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    American Nightmare 5 : Sans limites
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    177 critiques spectateurs

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    Jectoralias
    Jectoralias

    3 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    5eme volet de la série Purge, ce concept où les habitants des Etats-Unis peuvent, une nuit par an, commettre n'importe quel crime avec presque n'importe quelle arme sans craindre de poursuites judiciaires, ce bain de sang et de violence se voulant la catharsis libératrice de la vraie Amérique. Personnellement, à chaque film, j'ai du mal à trouver crédible l'attitude des personnages plongés dans cette dinguerie. Et c'est reparti ! *SPOILER* L'héroïne et son mec attendent un bus qui doit les emmener passer la nuit de la Purge en sûreté, oh mais voilà, il ne reste qu'une demi-heure ! Genre tu risques ta peau mais, sans t'accorder de marge d'erreur, tu confies ta vie à un bus en retard. Dans le ranch texan : on a droit à l’inévitable scène 1/j'appuie sur un bouton 2/les fenêtres et portes sont obturées par des volets métalliques automatiques 3/je vérifie négligemment du pouce les caméras de surveillance sur l'écran de mon portable devant un grand feu de cheminée. Bref. Vient l'idée sur laquelle repose film, l'idée la plus tarte possible : surprise! la Purge se termine au matin mais les méchants ont décidé de continuer! Comment imaginer que des fous sanguinaires qui viennent de passer la nuit à violer tuer torturer ne cessent pas, en citoyens respectueux de la règle, quand retentit la sonnerie de la fin de la Purge ? Et tout le monde est surpris. Et les victimes se font cueillir à la pelle. Le chaos gagne le pays, zéro forces de l'ordre, Mexique et Canada offrent quelques heures pour accueillir les réfugiés américains avant de fermer leur frontière (tout cela en l'espace d'une journée). Phrase rigolote de l'héroïne, mexicaine : "Bah c'est banal, au Mexique c'est comme ça tous les jours." Bon. S'ensuit un mini road-movie dans un camion, pan pan pan, c'est par ici non c'est par là, panne de moteur, pan pan pan, des méchants les pourchassent, pan pan pan, un indien distribue des arcs et explique qu'il se bat pour la liberté depuis 300 ans. Ils passent la frontière mexicaine, c'est la terre promise, ils sont sauvés, les drapeaux géants du Mexique flottent sur les toits des immeubles. Et le message de fin est encore plus tarte : le Mexique c'est la paix, les USA c'est la violence.
    RedArrow
    RedArrow

    1 657 abonnés 1 527 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2021
    Cinq films, une série TV de deux saisons et, au bout du compte, encore aucune oeuvre qui n'ait rendu pleinement justice à ce concept génial de Purge...
    Même s'il a cédé sa place à la réalisation depuis le quatrième opus, la faute en revient majoritairement à son créateur, James DeMonaco, devenu finalement le parasite de sa propre saga en s'accrochant mordicus à l'écriture de tous les longs-métrages sans jamais parvenir à livrer un film qui pourrait être à la hauteur des espoirs placés en cette idée d'une nuit où tous les crimes les plus horribles sont permis sur le territoire US. Bien sûr, quelques opus se sont révélés clairement supérieurs aux autres, le deuxième et, dans une moindre mesure, le troisième, mais même eux ne semblaient qu'effleurer le potentiel explosif de ce concept pouvant allier la critique sociétale à une violence cauchemardesque (on le répète à chaque fois mais imaginez ce qu'un John Carpenter aurait pu faire avec ça entre les mains, punaise !).
    La bonne nouvelle, c'est qu'après un quatrième film particulièrement oubliable, ce cinquième se place tout de même dans la moyenne haute de la franchise grâce à un contexte plus adapté pour tenter de tirer autre chose de la Purge.

