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tixou0
708 abonnés
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0,5
Publiée le 14 septembre 2022
Voilà assurément une gourmandise "woke" qui a eu le don de m'agacer les dents ! Cette "fantaisie", revisitant la légende orientale (le Génie arabe et sa lampe devenant un "Djinn" nubien enflaconné), est un loukoum de harem, poisseux de moraline, jusqu'à la seule réaction qui vaille, de l'ordre de l'émétique salutaire ! Même l'esthétique (mutatis mutandis...), saint-sulpicienne, à base d'effets spéciaux ripolinés, repousse, et décourage la bonne volonté du spectateur, pris en otage par un George Miller dépourvu du moindre atout... cinématographique. Tilda Swinton, rigidifiée de bien-pensance et transie d'amour légendaire ("Trois mille Ans à t'attendre"), n'est même pas une consolation : à fuir !
Ca aurait pu être mieux. Sur le papier, ça avait l'air intéressant. C'est ambitieux visuellement, mais il y a un problème de rythme qui rend le tout plutôt ennuyant. Niveau scénario, c'est gentillet. Georges Miller est un peu surcoté comme réalisateur, cependant ça lui permet probablement des audaces que d'autres réalisateurs se refusent.
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en allant voir ce film mais je pensais plutôt passer un bon moment. L'histoire du Djinn est bien exploitée, c'est différent, ce qui rend la production unique en son genre. D'autant plus pour ce duo d'acteur : Swinton / Elba, qui fonctionne à merveille. Mais malheureusement j'ai trouvé le temps trop long. Je n'ai pas accroché au déroulement du film, comment il se présentait plus contrairement. Je suis resté sur ma faim.
Scénario absolument original qui nous promène dans de sacrées histoires! C'est donc la mise en abyme d'une narratologue (néologisme français) célibataire en mal d'amour. Le djinn (ELBA) et elle (SWINTON) portent le film sur leurs épaules. Les idées vont satisfaire notre gourmandise : extraction télévisuelle d'Einstein, il est à la recherche de voeux, valse de fioles, grosses vestales pour le sultan, bibliothèque en fioles, harpe avec pieds percussifs,... On apprend que les djinns rêvent éveillés. Et que le pire voeu pour un djinn est de souhaiter ne pas l'avoir rencontré. Une photographie magnifique : jubilatoire! L'histoire se termine planplan dans la grisaille londonienne, ce qui justifiera l'absence de la 5ème étoile.
Mon dieu j'ai perdu 2h de ma vie. J'ai regardé la bande d'annonce et je pensais que ce film allait proposer quelque chose d'incroyable sur les vœux etc. Mais en fait c'est une plate histoire d'amour. Il ne se passe rien dans ce film. Bref il est beau mais vide.
Si George Miller se fait plus rare dans le paysage du moment, c'est bien pour prendre du recul sur la création et la manière dont elle traverse les générations. Le titre ne cache rien et il passera effectivement par près de trois millénaires pour arriver à ses fins. Après la prouesse d'un « Mad Max : Fury Road » survolté, il nous revient avec un pseudo huis-clos, plus malin qu'il n'y paraît. En revisitant la nouvelle de A. S. Byatt (The Djinn in the Nightingale's Eye) et en remaquillant les contes de « Mille et Une Nuits », il conçoit le portrait de l'imaginaire, où l'humanité et les récits se transcendent mutuellement. Le devoir de mémoire serait ainsi un détail dans ce format, qui justifie une envie de se ressourcer le temps d'une balade romantique, vocalement saisissant.
Le cinéaste australien place alors la narratologue britannique Alithea (Tilda Swinton) dans le sillage d'un récit qui démarre en amont, à l'époque de la reine de Saba et du roi Salomon, par exemple. L'intermédiaire pour s'y plonger n'est autre qu'un Djinn (Idris Elba), qui se questionne encore sur la nature humaine et leur sensibilité. L'ensemble est exploré sous l'angle de l'amour, aussi bien celui qui émeut, qui passionne ou celui qui trahit ses promesses. Ce génie, condamné à revivre les moments les plus difficiles de son existence, remet également en cause celle des humains qu'il a servis ou suivis. On en oublierait presque que trois vœux sont à exaucer pour la conférencière, de passage à Istanbul. Connaissant les risques qui affecteraient son âme, elle préfère passer son tour ou bien faire durer le suspense.
