Avis : Trois Mille ans à t’attendre - Page 10

La narration nous plonge dans pleins d’histoires des milles et une nuit , mais n’est pas très crédible et les 30 dernières minutes en dessous de ce qu’on attendait pour à la fin totalement déçue . Dommage

"Mille et une nuits" revisitées :  racontées par un Djinn fort séduisant, vues à travers le regard d'Alithéa. Déjà ce prénom est une belle promesse de rêve. Un monde de  poésies et d'imaginaire, la magie transcende le quotidien, l'impossible devient réalité ; à moins que la réalité ait enfin trouver le chemin du jeu,  et s'amuse à  camoufler la grisaille sous des arcs en ciel. Derrière cette fantaisie, il y a comme quelque chose qui donne à réfléchir sur le sens de nos existences , le sens de la Vie ... de là à parler d'un conte philosophique, on n' est pas loin. Reste toujours  cette légèreté et ces notes d'humour qui ponctuent le  récit, qui permettent le décalage et donnent un  rythme . Le contraste entre les souvenirs du Djinn, colorés, aux décors somptueux et costumes bigarrés face à la sobriété du quotidien (chambre d'hôtel et peignoirs blancs) renforce la rencontre de deux visions de la vie  de deux univers. Alors que peuvent ils devenir dans notre monde ?
"Trois mille ans à t'attendre" c'est surtout et déjà une belle histoire d'amour, une Très belle histoire d'amour, peut-être improbable ou peut-être non , qui sait ! Une histoire comme  celle qu'on rêve d'avoir, que ce soit devant les  Disney de notre enfance, ou plus tard fan de love story féeriques. Peut-être suis je d'ailleurs  en train d'entre vivre une. Tant d'années à t'attendre et  faire que notre désir ne s'effrite pas, ne devienne pas poussière . Continuer à s'inventer notre monde et nous promener entre songe et matérialité. Il est mon génie et y croire donne une nouvelle saveur à la vie, et  y croire nous donne l'espoir.
Restez au générique juste écouter la musique de fin ... elle m'a vraiment plu.

George Miller a vraiment un imaginaire démentiel ! Son nouveau long-métrage nous propose un univers riche et visuellement époustouflant qui parait tout droit sorti d'un rêve. Les décors et les costumes sont fous, la D.A très surprenante et les effets visuels très réussis. Si techniquement le film est donc une petite claque, on peut parfois trouver le temps un peu long. L'histoire se repose principalement sur le récit d'un djinn (un génie) joué par Idris Elba qui nous raconte en trois parties comment s'est déroulé sa vie jusqu'à se retrouver face au personnage principal joué par Tilda Swinton. Malgré ça, l'ambiance est très poétique et la mise en scène ultra inventive ce qui fait que le film ne rend pas indifférent. Trois Mille ans à t'attendre est donc un bon George Miller qui nous donne très envie de voir son prochain choc cinématographique que sera Furiosa !

Lent, long et laid. Et quand on a dit ça, on a tout dit.
Ce film est une boursouflure cinématographique. Esthétiquement aussi indigeste, lourd et vilain qu'un immonde gâteau débordant de crème au beurre. On en ressort avec la nausée. Si vous avez l'estomac fragile, vous pourriez bien ne pas vous en remettre.
Tilda Swinton est insupportable de suffisance et Idris Elba est aussi à l'aise dans cette horreur qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine.
1 étoile pour l'inspiration "mille et une nuits" bien qu'on soit là plus proche du relent de dégueulis que de l'œuvre poétique.

C’est le premier film de George Miller que je regarde avec une réelle attention et je suis loin d’être déçu. C’est-à-dire que j’ai trouvé ce film excellent et juste tant dans l’histoire qu’il raconte que dans sa façon de le narrer (en parlant de mise en scène et de montage).

L’histoire, dans un premier temps, peut paraître classique mais elle se transforme petit à petit en séance chez le ou la psychologue car le djinn finit par nous raconter son background en étant tout sauf bref. Cela ajoute de la profondeur à ce protagoniste et c’est très sympathique ; et par conséquent, on s’attache aux deux protagonistes. L’intrigue en elle-même est un peu précipitée mais les différentes histoires sont super intéressantes et relèvent de plusieurs mécaniques et plusieurs genres. La finalité du récit est vraiment touchante, d’autant plus que je m’attendais à voir un "Aladin" des temps modernes mais le film raconte beaucoup que ça et soulève même des questions sur le fait de vouloir un souhait.

En ce qui concerne la réalisation, elle est vraiment très fluide et instinctive. Il y a énormément de choses qui sont impressionnantes dans la mise en scène, à commencer par les raccords vraiment satisfaisants ; et le traitement du son qui est époustouflant. D’ailleurs, rien que pour le son, il faut découvrir ce film en salle plutôt que dans un simple salon. Ensuite, la direction artistique est très jolie, la photographie est soignée et cela se ressent dans les séquences de flashbacks. Ces mêmes flashbacks qui sont accompagnés par des effets spéciaux assez réalistes et des décors ayant l’air réel. Par contre, le rythme paraît un peu trop long à la fin du film mais rien de dérangeant.

