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    Requiem pour un massacre
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    4,3
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    177 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Excellent film relatant de l'intérieur la shoah par balle. Permet de mieux comprendre de livres comme les bienveillantes par exemple.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2018
    Réalisé de main de maitre par un réalisateur un peu oublié, hormis ce film. Certaine scène sont presque insoutenable tant que c'est fait avec réalisme.
    peter W.
    peter W.

    44 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    Le film avance comme un roulot compresseur dans l' horreur de la guerre, amenant le jeune héros aux frontières de la folie. La réalisation est caractéristique des productions de l' urss mais sans véritable propagande, On retrouve ainsi malgré tout des moments de poésies et d'humour mais aussi quelques lourdeurs.
    X  M.
    X M.

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2018
    amener le cinéma à un tel niveau est inimaginable. quelle expérience ! quelle intensité ! quelle beauté ! tout y est réussi et magnifié. onirique et réaliste. humaniste et destructeur. l'amour et la haine. la folie et la conscience. le film fait évoluer son personnage de manière tragique. et quelle technique de cinéma! des plans séquences au cordeau, une photographie éblouissante et une mise en scène parfaite. un tournage dantesque. de tous les films de guerre celui ci est sans doute le plus jusqu'au boutiste, le plus beau, le plus dur. celui qui laisse le spectateur dans un autre monde même 30 min après son long plan de fin. une merveille absolue !
    Davynch Lid
    Davynch Lid

    1 abonné 84 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2017
    1984, c'est le titre d'un bouquin de George Orwell, mais c'est également la date où un certain Elem Klimov livrait le film phare sur la seconde guerre mondiale. A travers les yeux de Fliora, le spectateur découvre l'étendue du chaos qui règnait alors en Union Soviétique. Les mots me manquent pour essayer de décrire l'impact que peut avoir ce film dans le coeur du cinéphile. Ce chef d'oeuvre est capable de s'introduire dans vos connexions neuronales et d'y injecter le véritable sentiment du dégoût. Klimov nous enseigne l'aversion de la guerre à travers une représentation plus que réaliste des évènements. De chaque plan se dégage une odeur de charogne où la folie des hommes donne le vertige. Dans cette apocalypse presque irréelle, l'Homme tente de survivre dans un monde devenu fou. Fliora est le témoin de cette démence guerrière qui s'insinue en lui comme un poison. La caméra de Klimov traîne dans la boue, colle aux basques de soldats aux regards vitreux et s'envole dans les airs pour nous tendre le reflet nauséabond de ce qui semble être l'enfer. La réalisation de Requiem prend le spectateur à la gorge et lui offre le grand spectacle de la mort. Un show sanglant et poussiéreux traversé de moments lumineux où seule la poésie permet de reprendre son souffle. Ce voyage au bout de la nuit soviétique enfonce la tête du spectateur dans les tripes encore tièdes des victimes de la guerre. Klimov ne veut pas que l'on se dérobe face à la vérité : il nous révèle l'indicible. Ce cauchemar éveillé utilise à la perfection la puissance évocatrice du cinéma. Par sa virtuosité technique, Klimov nous donne à voir, à entendre et à comprendre. "Va et regarde" comme il est indiqué sur l'affiche.
    Eprouvant, bouleversant, surpuissant...Le Cinéma dans toute sa splendeur. Accrochez vous, l'expérience en vaut largement la peine. Note : Le film est également connu sous le nom de Come And See. A ne surtout pas regarder en VF, la voix de Fliora étant assurée par le doubleur d'Arnold de Arnold et Willy.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    140 abonnés 2 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2017
    Un film âpre tant visuel que sonore qui mise beaucoup sur l’expression faciale de son héros qui vieillit peu à peu.
    Jerome G.
    Jerome G.

