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traversay1
3 558 abonnés
4 856 critiques
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2,5
Publiée le 1 août 2019
Les femmes ont bien changé de nos jours et fragilisent les hommes, ces pauvres créatures. C'est sur cette idée, rebattue depuis quelques années, que s'appuie L'ospite, le deuxième film de Duccio Chierini, après L'éveil d'Edoardo, récit adolescent celui-là, pas follement original mais plutôt drôle et enlevé. L'ospite est censé être une comédie mais le ton est plutôt doux/amer alors que son héros, proche de la quarantaine, doit faire face à une rupture sentimentale. Un dur voyage pour notre homme, qui erre d'un canapé à l'autre et s'aperçoit que les couples proches, y compris celui de ses parents, ne sont guère mieux lotis. Bien que les dialogues soient corrects, le film sombre un peu dans l'apathie avec une mise en scène sans énergie et une direction d'acteurs somnolente. Ce qui est ennuyeux, en définitive, c'est de n'avoir à notre disposition qu'un regard univoque, très masculin, sur la configuration moderne (?) du couple et de l'amour, laquelle se voit de plus en plus liée au travail et aux contingences financières. On est bien loin dans L'ospite des comédies italiennes de la grande époque, plus aventureuses dans la forme et le fond, qui n'hésitaient pas à remettre en cause certains fondements de la société et à user d'un humour au vitriol. Adepte d'une manière plus calme, cherchant à sonder l'intimité de ses personnages, Duccio Chiarini ne semble hélas pas capable de hausser son niveau à des hauteurs plus respectables.
Guido, la trentaine bien entamée, aimerait avoir un enfant. Mais Chiara, son amie, n’en veut pas. Pire, elle veut rompre avec Guido qui prend la porte. Il trouve à s’héberger chez ses parents qui forment un vieux couple acariâtre. Il passe beaucoup de temps avec ses amis. Dario vient de rencontrer Roberta, une séduisante cardiologue. Quant à Lucia, qui vit en couple avec Pietro et attend de lui un second enfant, elle confesse à Guido être amoureuse d’un autre homme.
"L’Ospite" (en français : « L’Invité ») choisit de traiter du thème rebattu de la crise de la trentaine d’un point de vue masculin. L’originalité n’est pas immense, si ce n’est que le héros, Guido, se retrouve, au début du film dans un état d’esprit qu’on prête plus souvent aux femmes de cet âge : le désir contrarié de p/maternité.
"L’Ospite" passe en revue les différentes stases de la crise de la quarantaine : Guido vit une rupture, Dario n’arrive pas à choisir entre les deux femmes qu’il aime, Lucia est déchirée entre le cœur et la raison. Tous sont plus ou moins indécis. L’Ospite oscille entre plusieurs genres sans en choisir un. C’est une comédie pas vraiment drôle, une réflexion trop bavarde et pas très originale sur les vicissitudes de la vie amoureuse. À le voir, on aspirerait presque à avoir soixante ans pour connaître enfin la sérénité ronchonne que vivent les parents de Guido, le couple le plus aimant du film.
Rien de follement original ni de vraiment accompli, mais une tendresse mélancolique, quelques situations saugrenues osées et une narration indolente qui ne manque pas de charme.
Ce film est incroyablement nul. Je n'avais jamais vu un film aussi mauvais de toute ma vie. J'espère que c'est le dernier film que ce réalisateur fera, l'argent peut être utilisé beaucoup mieux. C'est le plaidoyer d'un homme médiocre qui exige de sa petite amie la même médiocrité et qui tente de l’emprisonnée dans la précarité dans laquelle il se conforte. Un homme qui ne cherche rien, qui n'a pas d'ambition et qui vole quand même les opportunités ds femmes avec plus d'ambitions et plus de talent que lui. Ce film est tout simplement le reflet d'une société amèrement misogyne et ne saurait être vu que comme un nanar. Ne dépensez pas votre argent pour voir un tel film, aller voir autre chose plutôt.