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Un visiteur
5,0
Publiée le 17 novembre 2007
Encore une fois : quel film ! dans la lignée de Will Hunting, un très bon GVS. Ces deux long métrages ont beaucoup de points communs d'ailleurs...il manque cependant la musique du génie Elliott Smith, et c'est un peu tard qu'on entend la très belel mélodie Over the Rainbow Un film que j'adore vraiment !
Suite officieuse de "Will Hunting" (dont la filiation est actée par le caméo final de Matt Damon) avec lequel il partage beaucoup de thèmes (l’élévation sociale par le savoir, le communautarisme, l’échange avec un senior…), "A la rencontre de Forrester" ne manque pas de charme, rappelant même des productions telles que "Le Cercle des poètes disparus" qui semble aujourd’hui bien loin. Un film qui fait la part belle à la littérature et à la force de l’écriture prenait pourtant le risque d’ennuyer très vite le public. C’était sans compter sur le talent de conteur de Gus Van Sant, qui n’a pas son pareil pour retranscrire le quotidien de ses héros et leur environnement, et toute l’humanité de ses 2 personnages principaux avec le jeune prodige atypique (Rob Brown qui ne tombe ni dans le piège de la racaille, ni dans celui du génie malgré lui) et la légende vivante retirée de la vie publique (le classieux Sean Connery, formidable de justesse dans son dernier grand rôle). Comme pour "Will Hunting", le moteur du film réside dans la complicité qui va se nouer entre le vieil ermite et son "apprenti" ainsi que dans les difficultés que va rencontrer le jeune héros pour s’imposer dans un univers lui étant globalement hostile, en particulier à cause d’un professeur obtus (détestable F. Murray Abraham). Concernant ce dernier personnage, Gus Van Sant a l’intelligence de lui greffer un passé d’écrivain frustré permettant d’expliquer son comportement. Tous les personnages sont d’ailleurs écrits avec beaucoup de subtilité et de contradictions particulièrement crédibles (la tendance de Jawad à se retrancher derrière le racisme dont il serait victime pour expliquer ses problèmes, la peur panique de Forrester de sortir de chez lui pour des raisons au final assez lâches…), ce qui apporte beaucoup à la densité du récit. Pourtant, "A la rencontre de Forrester" reste inférieur de beaucoup à l’illustre "Will Hunting". La faute en incombe notamment au temps que met l’intrigue à démarrer suivi de nombreux trous d’airs narratifs, ce que les choix musicaux déroutants du réalisateur, visiblement amateur de jazz, ne vient pas arranger (les seuls morceaux dignes d’intérêt sont le "You’re so cool" piqué à "True Romance" et la reprise de "Over the rainbow "d’Iz qui arrive bien tard). J’ai trouvé en outre que l’arrivée finale de Forrester (soit la scène la plus attendue du film) n’était pas à la hauteur de mes espérances. Reste un joli film, imparfait mais précieux, sur l’importance de la littérature et le dernier film de Gus Van Sant avant sa série de productions auteuristes nettement moins accessibles ("Elephant", "Gerry", "Last days"…).
Oui, le scénario est proche de celui de Will Hunting. Oui, le sujet a déjà été traité mais ce film est vraiment bien réalisé. Certaines scènes tombent parfois dans la longueur, et l'histoire est prévisible d'avance mais cela n'empêche pas de se régaler de voir évoluer la relation entre Sean Connery et Rob Brown, égale à celle entre Matt Damon et Robin Williams.
Ce film vaut vraiment le coup, rien que pour voir que Sean Connery sait jouer à la perfection les ronchons.
Une comédie dramatique sur le thème de l'écriture, sujet très présent dans le cinéma actuel, qui fait appel à un tandem attachant composé du vétéran Sean Connery et du jeune Rob Brown, pour en partie critiquer le système littéraire contemporain, allant à l'encontre des passions des étudiants. Et malgré le fait que cette critique contienne de grosses ficelles (on retrouve par exemple F. Abraham Murray abonné une fois de plus aux rôles de méchants), l'histoire d'amitié n'est pas mal du tout et le film se laisse regarder sans déplaisir.
Un connery très émouvant et touchant, le jeune Brown s'en sort très bien et colle parfaitement au role. Un film de qualité accompagné d'une BO qui l'est tout autant!
Bon et assez beau film qui mériterait sans doute 2 étoiles si seulement le cinéaste n'était pas Gus Van Sant et si seulement il n'avait pas voulu faire un "Will Hunting2"... On a connu Gus Van sant plus inspiré et notamment dans la mise en scène qui est ici très académique et ennuyeuse. Sean Connery joue bien mais n'est-ce pas un énième rôle habituel de cynique dégoûté par la vie ?! Bref ce n'est pas mauvais mais rien d'original, une vieille soupe loin du bon potage.