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2018
    Ce n'est pas un film, ce n'est pas un documentaire, c'est une plongée, une immersion sans protection dans l'abject, la folie, les atrocités de la guerre.
    Pas de héros, pas de monstres, si ce n'est le spectateur qui se verra partagé entre sa prouesse et son voyeurisme condamnable.
    Pour certains rescapés des Einsatzgruppen cette fresque que nous a dressé Elmer Klimov restera l'une des plus fidèle de ces années
    Au plus proche de la réalité une immersion dans l'atroce
    py314159
    py314159

    2 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mars 2017
    Les nazis en Biélorussie. L'absurdité de la guerre à travers le regard d'un adolescent. Très dur, notamment la deuxième partie du film.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    106 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 janvier 2017
    Un film incroyablement confus et brouillon autant sur son scénario, ses personnages qui sont très durs à suivre ou son image et bande son. Il a pris un coup de vieux qui n’améliore pas la bande son déjà hasardeuse. Au niveau des personnages, on n’y comprend pas grand-chose notamment à cause d’un manque de dialogue, d’un manque d’explication et de contexte. L’atmosphère est lourde et sombre mais plutôt désagréable aussi avec des acteurs qui surjouent (notamment au début avec les regards et sourires). Le rythme est lent et l’ensemble est bourré de longueurs. La guerre, on connait et ce film ne porte pas vraiment d’intérêt, du coup on s’ennuie assez vite. Bref, un film avec beaucoup plus de défauts que de qualités et même s’il s’agit d’un film sur la guerre non réalisé par les américains, il ne vaut pas le détour.
    edip89
    edip89

    1 abonné 48 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2016
    Ce film est très réaliste et son atmosphère sur la Biélorussie de l époque es particulièrement bien réussi ! Film dure et a la fois poétique dans un univers sombre et violent ! Bravo !
    AleXX46
    AleXX46

    14 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2016
    Le cinéma est un art évolutif , même si certains films sont intemporel , comme requiem pour un massacre, certains subissent le temps et d'autre non.
    Malheureusement, ce film est complétement dépassé et quasi inutile .
    Demandez a quelqu un de vous raconter le film (quelqu un qui l'a vu) et il sera incapable , il est juste possible de décrire le contexte mais pas le film...car y a rien a dire sur ce film.
    Il est dépassé , Le réalisateur met et décrit des scènes qui n ont aucune utilités.
    On est à la limite du reportage/biopic d un moment de vie, seulement si vous voulez vous faire mal , si vous en voulez plein les mirettes ou etre choqué , alors il serait bien plus "interessant" plus logique (instructif) de regarder des archives genre "apocalypse hitler" ou autre reportage de France 2 plutot que Requiem !
    Je pense que le réa à dû forcément être trauma pour faire ce film...mais sa thérapie consiste donc a nous mettre en scène ses moment durs...Mais bon , on est pas tous psychologue et franchement c'est lourd (et lent !)
    Le cinéma évolue ! et ce genre de thèse a faire sur ce genre de film est rétrograde ou bien pour une thèse cinématographique , seulement je pense que pour la majorité des gens ce genre de cinéma n'est plus .
    il y a amplement plus interessant , mieux et utile .
    (j entend déjà les aboiements "poésie" , "ambiance" "emotion" et blabla bla bla...

    En bref :
    Il y a des plans , qu on ne comprend pas, des scénes non plus.(exemple: le coup de la cigogne ? si quelqu un peut m expliquer...)
    Les acteurs , ou plutot l 'acteur est juste excellent .
    ils aiment bien se cradosser dans ce film ?
    Poésie quand tu nous tiens dans un film (glauque?).

    c'est dépassé , depuis nous savons bien pire sur certaines conditions et autres massacres, faits historiques , faits de guerre...ah tiens,ce film serait-il dépassé ?

