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Malevolent Reviews
999 abonnés
3 207 critiques
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3,0
Publiée le 4 mai 2013
Très bien écrit, bien réalisé malgré son faible budget et à l'excellente interprétation, la petite perle Ginger Snaps est une indéniable surprise. Car au-delà du simple teen-movie horrifique, le long-métrage de John Fawcett met en avant un scénario original, basé sur les problèmes de l'adolescence féminine, ce passage de l'enfance à l'âge adulte mêlé à la transformation d'un être humain au préalable fragile en un animal bestial... Ginger, c'est la magnifique Katharine Isabelle, ici parfaitement dirigée, contrastant son physique avantageux à celui de sa sœur, interprétée par l'intrigante Emily Perkins (une révélation). Nous découvrons donc leur rivalité naturelle, l'une restant réservée pendant que l'autre va s'ouvrir à une sexualité plus ouverte, sa métamorphose lycanthropique la poussant non seulement à user de ses charmes pour tomber les garçons mais aussi pour les dévorer par la suite. Avec un tel scénario, impossible de ne pas résister à consommer ce petit bijou bien loin des productions du genre, alors niaise et sans saveur. De plus, maquillages et autres effets gore sont ici bien réalisés et ce, malgré la créature finale quelque peu ratée (manque de moyens oblige), demeurant toutefois crédible dans le contexte. En somme, Ginger Snaps est une belle histoire d'amour entre sœurs qui relève le niveau et offre une nouvelle génération de teen-movies, cette fois-ci excellente.
Au début, ce film et ses deux actrices principales ne paient pas de mine mais petit à petit on se laisse séduire et prendre par le fil de l'histoire. Même si il a des défauts ce film reste dans l'ensemble assez prenant, et malgré que la mise en scène soit modeste elle est quand même bien réussie.
Ginger Snaps a recours à la lycanthropie comme Carrie au bal du diable à la télékinésie, soit dans un traitement horrifique de l’adolescence pour une fille devenant femme. L’intérêt de l’œuvre de Fawcett réside dans sa posture de rivalité entre sœurs, déclinant ainsi la thématique de Brian de Palma autour de l’enfant unique. Car si Carrie faisait de la maternité et de son ancrage religieux l’origine de tous les maux, Ginger Snaps évite cet écueil – ou ce qui serait devenu écueil – pour proposer le schéma inverse : la mère se demande d’ailleurs à un moment donné ce qu’elle a fait de mal. Rien, assurément ; car le mal vient de ses filles et de nulle part ailleurs. Ainsi le loup-garou fauché par la camionnette n’est-il qu’un leurre, point de départ d’une vaste métaphore filée de la dépendance affective et jalouse qui unit deux sœurs dans un même combat pour l’émancipation : l’une se sent brimée par son modèle, l’autre appesantie par son disciple. Dans cette interdépendance malsaine interviennent les règles, c’est-à-dire subitement le sevrage au terme duquel la sœur se sera détachée de sa jumelle pour vivre sa vie. Ginger Snaps déplace le mythe du loup-garou, plutôt le détourne pour en faire la base d’une réflexion poussée et audacieuse sur les rivalités entre êtres du même sang et du même sexe. Féministe en tout point, radical dans l’action, le film tire profit de son petit budget pour construire l’angoisse d’ailleurs pensé comme vaste crescendo, modère ses effets pour un résultat d’autant plus réussi. Malgré un schéma médian conventionnel, le long-métrage de John Fawcett fascine sans ennuyer, réserve quelques scènes à la violence déstabilisante, apporte un vent de fraîcheur doublé d’une vision pertinente et intelligente d’un mythe du cinéma d’horreur ici non réécrit mais réinvestit au service d’un regard plein de justesse sur un âge de transformation fondamental : l’adolescence.
