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    Trois Mille ans à t’attendre
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    268 critiques spectateurs

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    Dois-Je Le voir ?
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    320 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2022
    C’est une réalisation de George Miller qui revient après Mad Max: Fury Road (2015). Il a écrit le scénario avec Augusta Gore en adaptant la nouvelle Le Djinn dans l’œil-de-rossignol d’A.S. Byatt, publiée en 1994. Trois mille ans à t’attendre a été présenté hors-compétition au Festival de Cannes 2022.

    Cette semaine Idris Elba fait le grand écart. D'un côté, il est dans le catastrophique Beast, et de l'autre, le Britannique arrive à satisfaire le public dans Trois mille ans à t’attendre. Faire le génie lui va mieux que combattre un lion.

    Cette romance fantastique a de quoi intriguer. Nous sommes plongés dans les contrées ottomanes pour observer la réaction d'une femme quand un génie va sortir de son flacon. L'atmosphère est bien travaillée avec un côté mystique. Dès l'apparition du génie, la magie dans l'air commence. Son design est très bien fait. La photographie transcende l'expérience. Elle a été faite par John Seale, le directeur de la photographie de Mad Max: Fury Road, qui est sortie de sa retraite pour l’occasion. C'est accompagné par une bande originale délicieuse. On peut dire que l'emballage donne envie de dévorer ce film.

    Malheureusement, l'équilibre n'est pas parfait. On passe trop de temps sur le génie qui raconte ses expériences antérieures. La première donne un avant-goût, la seconde est ennuyante et la troisième arrive à redonner de l'intérêt. Une fois que ces “souvenirs” sont passés, on attaque la romance actuelle. Il va y avoir un vrai sens philosophique sur les notions de désir et d'amour. La relation se noue entre le djinn et Alithea. Quel dommage que cela met trop de temps à se positionner sur cet axe, car c'était celui-là le plus prenant. On va tout de même bien profiter jusqu'à la fin de la beauté donné au sens de la vie.

    Idris Elba assure dans le rôle du génie. Il a un art de la narration. Tilda Swinton est très bien dans la peau cette femme prisonnière de sa zone de confort. Son lien avec cette entité surnaturelle permet à Alithea de se dépasser.
    kenshura
    kenshura

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 février 2023
    D'un profond ennui, sans queue ni tête. Tout au plus on peut effectivement noter de l'esthétisme. Mais c'est bien faible pour en extraire la moindre chose.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 322 abonnés 7 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2022
    Alithea Binnie rencontre un génie qui lui propose d’exaucer 3 vœux en échange de sa liberté. Mais Alithea est bien top érudite pour accepter les yeux fermés la proposition de cet inconnu. Ce dernier décide alors de plaider sa cause en racontant son passé extraordinaire…

    Après le colossal succès rencontré par Mad Max : Fury Road (2015) et avant son spin-off avec Furiosa (2024), George Miller repasse enfin derrière la caméra, après 7ans d’absence. Avec Trois mille ans à t'attendre (2022), il adapte la nouvelle d'A. S. Byatt, "The Djinn in the Nightingale's Eye" (parue en 1994) et en restitue une œuvre d’une remarquable beauté visuelle. Pourtant, ça n’était pas gagné d’avance, le pitch de départ étant on ne peu plus convenu (la rencontre entre une narratologue britannique et un Djinn (une créature surnaturelle) piégée dans une bouteille) aurait pu prêter à sourire mais finalement il n’en sera rien.

    Le film est essentiellement composé de flashs back à travers lesquels on découvre l’histoire tumultueuse du Djinn, le tout, superbement agencé grâce à un montage soigné, de magnifiques reconstitutions en CGI, de très beaux décors & costumes et le clou du spectacle, la magnifique photo signée John Seale. Un conte de fée moderne qui prouve (une fois de plus) les talents de conteur du cinéaste grâce à un élégant sens de la narration visuelle.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Redzing
    Redzing