    Alors certains vont aimer...et là , y a psychologie !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    Je connais assez mal le cinéma d'Europe de l'Est et c'est un ami qui me l'a conseillé...et bien je dois dire que je ne le regrette pas. On a affaire à un cinéma intelligent et prenant. On accroche toute suite aux personnages, le jeune communiste qui s'engage dans la résistance d'Europe de l'Est est un sujet très intéressant et selon moi jamais exploité auparavant. Et je trouve ça bien, ça nous change de films plus "classiques" sur les camps ou la libération. Ce film dénonce l'horreur nazie avec une violence innouie, spoiler: le Oradour sur Glane version Biélorusse installe une tension et un malaise que je n'avais pas ressenti depuis longtemps...40 min de tension, violence gratuite et d'immersion dans la peau des villageois
    s. On a affaire ici à du grand cinéma. Les acteurs sont excellents, attachants et on suit vraiment la brutalisation du personnage principal, qui va du rêve à la désillusion. C'est certainement l'un des films sur la 2nd Guerre Mondiale le plus réussi et le plus prenant.
    blacktide
    blacktide

    59 abonnés 795 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2018
    Tu es venu, maintenant regarde...

    Requiem pour un massacre est un voyage. Un voyage au bout des enfers, des flammes de haine et des cris dans la brume. Errance, nos yeux s’y perdent. Pétrifié, l’œil ravale ses pleurs. Dans la paralysie de nos sens, ce Requiem n’a rien du réconfort symphonique. Il frappe, il cogne, il dénote. Car dans chaque guerre, il n’y a ni héros, ni victoire, juste des victimes et une arbitraire survie. Choses que cette œuvre remue, et balance, comme un éclat d’obus, qui nous empêcherait de nous relever.

    Les visages changent d'expression, constamment. S’impose alors ce périple du regard, et les conséquences d’un voyage au bout de la nuit : « Come and See », l’avertissement se titre. Une formule portant une tragédie en filigrane ; la fatalité du temps peut-être. Puisque chacun le sait : il est trop tard, l’Histoire enterre déjà ses victimes. Tombeau de lucioles, ou de lucidité, qu’importe, Elem Klimov regarde le passé, et en tire la substance de son Horreur : la ballade du Soldat, d’une enfance rayée, quand passent les cigognes, et périt l’espoir. Une œuvre totale donc, en mouvement dans les maux, et rapprochée dans l’émotion.

    Dans le sable du temps, creusent deux enfants, à la recherche d’un vieux fusil, ou d’un trésor enfoui. Un témoignage (contre l’oubli) à venir, peut-être. Point de vue. Car dans la vie, dans un film, ou en guerre, « Tout commence par les enfants ». L’ouverture (d)étonne : le calme avant la tempête, sans massacre ni larmes, juste l’enfance, au milieu des restes, d’objets à l’abandon et d’une guerre potentiellement finie. Mais non. Un fusil sort des entrailles de la Terre. La Mort est en marche. Tu es venu, maintenant regardes. Apocalypse Now.

    La violence se fait mémorielle. Tâche difficile que d'essayer de mettre en mots l'innommable, et d'autant plus difficile de le mettre en Images. Puisque tout passe par le regard, plus que par les mots. Oui, les regards bouleversent. Dans les bois où s’écoulent des larmes de sang, dans cette campagne de cèdres et de cendres, l'œil convulse, et telle une cigogne, regarde la dévastation, et la tombée des innocents. Et pourtant, l’ensemble a des airs de « rêve », de surréalisme dans le cauchemar, d’errance et de contemplation Tarkovskienne, dans une vache de guerre. Une logique qui s’analyse comme une forme de surdité face aux événements, ou de mort annoncée dans une guerre qui n’est que non-sens.

    Tout est là, dans ces plans séquences, dans cette maîtrise du suivie de l'Horreur. La brutalité brute, en cruauté sans coupe. Démarche reprise bien plus tard dans Le Fils de Saul. Car personne n'est protégé face à la barbarie. Immersion, je crie ton nom. Les visages se déversent sur nos corps. Les pleurs se mêlent aux â(r)mes. Corps et âme, le spectateur n’est plus qu’une ombre face à la barbarie de l’Histoire. Car dans Requiem pour un massacre, les Images ne nous épargnent pas. L'horreur contamine les visages, et s’inscrit dans une évolution déshumanisante. De la fierté d’aller combattre aux regards dans le néant, Florya (impressionnant Aleksei Kravchenko) n’est plus qu’un anonyme réduit à la seule pensée de l'atrocité par l’atrocité.