L'intrigue s'éparpille ainsi avec une facilité déconcertante, car le sens des transitions, des ellipses et par conséquent de la narration est à l'œuvre. Le sujet du film est en lui-même l'essence de son existence. Encore faut-il que le spectateur y croît, car tout le discours du long-métrage tourne autour de cet aspect mélancolique, qui affecte la qualité de lecture par endroit. Le voyage à monde ouvert se fait par l'incursion dans les souvenirs d’un Djinn ravagé et résilié, ce qui ne facilite pas la démarche d'Alithea, afin d'aider cet être à en faire le deuil. Ce qui manque alors cruellement à cette étape, c’est bien sûr une émotion, celle qui envoûte, celle qui enchante jusque dans la fantaisie que le réalisateur semble pleinement embrasser. Malheureusement, il n’y parvient pas toujours et il faudra sans doute attendre le dénouement pour se convaincre que toute cette odyssée n’était pas vaine. Hélas, ce sera bien trop tard pour que l’on profite de cette nouvelle complicité.
Pour le peu de moyens qu'on lui a laissé, Miller garantit un certain standing vis-à-vis de son film, qui ne cherche pas à être aussi épique qu'il puisse prétendre. Évidemment, des séquences sondent l'interprétation du conteur et celui du spectateur par la même occasion, mais l’on sent un peu trop de retenue et d’allers-retours dans ce « Three Thousand Years of Longing » (3000 ans à t'attendre). On le sent ainsi piégé dans le même réceptacle que son Djinn, qui est ici pour faire rêver les plus jeunes, tout en couleur. Mais pour ceux qui seraient un poil plus exigeant dans la manière de faire communiquer les époques et d’éponger la solitude qui les traverse, il y aura quelques obstacles à éviter avant d’atteindre la fascination.
George Miller, le créateur du fabuleux Mad Max ! Comment ne pas se précipiter pour découvrir une version revisitée d'Aladin et de sa lampe merveilleuse par ce réalisateur génial ! Malgré un jeu juste, des images superbes, il y a tellement de lenteurs, de narrations monotones répétitives et d'inaction que je suis resté sur ma faim tout au long du film, agacé par cet ennui mortel qui ne m'a pas lâché. A plusieurs reprises j'ai failli sortir avant la fin du film tellement je trouvais le scénario sans intérêt et mou mais je me suis dit que vu le prix d'une place de cinéma aujourd'hui (pas étonnant que toutes les salles obscures que j'ai visitées ces derniers temps fussent désespérément vides) -tout en espérant un sursaut- j'ai tenu, mais déçu jusqu'au bout. Mad Max reviens !
Pas mal mais bif, on s 'ennuie , on tombe dans des histoires interminables et finalement sans rapport avec le coeur du sujet... Pourtant l'intrigue était intéressante : cette vision de l'anti génie a la manière dont on regarde les héros aujourd'hui : ces anti héros ! un peu un génie raté au grand coeur, cela aurait pu être plus drôle, plus rythmé, plus prenant. bref : moyen.
Difficile de savoir quelle note attribuer entre le 0,5 et le 3/5 à "Three thousand years longing". Elles se valent toutes du fait que le dernier film de G. Miller confond à peu près tout ce qui est possible de bien faire comme de très mal faire.
Sur le papier, je comprends que ça tienne. Et pourtant, à l'écran, il manque clairement un point de vue à la réalisation et une intention précise qui servirait de boussole au spectateur durant cet enchaînement très farfelu de contes qui se succèdent les uns après les autres et qui n'ont d'unité commune que la présence du Djinn.
Les effets spéciaux ne sont pas liés par une identité propre au film, ce qui en fait un patchwork dégoulinant au fur et à mesure de celui-ci, comme si on avait voulu un peu tout essayer en terme de visuel, sans vraiment penser au résultat une fois le tout associé et monté dans un seul film.
C'est un peu pareil avec les dialogues et les chapitres (pas forcément indiqués).