    963 abonnés 4 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 février 2023
    7 ans après avoir secoué les années 2010 avec « Mad Max Fury Road », George Miller revient enfin derrière la caméra. Pour un « petit » drame fantastique à 60 millions de dollars… qui a néanmoins sévèrement bidé au box-office.
    Pourtant, « Three Thousands Years of Longing » s’inscrit pleinement dans notre époque. On y suit une experte en mythes et narrations, qui tombe de manière fortuite sur un génie, prêt à lui exaucer trois vœux ! Bien consciente que la littérature réserve systématiquement de mauvaises surprises à ceux qui formulent des vœux, elle va plutôt écouter les histoires personnelles du djinn, vieux de 3000 ans…
    Derrière ces contes se déroulant dans des temps reculés, le film traite de manière frontal le pouvoir et la nécessité de la narration et du mythe. Malgré les sciences, pointées allègrement comme ayant réduit le besoin de mythes et rendues le monde trop transparent, le message est plutôt clair. Oui, les histoires et les contes se répètent… mais ils sont inévitables et font partie intégrante de notre humanité. Quitte à prendre aujourd’hui la forme de super-héros.
    Pour traiter ce fond, George Miller soigne sa forme. La narration visuelle est très élégante, appuyée par une photographie bien colorée, et des idées graphiques parfois assez dingues. Dommage que la fin piétine un peu, et que les mini-récits soient convenus… mais cela fait partie du message.
    On soulignera aussi la jolie BO. Et un tandem fort charismatique entre Tilda Swinton et Idris Elba, ce dernier étant particulièrement touchant en djinn sage mais naïf. Miller a par ailleurs eu le courage de tourner les séquences de flashback avec des acteurs inconnus, dans des langues étrangères, ce qui renforce la singularité de l’histoire entre nos deux héros.
    Mais ça n’a pas du aider au box-office…
    Christoblog
    Christoblog

    755 abonnés 1 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2022
    Le goût du merveilleux au cinéma ne fait plus recette.

    Il est d'autant plus intéressant de voir le patriarche Georges Miller proposer une relecture des Mille et une nuits arrangée à la sauce moderne : le génie Idriss Elba est confronté à des problématiques qu'on comprend parfaitement (se rendre utile, socialiser, ne pas passer quelques milliers d'années sans activité !) et Tilda Swinton, égale à elle-même (c'est à dire intelligente), en narratologiste.

    Alors, bien sûr, le scénario est fait de bric (des resucées de classiques) et de broc (des inventions souvent inspirées, comme celle des instruments de musique du roi Salomon), mais au final, le savoir-faire de sieur Miller emporte le morceau : le film se laisse regarder avec gourmandise, et pour peu qu'on ait gardé son âme d'enfant, il est même parfois régressivement jouissif. La mise en scène imaginative et le montage nerveux y sont pour beaucoup.

    Un film de divertissement de bonne qualité, ode à l'altérité, qui nous change de la soupe insipide servie par les usines à super-héros.
    Yetcha
    Yetcha

    772 abonnés 4 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Les critiques étaient tellement variées que je ne savais pas trop sur quel pied danser. Mais Miller est un maestro qui parvient à nous embarquer corps et âme dans cette histoire surnaturelle qu'on vit avec intensité et un grand plaisir avec des acteurs au top. Encore un grand film de Miller !
    Roub E.
    Roub E.

    773 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2023
    Est ce un film qui avait les moyens de ses ambitions? 3000 ans à t attendre donne l impression de vouloir être un film somme qui raconterait, la vie, l’amour, la science, les légendes, le pouvoir, la connaissance … bref une sorte de grand tout qui ne peut évidemment pas tenir en moins de deux heures de film. De ce fait il tombe parfois dans le ridicule et le superficiel (sa relecture du mythe de la lampe magique et des trois vœux s avère être assez quelconque). Mais dans le même temps il offre quelques très beaux moments de cinema. Les différentes histoires sont parfaitement contées, Georges Miller manie sa caméra avec virtuosité et la photo très colorée fait merveille. Mais l assemblage de ces différents récits ne prend pas forcément ce qui fait que malgré d excellents passages ce film me laisse une impression mitigée.
    Benito G
    Benito G

