortes, de manière intelligente et divertissante. Le tout est donc ultra appréciable et mérite vraiment d'être considéré à sa juste valeur. Pour conclure, un cinquième film à la hauteur des attentes.
On aurait pu croire que la Purge - désolé mais le titre original est tellement plus significatif ! - allait déchoir en qualité épisode après épisode, au point de se retrouver dans les bacs de ces DTDVD tournés dans des friches industrielles russes, mais il n’en est rien : parce qu’elle parvient à dénicher un angle d’attaque inédit à chaque nouvel épisode, et qu’elle rebondit sur les peurs et les débats qui font rage aux Etats-unis (quitte à parfois les devancer, comme ici), la franchise est parvenue à éviter le simple exercice de style redondant et à aborder presqu’à chaque fois des thématiques intéressantes. Cette fois, ce sont des migrants mexicains, ceux qui risquent leur vie pour passer de l’autre côté du Rio Grande, qui vont tout mettre en oeuvre pour franchir le fleuve dans l’autre sens, accompagné de quelques Américains qui ne croient plus à un avenir digne dans leur propre pays, dans un intéressant renversement du paradigme historique. Ce cinquième volet explore avec une certaine réussite le rapport schizophrène que les Américains entretiennent avec leurs voisins du sud arrivés clandestinement, nécessaires à l’économie, bienvenus lorsqu’ils s’acquittent des basses besognes mais sans cesse ramenés à leur nature exogène et leur supposé refus de s’intégrer. Cette fois, le scénario part du principe que la purge échappe complètement à ses initiateurs et qu’une masse critique de purgeurs fanatisés décide qu’elle ne s’arrêtera que lorsque l’Amérique aura été nettoyée de tous ses indésirables, ce qui permet au film d’aligner quelques séquences de guérilla urbaine d’excellente tenue. C’est pourtant un tout autre élément qui confère au résultat une résonance particulière : initialement programmé pour l’été 2020, ce cinquième volet est finalement sorti en salles un an plus tard. Entretemps, le Capitole avait été pris d’assaut par des hordes de "patriotes" convaincus qu’ils avaient le droit de substituer, dans la violence, leur loi à celle de l’Etat pour “rendre sa grandeur à l’Amérique” : il arrive que la réalité dépasse la fiction.
AN a encore des choses à dire après 5 épisodes et une série et ce nouvel opus est peut être même le meilleur ! La purge de 12h est vite évacuée pour devenir illimitée, le décor est déplacé à la frontière mexicaine avec un sous texte politique (les immigrés deviennent les sauveurs et le Mexique un eldorado !). Les scènes d'action (bien foutues) et le casting solide viennent parfaire la mécanique. Une bonne surprise !
« The Forever Purge » spoiler: ne se termine pas après 24 heures, car c'est une excellente satire politique et une allégorie du fascisme qui sévit aux États-Unis, spoiler: du génocide des peuples autochtones aux groupes terroristes néonazis modernes.
L'AmériKKKe aryenne des suprémacistes blancs et des nationalistes chrétiens, qui veulent « purger et purifier » le territoire spoiler: qu'ils se sont approprié via le génocide précité .
Les citoyens américains, civilisés et pacifiques, rescapés finissent par spoiler: échapper à l'enfer nazi et trouver refuge au Mexique et au Canada .
Le film se termine sur spoiler: une Amérique en feu, livrée à la barbarie, dont le sort est incertain .
Le prochain épisode devrait commencer par spoiler: l'engagement des troupes des Nations Unies, pour lutter contre les nazis du monde, et se terminer par le démantèlement de toutes les nations basées sur le suprémacisme (blanc) et le nationalisme (chrétien), avec un générique de fin donnant un indice sur la création de « United Earth (Terre Unifiée) », pour protéger la vie sur Terre et faire respecter l'État de droit, afin de surmonter et dépasser la phase prédatrice du développement humain .
« Le nationalisme est une maladie infantile. C'est la rougeole de l'humanité." – Albert Einstein
« Le racisme est une maladie mentale. » – Jane Elliott
« Le racisme est bien l’infirmité la plus répugnante parmi les diverses laideurs de l’humanité. » – Claire Martin
« La religion est le soupir de la créature accablée, l'âme d'un monde sans cœur, de même qu'elle est l'esprit d'un état de choses où il n'est point d'esprit. Elle est l'opium du peuple. » – Karl Marx
Très bon film, pour les avoir vu et enchaîné, ce cinquième opus redonne de l'énergie à la saga. Il est moins répétitif mais pour autant aussi violent voir plus que les autres. Je conseille !