Je recommande ce film, et je le recommande au cinéma car l’intrigue aurait pu être simple en partant de ce concept et même si les parties romances sont un peu chiante et que le rythme est quelque peu lent à la fin ; le récit et la mise en scène sont magnifiques.

Un film somptueux qui aborde autant la réflexion philosophique sur la vie, la magie, la fabrique des contes, que le faste possiblement engendré par le rêve qui, dans ce beau récit, se confond magnifiquement avec la réalité de l'héroïne... qui se permet de rester simple - jolis paradoxes.
J'ai vu et vais revoir ce film pour sa richesse visuelle et me lâcher aux émotions pratiquement bridées jusqu'à la fin du film.

Une très belle histoire d'amour entre 2 personnages attachants, sensibles et qui incarnent bien leurs rôles. J'ai ressenti beaucoup de mélancolie en regardant ce film.

Très bonne surprise pour ce conte qui m’a fait penser à Benjamin Button, belle musique et très beaux décors, il séduira les adeptes de belles histoires. A la façon d’un huit clos , la conversation entre ces deux très bons acteurs se laisse voir et écouter. Ne plaira pas a ceux qui chercheront un film d’action. Le film est lent, et sa narration fait penser à propos a un long rêve éveillé .

Une universitaire libère par hasard un génie qui lui raconte son histoire, dont l'origine remonte à l'époque du règne de Salomon et de la reine de Saba. Un conte envoûtant, poétique, onirique, mais jamais ridicule ou ennuyeux, porté par des acteurs extrêmement convaincants. Les thèmes de cette belle histoire sont l'amour, la mortalité de l'être et la nécessité pour les humains de raconter et de se faire raconter des histoires pour transcender leur existence. Un parfum de mille et une nuits.

Un film extrêmement surprenant, la bande annonce ne vend pas du tout ce qu'il est véritablement, et tant mieux. Pour son grand retour George Miller nous livre une véritable réflexion quasi philosophique dans la  première partie de son film, avec des visuels grandiose, il se transforme ensuite en une magnifique histoire d'amour, et c'est là pour moi que le film est le plus intéressant car enfin l'émotion nous atteint réellement, et bordel ce que c'est beau. On peut d'ailleurs trouver dommageable le choix de George Miller de ne pas avoir basé son film autour de cette amour, tant il aurait pu livrer une oeuvre ultra poétique (qui l'est déjà mais dans tout autre registre), voir mélodramatique. Mais franchement rien que de voir le père de la saga Mad Max réaliser un tel film, dans des contrées qu'il n'a jamais exploré, que ce soit dans le fond de son récit, et même visuellement, ça vaut le détour, encore plus quand on prend en compte le fabuleux jeu de rôle entre Tilda Swinton et Idris Elba.

Superbe fable sur le pouvoir de la narration, les mythes ancestraux, l’Amour et la solitude, George Miller (cinéaste aussi passionnant que peu prolifique, lui aussi est un génie qui ne sort pas souvent de sa bouteille…) nous embarque dans des séquences somptueuses, une histoire exotique et fantastique tenant en haleine, et de multiples réflexions sous-jacentes sur les dangers de l’intolérance, de l’auto destruction et du désir de toute puissance des Hommes. La réalisation est inventive, au service intégral du récit et visuellement superbe (couleurs, décors, placement de caméra, gestion des effets spéciaux…). Doté d’une excellente interprétation (autant par les deux mastodontes en tête d’affiche que par les multiples seconds rôles) et non dénué d’audace, ce film est un grand flacon d’ivresse à déguster, un immense geste romantique. Enlevez le bouchon et laissez flotter le génie.

Le film est une histoire bien écrite qui fait voyager dans les époques avec des décors majestueux, un humour british léché, et cela nous pousse à nous interroger sur la solitude.

Un beau moment de cinéma. Avec un réalisateur du talent de George Miller, on ne peut pas vraiment s'ennuyer.
Néanmoins, je ne suis pas totalement emballé, particulièrement par le dernier acte du film (quand on quitte la chambre). Le propos devient très appuyé et on perd, selon moi, la poésie et l'invitation à l'imagination qui étaient présentes.

Un très bon film fantastique réalisé par George Miller avec Idris Elda qui campe un djinn (génie) et la formidable Tilda Swinton

A mi chemin entre le film initiatique et les 1001 nuits de Sheherazade, le film a un côté onirique-rêve éveillé qui est très rare.
Avec une interprétation fantastique d'Idris Elba et Tilda Swinton, on est transporté pendant 2h sans avoir le temps de s'ennuyer.