Ginger snaps est un film qui m’a heureusement surpris. J’avais franchement des craintes au début, avec un sujet archi-rabâché (et dans des films de qualités), et un milieu adolescent dans lequel il y a pas mal de nanars ou de navets. Pourtant ce métrage parvient à se distinguer et à se montrer tout à fait agréable. D’abord je dirai grâce à ses personnages et à ses actrices principales. Celles-ci portent le film sur leurs épaules et se montre redoutables d’efficacité. Très convaincantes dans des rôles à l’écriture complexe, elles donnent plus d’une fois de la crédibilité à des scènes qui auraient pu virer au vinaigre. Le reste du casting est néanmoins plus faiblard, voir très quelconque. Le scénario est très bien trouvé. Ne surjouant pas le spectaculaire (du fait de moyens limités), le réalisateur se débrouille avec un scénario parfaitement ciselé qui s’intéresse avant tout aux relations entre les deux personnages principaux, aux conséquences de la lycanthropie, et jette avec réalisme un regard sur la détérioration d’une condition humaine. C’est rondement bien fait et bien mené, et si au début Ginger snaps ressemble un peu à La main qui tue, avec son humour noir, peu à peu on glisse vers un film beaucoup plus cru, austère et sombre. La fin est d’ailleurs bien trouver. A noter qu’il y a malgré tout quelques bonnes séquences d’action, et que le film s’avère assez rythmé, et dans tout les cas jamais ennuyeux. Visuellement le film est un peu inégal. Sa photographie est un peu décevante, trop banale et passe partout. Ses décors ne sont pas mauvais, mais il ne faut pas s’attendre là non plus à un travail très soigné. La mise en scène par contre est excellente. Elle se permet de très bon effets, elle est dynamique et fluide à la fois, et donne de l’allure aux scènes d’action, compensant autant que possible des effets spéciaux artisanaux. De ce coté là Ginger snaps s’en tire d’ailleurs plutôt honorablement. La créature faite à l’ancienne (elle peut rappeler par certains aspects Hurlement) n’est pas laide du tout bien qu’elle apparaisse peu. Les effets horrifiques sont assez réussis, par contre il ne faut pas s’attendre à un film très violent de ce coté là. Au final Ginger snaps mérite une note tout à fait correcte, un peu rehaussé du fait du budget ultra-serré dont il disposé pour réaliser ses ambitions. Très solidement interprété, doté d’un scénario qui à mon sens donne un coup de jeune au mythe du loup-garou (et pas seulement parce qu’il se passe chez les ados), bien rythmé, doté d’une très bonne mise en scène, ne se ridiculisant absolument pas du point de vue de ses effets spéciaux ou effets horrifiques, il vaut le coup. A voir.
Pas vraiment un chef-d'oeuvre, mais vu le maigre budget ça le devient! et pas que! la performance des deux actrice surtout Emily Perkins, alias : "Brigitte"spoiler: , dans le rôle de la petite sœur, qui au début est protégé par sa grande soeur et qui devient, après l'infection de cette dernière, celle qui va la protéger . Les personnages sont intéressants et très originaux pour un film de loup-garou, l'histoire est pleine de rebondissement, le loup-garou super moche, rien à voir avec les mièvreries à l'eau de rose. Rien n'est beau, ni super-flue, on n'y croirait presque et on en redemande plus! ah! heureusement y a le deux et puis le trois! ;p bonne éclate!
Ginger et sa sœur Brigitte partagent d'étranges fantasmes morbides, elles mettent en scène leur mort et provoquent les élèves de leur lycée. Une nuit, Ginger est attaquée par une créature monstrueuse, c'est le début d'une métamorphose inexorable en une bête assoiffée de sang, de sexe et de violence. La nouvelle référence du film de loup-garou ! L'intrigue est sans faille, le suspens à son apothéose. Le casting mêle charme et efficacité avec Mimi Rogers et Kris Lemche. Une séléction officielle au Festival Fantastique de Gérardmer amplement méritée. En tout cas pour moi c'est le meilleur film de loup-garou depuis ''Le Loup-garou de Londres''.