    Fini donc de s'intéresser à ses origines et place à une Purge qui, on le voit aisément, se déroule en parallèle d'une Amérique post-trumpienne plus clivée que jamais, où l'autorité fédérale est de plus en plus remise en cause par une frange extrémiste armée jusqu'aux dents, notamment sur la question des migrants à la frontière mexicaine avec des murs qui s'érigent littéralement pour se protéger de l'étranger.
    En s'appuyant sur ce climat de défiance bien réel, la grande idée de ce cinquième opus est d'imaginer que la seule période annuelle de la Purge ne suffit plus à combler la soif de sang de ses participants qui, retournant cette propre création des Nouveaux Pères Fondateurs contre eux, décident de la prolonger indéfiniment dans le but d'éradiquer ce qu'ils jugent être les maux de leur Amérique. Et, quoi de mieux pour représenter cette Amérique blanche en sédition que de situer l'action de cette "Forever Purge" dans un Texas où l'afflux de migrants mexicains se heurte à une imagerie traditionnelle américaine de cow-boys et de ranchs se sentant menacés par "l'envahisseur" ?
    De plus, ce cinquième film ne va pas se cantonner à un bête manichéisme sur la simple différence de couleur de peau pour établir ses camps en opposition (enfin... le sujet reste prépondérant cela dit), la question des inégalités sociales va aussi s'y mêler afin de mettre en danger les plus aisés face à des classes inférieures revanchardes et tout aussi pâles qu'eux. Dans la bagarre générale où les autorités seront elles-mêmes amenées à intervenir pour freiner cette Purge qui n'en finit plus, va naître un groupe hétéroclite de héros, bien plus intéressant à suivre qu'habituellement dans l'affranchissement des différences qui s'y construit et les forces de caractère promises à se compléter (le casting ne s'en sort pas trop mal, Ana de la Reguera a les épaules pour devenir l'équivalent féminin de Frank Grillo dans la saga).

    Bon, à l'instar de ses prédécesseurs, "The Forever Purge" ne fait encore une fois pas dans la subtilité d'écriture lorsqu'il veut proclamer haut et fort sa portée critique vis-à-vis de l'Amérique contemporaine (toutes les répliques à ce sujet tombent comme une flopée de cheveux sur une bassine de soupe), cependant, ses personnages et leur combat dans ce chaos exponentiel vont plutôt bien fonctionner pendant la première moitié du film, offrant en plus d'éternels détournements déguisés et déviants d'archétypes US cette fois issus de ce coin de Texas, une série d'épreuves un peu plus prenantes et variées que par le passé, le tout dans un cadre qui ne cesse de péricliter jusqu'à amener tout ce petit monde vers la plus ironique des directions pour espérer être sauvé.

    Malheureusement, passé la première heure, "The Forever Purge" va peu à peu retomber dans la tambouille ordinaire de la saga en mettant un adversaire plus acharné mais sans saveur sur la route du petit groupe. Hormis la jolie trouvaille de faire intervenir des représentants-clés oubliés de l'Amérique, la dernière partie se contentera d'accumuler des séquences d'action de plus en plus vaines du fait d'enjeux désormais réduits à leurs finalités les plus basiques et laissant nettement de côté la force que le film avait su tirer de son nouveau contexte.
    Ce dernier reviendra sur le devant de la scène lors des ultimes secondes afin d'établir qu'une suite est encore une fois nécessaire pour poursuivre cette histoire mais, malgré certaines qualités, les limites terriblement évidentes du spectacle délivré par ce cinquième opus nous feront dire qu'il est temps de laisser cette Amérique en pleine Purge s'entretuer loin des caméras.
    À moins que, miraculeusement, James DeMonaco se purge lui-même de sa création pour la laisser en d'autres mains, il n'y a hélas plus grand espoir qu'un sixième film puisse faire mieux...
    Daisy
    Daisy

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juillet 2021
    Plus réaliste que les 4 autres films précédant. Je veux dire que si cela se passerait à notre époque cela pourrait malheureusement ce passer comme cela plutôt que dans les 4 films précédent. J'ai passé des moments de fraileur quand même en regardant ce american nightmare 5 !
    Brandon B.
    Brandon B.