Pour qui a déjà vu Will Hunting, ce film laisse la désagréable impression que Gus Van Sant s'est laissé aller à la facilité du copier-coller. Mais de là à en faire un mauvais film...
A la rencontre de Forester est à l'image de sean Connery : sobre, classe et doté d'une touche d'humour certaine. Il s'agit d'un très bon film, plein de bons sentiments et moralités. Un bémol cependant : La happy end hollywoodienne, peu vraissemblable. Mis à part ce film permet de passer un très bon moment!
Fim émouvant sur la rencontre de deux personnes passionées par la littérature et surtout l'écriture ou comment un écrivain oublié va reprendre goût à la vie en enseignant l'écriture à un futur écrivain qui n'a pas le même parcours que lui, tout cela dans une société qui n'as pas toujours le bon rôle. Les acteurs sont excellents et la réalisation va de même que le film c'est à dires sobre et toiut en retenu. Très beau!
Un petit film assez touchant mais dégoulinant d'une bonté trop peu crédible pour peu qu'on s'y penche sérieusement. Des acteurs de talent mais aussi un réalisateur extraordinaire qui ne démontre pas ici le millième de ses capacités. Mignon mais maladroitement mené...
Gus van Sant construit depuis toujours une oeuvre, les enfants. Et c'est vraiment étrange qu'on hurle au génie sur Gerry ou Elephant (qui sont des grands chefs d'oeuvre, entendons-nous bien), et pas sur Will Hunting ou le magnifique Finding Forrester.
On croit qu'on va assister au énième film sur le gamin qui sort de sa zone pour monter les échelons, voire à un discours moralisateur et passable sur l'écriture. Mais le sujet est bien loin de tout ça. On assiste simplement à une réflexion vraiment profonde, bien que formelle, sur le contact, sur les corps, sur les "hommes entre eux". Un manifeste pour l'importance du physique par rapport à l'intellect.
Et bien sûr, c'est aussi un film sur le contact homo. Les scènes de basket, c'est bien simple, on dirait du Chéreau. Quand est-ce que quelqu'un sera assez intelligent pour passer à Van Sant une commande d'un film sur le sport? Van Sant est un cinéaste physique, qui fait passer ses soucis esthétiques avant tout par le corps, le mouvement, la danse, le contact, le choc. Le sujet du film n'est pas du tout l'écriture, pas du tout les rapports de la banlieue avec l'élite, pas du tout la transmission inter-générationnelle, pas du tout la difficulté d'être noir dans un monde de blancs... Le sujet, c'est comment reconnaitre sa part d'être physique, comment affronter les autres corps, comment réussir à ne pas s'isoler, à ne pas couper le contact?
Les scènes sont énormes, pratiquement toutes (avec une baisse de régime sur la fin, ok). Et c'est loin d'être le film le moins formel du gars Van Sant. Au contraire : la caméra est vraiment virtuose, de façon moins voyante que dans la trilogie récente, mais c'est un pur plaisir de la voir au plus près des souffles, des gens, des gestes.
Ah oui, et un truc important quand même : Sean Connery est bon...
Une belle histoire, qui relate avec simplicité les relations et l'amitié qui se noie entre Jamal, un jeune étudiant surdoué, mais noir et originaire du Bronx, donc forcément confronté à des barrières, et Forrester, un vieux gregnard et illustre écrivain, interprété de main de maître par Sean Connery. Un joli film...
il s'agit du long-métrage le plus académique de gus van sant. du classique loin des leçons de mise en scène que sont "my own private idaho" ou "elephant". mais ne boudons pas notre plaisir, le scénario est brillant et la reflexion qui imprègne le film est bien celle d'un très grand artiste. sean connery prouve une fois n'est pas coutume que c'est lui le plus grand.
Après "Will Hunting", voila que Gus Van Sant nous ressert une nouvelle histoire de gamin surdoué à problème, incompris et rejeté, mais qui va trouver la paix avec lui-même grâce à une rencontre. Ouairf Déjà que "Will Hunting" jouait un peu trop la carte du mélo au point den devenir nian-nian, cette "Rencontre de Forrester" senlise dans les mêmes circonstances. On a carrément limpression de revoir le même film ce qui est véritablement énervant. Autant dire quon sagasse très vite de ces considérations pompeuses entre pseudo-intellectuels frustrés et incompris. En somme, cest un doux euphémisme que de dire que Van Sant nest pas ici dans sa meilleure période.