Ginger Snaps fait partie de la liste restreinte des films de lycanthropes vraiment réussis. Cette réussite, on la doit en grande partie à l'interprétation bluffante des deux actrices principales Emily Perkins et Katharine Isabelle. Métaphore de la puberté et de tous les changements physiques et psychologiques qui en découlent, ce film est très efficace aussi bien dans son propos (la caricature est soigneusement évitée) que dans sa mise en scène (l'ensemble est rythmé et les effets spéciaux à l'ancienne sont très sympas).
Bon c'est vrai que le loup garou final est un peu tiré par les cheveux, mais ce film est tout simplement Excellent ! La performance des 2 actrices principales est fabuleuse. On se laisse envouter durant tout le film, bref Génialissime, que dire de plus...
Un sympathique film de loup-garou peut-être que si je l'avais vu il y a 15 ans la note aurait été plus élevée, mais en 2015 le film est pas mal sans plus. Il y a quand même de bonnes choses dans ce film, l'histoire est bien développée avec au départ ces deux filles très attirées par tout ce qui touche à la mort, la parallèle que met en place le réalisateur est intéressante entre le fait de devenir une femme et la transformation en loup-garou, il y a aussi un bon travail de make-up et Katharine Isabelle était déjà talentueuse à l'époque. Un film à découvrir pour tous les fans du genre.
Il est certes évident que "Ginger Snaps" ne fait pas partie des films de loups garou des plus connu. Cependant, c'est grâce à internet que la réputation du film s'est vite fait entendre et a attiser la curiosité de beaucoup.
Le film nous précipite dans une ambiance glauque, forte et froide (la succession de photos de suicides divers et variées dans lesquelles les deux soeurs se sont mises en scène en guise de générique de départ). Par la suite, la photographie préserve cette atmosphère grâce à l'utilisation intelligente du numérique. Le jeu des actrices, Emily Perkins et Katharine Isabelle y participent grandement aussi. L'interprétation des seconds rôles excellente aussi, particulièrement celle de la mère par Mimi Rogers insistant sur l'incompréhension entre les ados et les adultes.
Malgré, son faible budget, le réalisateur et l'équipe technique a eu l'intelligence de n'utiliser que des effets spéciaux en animatronique, ce qui donne un réel charme au film, amplifiant l'ambiance réussie du long métrage. Ajoutez à cela, de bonne effusion d'hémoglobine...
Bref, "Ginger Snaps" s'avère être un très bon film et une bonne surprise grâce à un scénario astucieux au service des contes lycanthrope, tout cela, appuyé par des images froides et brutales. Dommage cependant que le film perd légèrement son "charme" dans la dernière demie heure, devenant presque trop classique ...
Un film de loup garou avec un point de vue de traitement original. Les deux actrices sont très bien dans leur rôle, il y a une bonne progression dramatique. On pourra regretter l'ambiance "teenage" parfois pesante et la longueur de la dernière scène, ainsi que le final peu clair, et puis on se demande ce que sont devenus certains personnages secondaires
Je l'avais trouvé bien à sa sortie, mais aujourd'hui, je dois reconnaître qu'il est davantage destiné aux ados qui apprécient les loups-garou. C'est toujours assez bien fait mais plus ennuyeux avec les années et je n'ai pas vu d'humour, dommage, ça aurait pu le faire :)
11.5 / 20 Alors j'ai toujours eu au fond d'une étagere la trilogie ginger snaps et je n'avais jusqu'à présent jamais regardé ! Certainement pour une histoire d'attirance et j'avais sur quelques points raison ! Mais en même temps c'est pas detestable ! Les actrices jouent bien ! Le scénario est bien construit ! Mais c'est loin d'être assez rythmé pour me plaire ! Je préfère un bon jennifer's body bien moderne ! La vieillesse de ce film ce fait vite ressentir ! Alors ça me donne pas vraiment envie de voir les deux autres a cause des longueurs ! Mais je vais quand même vite m'y mettre . C'est limite divertissant c'est vrai mais c'est tous juste regardable . Donc a voir les deux autres , et celui ci pour moi n'est pas un bon film ! C'est juste un long métrage regardable avec une bonne histoire et deux , trois rebondissements mais ça s'arrête la ! Mais vu la fin je vais vite regardé les deux suivants .