    604 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2022
    La science remplacera les contes pour expliquer le monde ?
    Cependant 3000 ans à t'attendre ne souhaite pas pousser la réflexion aussi loin que son introduction ne le laisse croire...
    S'appuyant, entre autres, sur le conte "Aladdin", il manque tout d'abord quelques millions au film pour mettre en images ses ambitions, acquérir une véritable crédibilité. Il est visuellement assez chiche et certains effets, ou décors, en pâtissent grandement.
    Le scénario s'avère n'être qu'une lecture un peu plate, avec ça et là des thèmes qui émergent dont on ne sait trop où et restent superficiellement développés : et c'est un comble que de voir une œuvre sur le / les récit (s) se transformer en histoire répétitive, construite sur le même modèle, à l'image des acteurs et actrices qui rejouent à volonté. Comme si le film se cherchait constamment, tournant autour de ses sujets (principalement l'amour, mais également la technologie, le racisme, la condition des femmes, l'intelligence humaine, etc...) mais ne parvenant pas à constituer une œuvre intègre, qui soulève notre intérêt de bout en bout ; du coup on y parle de tout et de rien, de manière déconcentrée et à travers un scénario trop souvent maladroit et bavard.
    Pourtant le réalisateur réussi son pari à un tout autre niveau : celui de l'originalité, de la force de sa personnalité et d'une certaine témérité. Mais pour le mélange de genre opposé, l association fonctionne. A chacun de se faire une idée.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    489 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    On aurait tort d'envisager Trois mille ans à t'attendre comme une parenthèse entre deux étapes au Wasteland. Il n'y a pas de pas de halte pour George Miller, conteur en perpétuelle recherche d'un nouvel horizon. Une filmographie des plus singulières, voyant un western post-apocalyptique suivi par une comédie diabolique, arrive un drame échevelé, auquel succède une fable animalière puis une comédie musicale en animations et enfin LE film d'action des années 2010. Le point commun ? Il faut les voir pour le saisir. Pour le dire simplement, chacun d'entre eux est animé par cette volonté d'être son propre tout. En d'autres termes, un renouvellement dans l'esthétique et le propos pour atteindre la minéralité des grandes histoires, celles qu'on raconte, chante, peint, dessine etc...avec l'espoir de marier le personnel et l'universel. Pour Miller, ce nouveau voyage est donc éminemment précieux car il se connecte avec l'idée fixe sur laquelle s'est bâtie toute sa carrière. Le projet d'une vie, devrait-on dire ? En tout cas, la note d'intention derrière tous ceux signés de sa main.

    En pleine possession de ses moyens, le réalisateur australien n'a besoin "que" de 60 millions pour donner l'allure d'un film produit pour 2 fois plus. Probablement son opus le plus théorique néanmoins accessible à tous. La maîtrise qui s'exprime pendant la première heure devrait en laisser plus d'un avec la mâchoire pendante. La limpidité du récit est impressionnante, le fond et la forme atteignent une symbiose très rare. Narration épurée, jeux de transitions, caractérisation au scalpel, concepts s'exprimant autant au travers de ce qui est montré que de ce qui est exprimé verbalement,...On disserte sur l'importance des mythes dans nos cultures, comment ils traversent les siècles, se juxtaposent et se métamorphosent devenant le reflet d'une époque donnée,...La mise en abyme rappelle l'interdépendance entre cet art et notre évolution (technologique et philosophique) jusqu'à en arriver à la question cruciale : et maintenant, peut-il encore suivre (ou précéder) la marche ?

    Miller n'a pas forcément de réponse à offrir, juste à tenter le coup. Le magicien a plus d'un tour dans sa manche, comme le renversement des rôles entre ses deux personnages, l'irruption de procédés picturaux ou littéraires, et l'utilisation de la musique selon les dimensions. Enfin (et surtout), Trois mille ans à t'attendre charrie au passage une imagerie folle et évocatrice. Si l'on ne peut pas réinventer les intrigues et leurs chutes - une fixette chez Alithéa (Tilda Swinton, superbe) - l'idée c'est de renouveler les manières de les partager. Après la première heure formidable, on pourrait y voir cet aveu de faiblesse dans la deuxième partie plus "classique" (si le terme peut s'appliquer chez George Miller). Difficile de tenir le (très haut) niveau. Il sera intéressant de voir comment le film vieillit chez ses spectateurs. Un peu comme ces contes dont il se pose comme un héritier. La boucle est bouclée.
    Hotinhere
    Hotinhere

    445 abonnés 4 784 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2023
    Un conte des mille et une nuits ambitieux et souvent fascinant, mais manquant de puissance émotionnelle, terni par une narration un peu trop languissante, et Idris Alba n’est pas ouf.
    Cinévore24
    Cinévore24

    307 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2022
    La rencontre entre une narratologue et un djinn dans une chambre d'hôtel, et l'amitié amoureuse qui va naître entre ces deux âmes solitaires.