    Les cadavres s’entassent, les corps se fusillent, la peau se brûle. L’enfer lui aussi monte en grade. Plus rien ne se respecte, et les symboles se tâchent de sang : une église en flammes ; une cigogne sans nichée ; un arc-en-ciel au milieu du chaos, etc. Il y a cette idée de bourbier, d’enlisement dans la noirceur : une terreur tout en « sables mouvants », dans des étangs de boue, où l’innocence s’enfonce, et où le vivant avance coûte que coûte, au prix des éclaboussures, à travers des corps morts, en décomposition dans la fumée du souvenir. L’ennemi, quant à lui, ne se cache plus. Il rit de l’infâme. Le massacre semble interminable. Aucune ellipse, la monstruosité en intégralité.

    Invisible. Partout. L’ennemi s’exhibe en progression : de l’avion observateur de la première partie aux figures en uniformes de la seconde, l’ennemi se forme un visage, humain. Car, oui, les monstres ont des visages. Sortis de la brume, des fantômes du diable. Klimov montre avant tout que l’humain est une construction, et qu’il se manipule, au gré des exactions : ils font partie intégrante de cette machine infernale qu'est le nazisme, et aussitôt abandonnés en tant qu’individus, ils supplient, implorent le pardon, rejettent la faute, mais repartent vers les Enfers. Oripeaux de Satan. Comme dans cet acte créateur et cathartique, où des villageois et partisans érigent un totem du belligérant : un peu de boue, un peu d’ossements, quelques vêtements et beaucoup d’affliction et de colère. L’ennemi se crée, on lui donne un visage en argile, une figure à mèche, à défaut de pouvoir le voir. On lui crache sa haine, on le maudit, et on lui déverse ses pleurs.

    Jusqu’à ce dernier acte, purgatif. Une séquence à l’intensité folle, où l’avenir annihile les massacres passés. Les yeux morts, l’innocence revit, tirant dans un portrait responsable, pour en annuler le passé, le massacre et la haine. Des Images à revers, des marches à reculons et des moustaches rasées. Les archives battent en retraite, les morts deviennent vivants, les ruines se reconstruisent, le Führer redevient enfant. Stop. Au Führer de vivre. Le monde ne fonctionne pas avec des retours à la vie et des « si ». Car rien ne résiste aux balles, pas même l'humanité. Dans la brume, des fenêtres sans espoir, et des espoirs illusoires. Des rires, des cris, des flammes, des Hommes. Les Images saisissent, et les bruits t'égorgent. Spectateur vaincu par K.O. au dernier round. Le Lacrimosa s’élève. Requiem pour un massacre. Les larmes peuvent désormais couler. Dans une dernière marche, de pas lourds d’Images et de cris, le Chaos s’est fait Cinéma. Insoutenable, essentiel, déchirant.

    Incendies, puits et brouillard

    Requiem de maux/mots également disponible sur mon Blog
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juin 2015
    On pense à Apocalypse Now, pour l'atmosphère onirique, cauchemardesque. La première partie du film est très bizarre, enchaînant des scènes cauchemardesques, presque fantastiques dans leur monstruosité. La deuxième partie est plus ordonnée, heureusement, parce que 2h30 comme la première partie, ça doit être très difficile à tenir. Requiem pour un massacre (traduction très libre, qui aurait plutôt donné : « Viens et regarde ») est un film fort, choquant, qu'on n'est pas prêt d'oublier. La scène avec la photo d'Hitler dans la flaque d'eau est juste hallucinante. Un grand film, sur un sujet fort.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mai 2015
    Un chef d'oeuvre
    Un choc, la guerre dans toute son horreur, très éprouvant
    J'ai vu ce film lors d'une thématique sur ARTE au milieu des années 1990, le reportage suivant parlait des secrets de tournage (tirs à balles traçantes réelles, recours à l'hypnose), plus de 600 Oradour sur Glane en Russie
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