    25 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    American Nightmare 5 : Sans limites est un bon film. Je suis extrêment étonné d'avoir apprécié car cette saga de film n'est pas la meilleure que j'ai vue jusqu'ici. Mais ce cinquième volet me satisfait. Le fait de changer les règles est juste génial. Car les films se ressemblaient beaucoup mais le fait de changer tout est assez cool ! Vraiment je suis agréablement surpris.
    DavY Croquette
    DavY Croquette

    50 abonnés 1 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2021
    Plutôt moyen, ça change un peu mais je m'attendais a mieux. Après les riches blancs, les pauvres noir, et maintenant les mexicains, le prochaine ça sera quoi.
    2985
    2985

    248 abonnés 1 029 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    Pour le coup ce film porte bien son nom on es face à une belle purge. Probablement le plus faible scenaristiquement et ça volait déjà pas bien haut depuis le 2, au final le premier qui proposait un concept et une idée intéressante porté par un Ethan Hawk convaincant pourrait presque passer pour un classique. Se servant de problème raciales comme toile de fond et notamment les mexicains pour l'originalité, ce film ne propose rien d'un tant soit peut intéressant, banale film d'action dont le manque de moyens se fait hautement ressentir il se contente d'enchaîner des scènes sans saveurs dans une ambiance qui l'est tout autant. Alors sa se laisse tout de même regarder, mais on est plus proche du téléfilm NRJ12 que d'un moment de cinéma. Apparemment le dernier d'une saga qui était à l'agonie depuis un petit moment.
    Benito G
    Benito G

    662 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2021
    Un dernier opus qui ne plaira sans doute pas a tout le monde... un peu comme Conjuring 3 , où on a essayé de changer ou rajouter un petit truc. mais généralement a défaut d autre chose. Le film tient le rythme et reste sur un thème relativement actuel. Arrivant malgré tout, car la base était simplement une purge annuel ou chaque arrivé a sortir quelques choses en parallèle ; l expliquant.... C est ici, également le cas et le synopsis l annonce plus ou moins. quant à la BA elle en montre trop mais cela, on est habitué... Loin la violence physique des ,3 ou 4 par exemple avec des mises à mort de partout. c est ici le cas mais de façon plus mesuré et plus en largeur. dans le sens où l idée n aura pas était une bonne idée et tout devient hors de contrôle. Donc a un thriller, se mélange un côté ambiance western parfois. en mode gun shoot... et quelques moments plus tendus. Reste tout de même un triste reflet de la réalité (façon movie évidemment). mais sa change des derniers et le pari était dur après quatre opus. pour moi le pari est réussi. pas culte et inoubliable mais se laisse voir sans trop de longueur.
    Dock D
    Dock D

    12 abonnés 149 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juillet 2021
    Plus ils sortent d'épisodes et plus c'est mauvais...Entre l'excellent 'épisode 1 peu d'acteurs , peu d'armes, peu d'actions....et le 5 ou ca devient a la limite d'un film de guerre ...on comprend que la simplicité fonctionne mieux...
    cet épisode n'apporte rien...ca tire, ca tue , on se demande encore si c'est en lien avec the purge tellement le film a oublié l'essence même du sujet de la purge....
    déception....
    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 005 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 juillet 2021
    Ce dernier opus d American Nightmare manque d inspiration et sans doute également de moyens ... un scénario sans surprise, niveau suspense également, un casting et jeu d acteurs assez moyen ; sans doute le plus mauvais de la franchise. Cette dernière s épuiserai donc ? Niveau mauvais téléfilm
    FaRem
    FaRem

    8 567 abonnés 9 476 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 juillet 2021
    S'il n'est plus à la réalisation depuis le 4e film, James DeMonaco est toujours le scénariste, et ce depuis le premier film. Malgré les années, le scénariste arrive encore à se renouveler et à proposer quelque chose de sensiblement différent tout en gardant le concept de base qui a fait le succès de la franchise. En quatre films, on a eu de tout que ce soit une famille qui se fait persécuter dans sa propre maison ou encore des gens qui se font traquer dans les quatre coins d'une ville. Dans ce 5e film, le concept de départ évolue puisque la purge n'a, comme le titre l'indique, plus de limites. Alors qu'ils pensent être tranquilles pour un an après avoir passé une nuit paisible, les habitants du Texas découvrent que la purge n'est en réalité pas terminée. Sous l'impulsion d'un groupe violent, la purge se poursuit et le pays sombre dans le chaos. Si ce n'est pas la première fois que cela arrive dans cette franchise, ce film a une dimension politique assez prononcée. L'histoire a un côté ironique puisque spoiler: le raciste est sauvé par les Mexicains et que des milliers d'Américains fuient leur pays pour aller au Mexique.
    Je n'ai pas vraiment réussi à m'intéresser ou m'attacher aux personnages, mais le film est tout de même sympathique. C'est probablement le moins bon des 5, mais ce n'est pas une déception pour autant puisque j'ai passé un assez bon moment en le regardant.
    Jorik V
    Jorik V

