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mistermyster
56 abonnés
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3,5
Publiée le 2 avril 2023
L'un des derniers films de Sean Connery, qui a su s'imposer ces dernières décennies comme une valeur sure du box office, après l'interprétation de son personnage emblématique de J.Bond, il a toujours cette présence charnelle avec la caméra, son charisme est toujours intact et ce rôle de mentor lui va comme un gant. Et pourtant, ce n'est pas de lui que le film traite, non, il est plus axé sur un ado, un jeune de Brooklyn qui a un talent inné, et on nous donnera une perspective de ses possibilités d'évolution. Même si l'ascenseur social s'offre à lui, il y a toujours les différences de classe, le talent ne suffit pas dans cette société. God Bless América et ses petits génies, oui, mais voilà, comment un jeune des quartiers pauvres peut avoir autant de talent, l'incrédulité d'un professeur et sa frustration va remettre en cause les qualités du jeune. Le film est agréable, un rien bavard, mais il ne tombe pas dans le cliché des gangs, de la violence des quartiers, non ici, on cultive la différence et les choix que nous sommes amenés à faire pour vivre et survivre. Le duo entre le mentor et le jeune sont aussi sympathique, mais on peut regretter que sur un film qui parle d'écriture, il n'y ai pas de scènes qui offrent de belles preuves d'amour aux mots. On attend cette fameuse scène de confrontation entre le mentor et le professeur, comme dans ses films de procès où, l'on se délecte des joutes verbales des avocats, mais on est vite déçu, point de grandes envolées lyriques. Au lieu de cela, on nous propose des plans sur les visages, la parole couverte d'une musique souffreteuse, et de deux trois mots pour remettre au cœur de la scène le jeune prodige. Cette scène est à l'image du film, elle se veut bien pensante mais sans réelle risque ni saveur. Alors sans être déplaisant, le film ne tire jamais le meilleur de son histoire, il survole son sujet, nous donne matière à espérer, et nous laisse sur notre faim.
Gus Van Sant nous offre un très beau film. L'histoire d'une amité entre un ado noir du bronx et un écrivain célèbre qui vit reclus dans son appartement. Ces 2 êtres qui ont comme point commun l'amour de l'écriture vont apprendre à se connaitre et à s'apprécier. Chacun apportera à l'autre quelque chose d'important. Sean Connery est absolument parfait dans son rôle (qui est son avant dernier rôle au cinéma) et le jeune Rob Brown est d'un naturel désarmant. A Voir.
Je rejoins la majorité des personnes en attribuant également une très bonne note à ce film. Il n'a, à première vue, rien d'extraordinaire et demeure loin de certains films cultes. Pourtant, il y a tout pour en faire un film mémorable, hors du commun et qui parle à n'importe qui. Cette histoire d'amitié résonne encore plus chez moi qui suis un amateur d'écriture et qui ait été touché par quelques répliques, quelques passages de ce film. Le duo fonctionne bien, le scénario également, le film n'ennuie pas !!
Un beau petit film de Gus Van Sant. Le scénario fait une sorte de mélange entre Will Hunting et Le Cercle des Poètes Disparus, mais il manque un petit quelque chose. Sean Connery est excellent dans le rôle du vieil écrivain solitaire et Rob Brown livre une bonne prestation dans le rôle de Jamal, un garçon qui a deux passion le basket-ball et l'écriture. Avec de bons seconds rôles : F. Murray Abraham, Anna Paquin, Michael Pitt et Matt Damon qui fait un caméo à la fin du film.
Copier/coller de son précédent film Will Hunting mais en nettement moins bon. Gus Van Sant qu'on a connu plus inspiré realise clairement un film de commande. C'est un peu facile, telephoné et les acteurs n'ont pas l'air très inspirés mais ça se regarde bien malgré tous ses petits défauts.