    Accompagné d'une esthétique rappelant certains films de Tarsem Singh, George Miller nous parle de mythologies orientales et de questions existentialistes, de vœux et de désirs, tout cela à travers une narration qui tantôt nous accroche tantôt nous perd (notamment dans sa dernière partie).
    À l'image des histoires et des contes qu'on se raconte depuis la nuit des temps.
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2022
    Le dernier long métrage de George Miller est totalement inclassable. Si l’on devait le faire rentrer dans une petite case, on pourrait lui accoler l’étiquette de conte moral et philosophique, même si cela s’avère quand même assez réducteur. La première chose que l’on peut dire, c’est ce que ce film est hyper soigné et très beau. La lumière, les couleurs, les effets spéciaux, les costumes, les décors, tout est absolument magnifique. Il s’agit bien sur d’en mettre un peu plein la vue mais il s’agit aussi d’apporter au propos toute la poésie, la légèreté, la folie qu’il mérite. Toute cette poésie visuelle aide à faire passer un film qui s’avère malgré tout assez bavard et dont les 3/4 se déroulent dans une chambre d’hôtel. George Miller, qui n’est pas le premier venu, sait donner du rythme à son film, enchaine les scènes épiques avec celles, plus feutrée, d’un dialogue entre Alithéa et le Djinn qui se raconte. Car toutes les séquences magiques sont celles où le Djinn raconte ses « missions », au début auprès de la reine de Saba, puis à la Cour de Soliman le Magnifique, puis finalement aux cotés d’une jeune épouse mal mariée éprise de connaissances. Tout ce qu’il raconte est la preuve que ces fichus trois vœux sont une foire aux vanités et apporte de l’eau au moulin d’Alithéa. Ce sont toutes ces séquences qui donnent la magie du film car sans ces escapades temporelles, le film tournerait à vide. La dernière partie, en Angleterre, est un peu trop longue et finalement assez confuse dans ce qu’elle voudrait démontrer. Reste que dans sa forme, ce film est totalement emballant : camera subjective, travellings, gros plans ou au contraire plans immensément larges, toute la palette de la créativité y passe. Les rôles secondaires étant assez fugaces voire anecdotiques, on peut résumer le film en la rencontre de Tilda Swinton et d’Idriss Elba. Tilda Swinton est égale à elle-même, assez touchante en jeune femme solitaire, un peu apathique, qui visiblement trouve dans son imagination et son travail tout l’épanouissement que la vie lui a refusé. Il y a quelque chose de touchant dans cette solitude apparemment souhaitée et même revendiquée, quelque chose de fragile aussi, comme si elle portait un masque de cristal qui se fissure tout au long du film. Quant à Idriss Elba, quelle femme ne voudrait pas le voir débouler d’une bouteille, je vous le demande ? Il apporte à son personnage de Djinn une force physique (il est immense et très musclé) qui contraste avec la tristesse et la délicatesse de sa personnalité. Au travers de ses aventures, il compose un Djinn prisonnier de son état, des vœux qu’il exauce, de la solitude qu’elle impose. Le propos du film, c’est bien la rencontre de deux solitudes très différentes, bien au-delà des trois vœux à faire ou ne pas faire. L’une est solitaire parce que sa vie de femme moderne et intellectuelle l’a amené à l’être, l’autre et solitaire car c’est un être immortel condamné soit à errer, soit à attendre dans son flacon. Toute la première partie du film relève du conte moral, où comment les trois vœux finissent par devenir un piège. Pas grand-chose de nouveau sur le sujet, j’en conviens. spoiler: La dernière partie, à Londres, est plus romantique et soulève toutes les questions autour de l’attachement, des concessions, du prix à payer pour s’aimer.
    Là encore, ce n’est pas d’une folle originalité mais c’est pertinent. Ce qui est dommage, c’est le « Trois mille ans à l’attendre » pose quelques jalons au début (avec la scène de l’aéroport puis celle de la conférence) qu’il n’exploite pas vraiment, ou alors pas clairement. spoiler: Ces scènes du début, qui sont en réalité des scènes d’hallucination, veulent-elles dire que la découverte du flacon enchanté est inscrite quelque part par le Destin et non le fruit d’un hasard ?
    Le film n’est pas clair sur la question. La fin, qui tire quand même sacrément en longueur, laisse une impression un peu étrange d’inachevé. spoiler: Même si je comprends le propos final sur l’Amour et le libre-arbitre
    , je ne sais pas trop quoi en penser, c’est un tout petit peu fumeux. Nul doute que « Trois Mille ans à l’attendre » en laissera pas mal sur le bord du chemin, c’est un film onirique, une fable philosophique que certains trouveront un peu indigeste. Mais si l’on est prêt pour un voyage imaginaire dans le temps, si l’on est prêt pour deux heures de magie teinté de philosophie, alors on peut tenter d’embarquer.
    Ricco92
    Ricco92