    1 266 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2021
    On avait un peu peur avant de découvrir ce potentiel dernier volet de la très lucrative saga « American Nightmare » et son concept imparable de purge annuelle par le meurtre. Le premier épisode avait lancé cet univers en mode mineur quand le second l’avait transcendé en restant comme le meilleur épisode de la saga. Ensuite, le déclin qualitatif avait commencé avec un troisième épisode répétitif et un quatrième en forme de préquelle raté. Et bien contre toute attente et même si l’on n’atteint pas le niveau des premiers opus, « American Nightmare 5 » est une bonne surprise. En effet, James DeMonaco (qui est à l’origine du concept et a réalisé les trois premiers épisodes) laisse une seconde fois la mise en scène à un autre mais apporte un peu de fraîcheur à cet univers en restant à l’écriture avec de nouveaux enjeux plutôt convaincants et très en phase avec l’actualité.



    Ici, la purge quitte les grandes villes pour se délocaliser à la frontière mexicaine au Texas. Et des clandestins seront les victimes principales d’une purge qui ne s’arrête pas, laissant des mouvements extrémistes et racistes perpétrer le mouvement au-delà du jour fatidique. Opposition entre riches et pauvres, entre nationalistes radicaux et pro-immigration ou entre employés et patrons. Cela rebat les cartes et donne du coffre à un concept usé jusqu’à la corde dans les précédents épisodes. Certaines lignes de dialogues sont même très perspicaces et certaines réflexions pleines d’acuité et en parfaite adéquation avec l’état politique actuel des USA (le spectre de l’invasion du Capitole en début d’année plane sur le film). Celui-ci se dote donc d’un peu plus de fond et de considérations très pertinentes. Après on reste sur le terrain de la série B violente et dirigée vers l’action, il ne faut donc pas s’attendre à une étude sociologique non plus, mais cela fait plaisir de voir un film de ce genre assumer son génial concept et de ne pas le laisser en arrière-plan comme un simple prétexte.



    Du côté de la réalisation, rien de bien neuf. C’est fait avec application mais sans grand génie, celle-ci se contentant d’être purement illustrative. On remarque également un épisode peut-être moins porté sur la violence que les autres, donc moins impressionnant à ce niveau. A contrario de la tension et du rythme qui s’avèrent toujours intacts. On suit sans sourciller et avec plaisir ces nouveaux personnages plutôt bien campés et attachants malgré leurs contradictions. L’adrénaline monte crescendo jusqu’au final et on a le droit encore à quelques séquences imaginatives et à une direction artistique flamboyante (les nouveaux masques très texans). En somme, « American Nightmare 5 » est un plaisir de chaque instant pour les amateurs de la première heure comme pour ceux lassés par les précédentes dystopies de cet univers. Une série B de qualité qui retrouve l’énergie et l’originalité des premiers. Maintenant, il est temps d’arrêter.



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    Christophe Hayoun
    Christophe Hayoun

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2021
    Le scénario est intéressant comme les précédents.

    Il s'agit de racisme, de xénophobie, de se sentir supérieur à cause de la race. Il gère très bien le concept de purification des migrants.

    Jusqu'où peuvent nous mener nos idéologies et nos préjugés discriminatoires ? C'est l'axe du film.

    the forever purge se déroule le long de la frontière américano-mexicaine et c'est peut-être le plus ouvertement politique de la série, dépeignant un groupe hétéroclite d'Américains essayant de fuir l'anarchie et la suprématie blanche du Texas pour la sécurité du Mexique comme la soif de sang américaine annuelle l'événement se transforme en une abomination quotidienne.

    Le film abandonne ses racines d'horreur pour une critique sociale agressive – certains pourraient l'appeler à poings serrés – de l'Amérique moderne. Mais regarder une vidéo de vrais insurgés le 6 janvier tentant de s'emparer violemment du Capitole des États-Unis fait passer des parties de "The Forever Purge" pour un documentaire.

    "Nous sommes les vrais patriotes de l'Amérique", annonce un groupe de suprémacistes blancs masqués lors de la dernière saignée fictive, dans l'espoir d'exterminer toute personne noire ou brune. "L'Amérique sera à nouveau l'Amérique." On ne peut échapper au sentiment que « The Forever Purge » est une lettre empoisonnée au Trumpism.