Suite officieuse de "Will Hunting" (dont la filiation est actée par le caméo final de Matt Damon) avec lequel il partage beaucoup de thèmes (l’élévation sociale par le savoir, le communautarisme, l’échange avec un senior…), "A la rencontre de Forrester" ne manque pas de charme, rappelant même des productions telles que "Le Cercle des poètes disparus" qui semble aujourd’hui bien loin. Un film qui fait la part belle à la littérature et à la force de l’écriture prenait pourtant le risque d’ennuyer très vite le public. C’était sans compter sur le talent de conteur de Gus Van Sant, qui n’a pas son pareil pour retranscrire le quotidien de ses héros et leur environnement, et toute l’humanité de ses 2 personnages principaux avec le jeune prodige atypique (Rob Brown qui ne tombe ni dans le piège de la racaille, ni dans celui du génie malgré lui) et la légende vivante retirée de la vie publique (le classieux Sean Connery, formidable de justesse dans son dernier grand rôle). Comme pour "Will Hunting", le moteur du film réside dans la complicité qui va se nouer entre le vieil ermite et son "apprenti" ainsi que dans les difficultés que va rencontrer le jeune héros pour s’imposer dans un univers lui étant globalement hostile, en particulier à cause d’un professeur obtus (détestable F. Murray Abraham). Concernant ce dernier personnage, Gus Van Sant a l’intelligence de lui greffer un passé d’écrivain frustré permettant d’expliquer son comportement. Tous les personnages sont d’ailleurs écrits avec beaucoup de subtilité et de contradictions particulièrement crédibles (la tendance de Jawad à se retrancher derrière le racisme dont il serait victime pour expliquer ses problèmes, la peur panique de Forrester de sortir de chez lui pour des raisons au final assez lâches…), ce qui apporte beaucoup à la densité du récit. Pourtant, "A la rencontre de Forrester" reste inférieur de beaucoup à l’illustre "Will Hunting". La faute en incombe notamment au temps que met l’intrigue à démarrer suivi de nombreux trous d’airs narratifs, ce que les choix musicaux déroutants du réalisateur, visiblement amateur de jazz, ne vient pas arranger (les seuls morceaux dignes d’intérêt sont le "You’re so cool" piqué à "True Romance" et la reprise de "Over the rainbow "d’Iz qui arrive bien tard). J’ai trouvé en outre que l’arrivée finale de Forrester (soit la scène la plus attendue du film) n’était pas à la hauteur de mes espérances. Reste un joli film, imparfait mais précieux, sur l’importance de la littérature et le dernier film de Gus Van Sant avant sa série de productions auteuristes nettement moins accessibles ("Elephant", "Gerry", "Last days"…).
Généralement négligé par les laudateurs du grand Gus Van Sant, soit parce qu'il constitue un copié-collé étonnant du plus connu "Will Hunting", soit parce qu'il fait partie de la veine plus commerciale, plus rangée de l'auteur, "Finding Forrester" est néanmoins un petit bijou, un objet de pur plaisir cinématographique. Parce que - et on le sait - Van Sant n'a pas son pareil dans le cinéma US pour filmer les corps et les visages des adolescents et des jeunes adultes - ici, black, ce n'est pas si courant dans sa filmographie. Parce que, en quelques plans "documentaires", il fait souffler sur le scénario conventionnel du film un vent de vérité comme peu de réalisateurs savent le faire. Parce que, face au monstre sacré incontournable qu'est Sean Connery, il place un jeune acteur qui lui donne du fil à retordre, parfaite mise en abyme du sujet du film (la transmission, le mystère de la création) : grâce à cette idée toute simple mais puissamment travaillée, "Finding Forrester" fonctionne tout aussi parfaitement au second degré - on regarde deux acteurs "vivre" le scénario de la transmission - qu'au premier. Parce que, comme Van Sant, nous sommes éblouis par le génie artistique (Salinger est ici le modèle, comme Kurt Cobain le sera plus tard), quel que soit l'état de l'être humain qui en est le dépositaire, et que, face à ce mystère, Van Sant ne prétend jamais en savoir plus que nous, et nous épargne toute "révélation". Parce que "Finding Forrester" est aussi un "feel good movie", et que cela ne se refuse pas.
Le film de Gus Van Sant souffre de cette suffisance, de cette tendance à la facilité qui pousse parfois de grand réalisateur. Sans renier la qualité technique (musique concordante, acteurs crédibles), le scénario reste convenu mais prenant. Un divertissement de qualité.
Sur une trame quasi similaire à "Will Hunting", GVS reprend le thème de l'ado surdoué de la banlieue en s'intéressant ici à la littérature plutôt qu'aux mathématiques. Sean Connery reprend le rôle de Robin Williams pour jouer le guide qui va permettre à cet élève de briller. Bref beaucoup trop de ressemblances pour outrepasser son précédent succès et même si la réalisation est impeccable, le scénario manque d'émotion et il n'y a que F.Murray Abraham en prof sadique qui m'a interpellé mais ça reste un joli film...