    186 abonnés 2 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2022
    George Miller est définitivement un cinéaste éclectique ! Ainsi, après Mad Max : Fury Road et avant Furiosa, il exécute un virage à 180° avec Trois mille ans à t’attendre. Ce dernier est effectivement une espèce de conte des Mille et Une Nuits moderne nous plongeant également dans des périodes anciennes. On y retrouve ainsi des personnages bibliques comme Salomon et la Reine de Saba et des personnalités historiques comme Soliman le Magnifique, le prince Mustafa, Ahmed Ier, Mourad IV ou Ibrahim Ier. Une fois de plus, le cinéaste fait preuve d’une véritable maestria visuelle ou chaque plan est juste sublime. Le récit qui traite essentiellement des légendes et de l’Histoire musulmane (ce qui est très rare dans le cinéma hollywoodien) se déroule sur plusieurs époques très différentes grâce à des arcs narratifs racontés en flashbacks. Servi par l’excellent duo formé par Idris Elba et Tilda Swinton, George Miller réalise une œuvre véritablement atypique dans le cinéma américain qui arrive à être originale tout en s’ancrant sur des mythes millénaires. Trois mille ans à t’attendre prouve qu’il est encore possible au sein de cette industrie d’offrir des longs-métrages différents et visuellement sublimes comme on aimerait en voir plus souvent.
    kibruk
    kibruk

    115 abonnés 2 411 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2024
    Avec "Trois mille ans à t'attendre" George Miller a le mérite d'essayer quelque chose. L'un des problèmes est que la bande annonce promet quelque chose que le film n'est pas : une fantaisie fantastique rythmée. On imagine de bonnes histoires centrées sur la roublardise du génie, et ce n'est pas le cas. C'est bien de détourner les codes, mais Miller y substitue quelque chose de très bavard aux enjeux très faibles. Visuellement j'ai trouvé ça très moche avec des effets spéciaux peu crédibles et un visuel terriblement kitsch. Mais quand même, le film fonctionne et j'ai même ressenti de l'émotion dans la dernière partie. "Trois mille ans à t'attendre" est finalement agréable, mais j'espérais mieux de Georges Miller.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    152 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2022
    George Miller avait impressionné avec un dernier Mad Max hors du commun, parvenant à la fois à créer un monde fantastique fascinant tout en traitant de thèmes contemporains (place des femmes, pas de seconde planète, etc.). Ce nouveau film relève de la petite distraction. La structure du récit n'a d'abord aucune originalité : une femme découvre une fiole dans laquelle se cache un génie qui lui accorde trois vœux. Et pour orienter son choix, il lui raconte son parcours semé d'embûches. Cela donne lieu à des scènes d'une grande poésie plastique, dignes du Baron de Munchhausen. Puis cette première longue phase du récit se clôt quand les deux compères voient leur relation évoluer. Et là, tout se déstructure. Des situations qui devraient être patiemment construites en 30 minutes de récit sont bâclées en 2 minutes (l'effet des ondes sur le protagoniste masculin par exemple). Au final, on a vu un récit convenu superbement exécuté, puis un brouillon d'histoire trop rapidement traité. On rentre chez soi, et on a déjà tout oublié... ce qui n'était vraiment pas le cas de Mad Max Fury Road... vraiment pas...
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