    Pour ceux qui viennent de rejoindre la série « Purge » du créateur James DeMonaco, voici comment cela fonctionne : 

    Au cours d'une seule nuit, le viol, le meurtre, le vol et tout le reste sont autorisés à travers le pays comme un moyen de libérer la colère mais aussi un moyen de se débarrasser d'une nation surpeuplée et de réduire la criminalité.


    Le dernier film chronologique de la série — 2016′s "The Purge: Election Year" — semblait se terminer par une interdiction de la purge, mais cela n'a clairement pas duré. Les nouveaux pères fondateurs sont de retour aux commandes avec l'ouverture de "The Forever Purge" et leurs spectacles d'horreur annuels ont été réinstallés. Il y a aussi un mur établi le long de la frontière sud.

    "Ça commence, annonce un personnage principal dans une ville du Texas alors que le compte à rebours de la purge commence. Elle est protégée par la richesse de son ranch, mais ses employés immigrés doivent se regrouper pour être en sécurité dans un abri de fortune.

    Cette fois, le temps de purge annuel s'écoule sans que personne à qui nous nous soucions ne soit mort, mais l'événement ne se termine pas. Le film s'ouvre à ce stade, ajoutant un ressentiment de classe au mélange. Des groupes de pauvres blancs privés de leurs droits à travers le pays commencent à cibler leurs patrons blancs et jurent que la purge ne s'arrêtera pas. "Pour toujours !" est leur cri de guerre.

    Cela fait d'étranges alliés de la famille d'éleveurs Tucker et d'un couple d'immigrants nouvellement arrivés du Mexique : Adela (Ana de la Reguera) et son mari Juan (Tenoch Huerta).

    Jusque-là, le fils des Tucker, Dylan, (Josh Lucas) flirtait avec la suprématie blanche pure et simple, ne voulant pas qu'on entende l'espagnol dans sa maison et ne croyant pas que les cow-boys puissent être autre chose que des Américains blancs. Maintenant, lui et sa famille sont maintenus en vie par les personnes mêmes qu'il méprisait.

    La loi martiale est déclarée mais l'armée ne peut pas arrêter l'anarchie. Une évasion potentielle pourrait venir des voisins de l'Amérique : le Canada et le Mexique, qui ont ouvert leurs frontières pendant six heures à tous les réfugiés de la folie.

    Le film sous la direction d'Everardo Gout devient alors une quête alors que les Tuckers – y compris la femme enceinte de Dylan Tucker – avec Adela et Juan se frayent un chemin jusqu'à El Paso, traqués par des hommes masqués exigeant la purification de la race blanche.


    DeMonaco n'est pas du tout subtil avec son scénario et c'est peut-être pour le mieux. Dans une scène, un suprémaciste blanc fou avec un tatouage de visage à croix gammée écoute divers coups de feu à l'extérieur, identifiant chaque arme par son explosion – AK-47, Glock, AR-15. Il appelle cela un son très américain : « Musique locale du cœur de l'Amérique ».

    Au cours des films précédents, DeMonaco a exploré toutes sortes de facettes différentes de cette notion de purge riche et complexe, du contrôle des armes au comportement des sociétés prédatrices, en passant par la brutalité gouvernementale contre les personnes de couleur et les guerres de classe. Ils ont à peine eu l'impression d'être de la science-fiction alors que les néo-nazis ont vraiment défilé ouvertement dans les rues américaines.

    Ici, DeMonaco trouve la richesse en renversant le scénario sur les notions traditionnelles de droite de la frontière et de l'immigration. Dans le film, ce sont des gens de couleur qui sont gentils, ingénieux et courageux, sauvant une famille blanche aisée des horreurs blanches, avec une réfugiée espérant accoucher dans un endroit meilleur que l'Amérique - l'inverse du soi-disant traditionnel notion de bébé d'ancrage.

    Ils sont tous conduits en sécurité au Mexique – et c'est un geste de génie de DeMonaco – par un guide et combattant amérindien. "Ce n'est pas votre combat", lui dit-il. Mais il répond : « Nous menons ce combat depuis 500 ans. 
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