Un film poussif, au scénario aussi éculé qu'improbable, accumulant les clichés à un rythme presque effrayant sur le thème du "génie génial qui ne veut pas de son don mais va finir par trouver sa voie auprès d'un mentor". Alors oui il y a Sean Connery, oui le jeune acteur était très bien, mais sinon que c'est prévisible et bien-pensant...
Enième film coming-of-age entre un jeune défavorisé mais très intelligent et voire même surdoué et un vieux briscard un peu fatigué et hors du coup mais qui va l'aider à se transcender, même si leurs relations ne seront pas toujours amicales... Ca vous rappelle quoi? Will Hunting réalisé par ce même Gus Van Sant? Oui, certes. Mais ce film, ce Finding Forrester possède sa propre identité diégétique, en se passant à New York au lieu de Boston, et que Sean Connery n'est pas un psychologue mais un écrivain, double du romancier J.D. Salinger. Le scénario écrit par Mike Rich est tout à fait excellent, justifiant tout à fait sa longueur pour nous imprégner du quotidien de Rob Brown, jeune du Bronx, qui ne vit ni dans la misère ni dans la délinquance, juste simplement dans une fac assez défavorisée et sa rencontre avec ce vieil écrivain bourru. La musique du film est parfaitement dans le ton, composée par Bill Frisell avec la participation de Herbie Hancock, et les acteurs sont vraiment bons, Sean Connery et Rob Brown évidemment, mais surtout les seconds rôles comme Busta Rhymes, Fly Williams, Michael Pitt ou encore Matthew Noah Wood sans oublier l'excellente Anna Paquin. Un excellent film, s'il n'avait été précédé par Will Hunting. Mais il a quand même ses propres qualités.
Une histoire magnifique de partage entre un ancien cultivé voulant partager son savoir et un jeune homme plein de potentiel intelectuel maius qui se focalise sur le sportif. Cette étrange relation obnubile parfaitement les 2 personnages et est rretranscrit de très belle manière par des plans émouvants. Le personnage de Sean Connery nous rappel étrangement J. D. Salinger. Est ce un souhait du réalisateur de vouloir epéré une telle histoire avec ce romancier qui se cloitre depuis tant d'année?
Ce Gus Van Sant est dans la même lignée de Will Hunting. Avec un garçon qui a son mal de vivre mais qui est un génie, avec un sage qui va l'aider à éveiller ce génie, on arrive à bien s'intéresser à son histoire qui est bien construite. C'est du Gus Van Sant, donc ça reste un très bon film tant au niveau mis en scène qu'au niveau du scénario.
C’est le genre de film que Gus Van Sant devrait faire plus souvent. Proche de "Will Hunting" par son scénario, "A la recherche de Forrester" suit un lycéen dans son parcours pour devenir quelqu’un et surtout pour sortir du Bronx, il sera aidé par un ermite qui lui ouvrira de nouveaux horizons. Au casting on peut retrouver Sean Connery une nouvelle fois impeccable dans le rôle du mentor mais aussi la découverte Rob Brown très bon dans son rôle. Une histoire belle et forte qui convient parfaitement au style de son réalisateur maintenant devenu spécialiste pour mettre en scène les relations humaines qu’elles soient amicales ou amoureuses mais également quand elles touchent l’adolescence. Certains trouveront d’ailleurs cette histoire un peu trop guimauve et c’est leur choix personnellement j’ai trouvé ce film très épanouissant et ce malgré les 2h16 qui peuvent en rebuter plus d’un mais elles ne se remarquent même pas. "A la recherche de Forrester" est un excellent Gus Van Sant doté d’une simple et bonne histoire mais surtout d’un casting compétant, à conseiller aux fans du réalisateur.
"A la rencontre de Forrester" offre à Gus Van Sant le soin d'une réalisation très réussie mêlant drame et comique. En effet, la mise en scène est juste, le scénario est entraînant et l'histoire jouit de personnages convaincants. Ces derniers sont incarnés par de très bons acteurs dont un Sean Connery parfait. Ainsi, le film est divertissant, captivant et attire l'intérêt du public.