Alors voilà, je ne sais pas comment noter, j'attribue au moins deux étoiles pour le directeur photo et le travail sur les effets spéciaux (aussi hétéroclites soient-ils). Et parce que même si je me suis ennuyée, il y avait parfois quelque chose d'agréable là-dedans.
À voir pour un cinéphile qui ne manque pas de temps, mais pour les autres, je pense qu'on peut totalement s'en passer.
J'aime beaucoup le mythe du génie et des 3 voeux. Donc, j'étais dans de bonnes dispositions pour voir ce film mais je l'ai trouvé vraiment décevant car trop lent et trop long : la narration des "vies" antérieures du génie dure des plombes et on se demande quand on va pouvoir participer aux voeux d'Alithea. Les deux rôles principaux n'ont même pas l'air d'y croire !
Le dernier film de Georges Miller (l’auteur de Mad Max) "Trois mille ans à t'attendre" (Three Thousand Years of Longing) n’a touché aucune corde sensible. On se sent donc mal placé pour en parler, sauf à en rester à ce qui précède. D’où la note moyenne... Le film intéressera ceux qui veulent entendre ce que cet auteur "raconte" sur la solitude, sur l’amour, sur le désir, sur les légendes, sur l’histoire (le roi Salomon, la reine de Saba, Soliman et autres sultans). Mais c’est là justement où l’on peut décrocher : il y a tant de bavardages que ça tue les idées et les émotions. Pour un film qui prétend magnifier la puissance du récit et des histoires, c’est quand même bizarre ! En plus, en VF, le djinn cause plutôt genre "parle à ma main" ; il dit "du coup" beaucoup de fois (une seule fois, c'est déjà trop). Ça casse tellement tout ! Alors, trois mille ans à attendre quoi ? "Sans envie de vœu, on est sans vie" dit le djinn (Idris Elba) à la narratologue (Tilda Swinton). Une vie sans vœu n'est pas une vie. C'est vrai pour ceux qui les font : on est ainsi qu'on naît, imparfaits et désireux, rêveurs ; et ceux qui ne font pas de vœu, ça ne semble même pas exister dans le genre humain. C'est vrai aussi pour celui qui les exhausse, sans quoi à quoi il sert (le génie) ? Une narratologue de métier rencontre un génie de métier. Juste posé comme ça, on a envie de voir ce qui va se passer. "On décide de raconter une existence quand on a très peur qu’elle finisse par manquer", dira-t-elle. Allez donc vous faire une idée. "Je voudrais que vous m’aimiez", ça c'est un sacré vœu... Allez voir. A.G.
Si le début est aussi énigmatique que séduisant on vire très vite dans un classique ersatz des contes de Mille et une Nuits revisité avec des morales pseudo-philosophiques aussi éculées que galvaudées. Après quelques minutes donc, le récit devient redondant et assez convenu mais le film tient la route car on attend avec impatience le twist et/ou le rebondissement qui va sauver le film. On attend toujours car ce qui arrive est finalement tout ce qu'il y a de plus basique jusqu'à ce premier voeu de Alithea/Swinton qui est d'une grande banalité si ce n'était aussi universelle. On note également des visions au début du film qui apparaissent et disparaissent sans savoir pourquoi ni comment et pour lesquelles nous n'ont jamais d'explications. Par contre les parties "exotiques" sont magnifiques, esthétiquement très belles et aux contes fabuleux réussis avec des acteurs investis qui invitent au voyage. Mais dès qu'on revient au temps actuel le film devient lourd et ennuyeux ce qui rend le film trop inégal. En conclusion, un film intéressant mais peu attrayant et un peu vain. Vivement "Furiosa" ! Site : Selenie
La bande annonce était alléchante. Trop. Film lent, inintéressant et qui vous donne uniquement l'envie d'abréger votre souffrance en quittant la salle. Dommage.
J'avoue avoir été très decu par ce film car je m'attendais a un bon film, surtout au vu du réalisateur des Mad Max et des deux acteurs principaux qui sont quand meme excellent dans leur rôles. Je n'ai pas du tout accroché a l'aspect très narratif du film, je ne suis pas rentre dans l'histoire qui n'est pas très bien et je n'ai d'ailleurs pas très bien compris le film et son intérêt. De plus l'histoire d'amour impossible est mal amenée dans le film et aurait pu être approfondie.