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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 mars 2008
Un véritable paradoxe que ce "Requiem pour un massacre",film totalement méconnu et qui pourtant mérite d'être élevé au rang de chef-d'oeuvre. Ce n'est pas un simple film que l'on se contente de regarder passivement,c'est une expérience que l'on vit,que l'on ressent. Des acteurs littéralement habités par leurs rôles,une mise en scène,et c'est rien de le dire,totalement maîtrisée et soulignée par une bande son hallucinante et on se retrouve devant un film qui joue comme rarement avec les émotions du spectateur. C'est une succession d'images,de sons,de sentiments qui nous entraine jusqu'à un final inoubliable de sauvagerie. Plus qu'un film de guerre,un film sur la guerre,en tout cas un DVD à posséder absolument puisque "requiem pour un massacre" n'à je crois jamais été distribué en salles.
Décidé à le voir après avoir vu des commentaires YouTube disant que c'est un film très triste, j'ai un peu du mal à cacher ma petite déception. ''Requiem pour un massacre" dure environ 2h30; ce n'est pas problématique s'il ne possédait pas un rythme lent... Parlons du jeu d'acteur; le jeune protagoniste Flyora propose des expressions faciales crédibles dans les scènes de choc mais le reste des acteurs surjouent tellement qu'ils rendent certains passages étranges. Les persos ne sont pas assez développés, la jeune fille Glasha "disparaît" hasardeusement du film (à un moment je me suis dit mais où elle est passée ?). Quelques passages apportent de la tristesse et le choix musical est pertinent. Je m'attendais à une pépite mais ce n'est malheureusement pas le cas.
Film d'une puissance incroyable du réalisateur Elem Klimov. On est surpris dès le début par le traitement de l'image et par ses regards caméras qui nous mettent en immersion dans ce monde brutal et violent. En tant que spectateur, on suit la vie d'un soldat biélorusse fière et heureux de braver le pas et se battre pour son pays durant la seconde guerre mondiale contre l'armée nazi d'Hitler. La réalité et l'horreur de la guerre vont lui faire transformer son visage qui va vieillir durant le film. Sa vie ne sera plus jamais la même après cette expérience. Rien n'est surfait dans ces plans, on montre la guerre sous un angle horrible, démoniaque, pervers, sale. On en sort choqué, meurtri, bouleversé d'avoir assisté à ces massacres. Dans les deux camps dans cette guerre, le réalisateur place le spectateur de face à chaque fois pour présenter les soldats avec de longs plans séquences. Filmer de face donne un effet frontal plus direct et tous ces combattants des deux armées semble livrer le spectateur à un au piège comme si dans cette humanité on devrait devoir vivre avec cette violence sans pouvoir s'en échapper comme le pauvre Florya interprété par Aleksei Kravchenko qui semble conduit tout droit dans un étau qui se resserre de plus en plus. Le massacre de la dernière partie de l’œuvre dans l'église est insoutenable et ce champ contre champ entre Florya et le tableau d'Hitler nous conduit au thème de la folie et à l'Histoire de notre monde qui à des situations où la folie manipule l'Humanité l'ensorcelle et l’enivre dans une réalité sans Vie et sans Amour mais juste avec de la mort et des armes. Cette œuvre touche juste et elle est utile pour ne pas oublier l'atrocité qu'il peut y avoir chez l'Humain. Ces regards caméra sont envoutants et très marquants pour imprégner l'Histoire de ces massacres dans une œuvre ces plans sont très expressifs et permettent de laisser un souvenir à jamais dans notre mémoire une fois qu'on l'a vu cela reste grâce à cette technique de réalisation peu commune. A découvrir.
On pense à Apocalypse Now, pour l'atmosphère onirique, cauchemardesque. La première partie du film est très bizarre, enchaînant des scènes cauchemardesques, presque fantastiques dans leur monstruosité. La deuxième partie est plus ordonnée, heureusement, parce que 2h30 comme la première partie, ça doit être très difficile à tenir. Requiem pour un massacre (traduction très libre, qui aurait plutôt donné : « Viens et regarde ») est un film fort, choquant, qu'on n'est pas prêt d'oublier. La scène avec la photo d'Hitler dans la flaque d'eau est juste hallucinante. Un grand film, sur un sujet fort.
On reste sans voix devant un film d'une telle puissance. Tout est juste et terrible à la fois. Les habitants de plus de 620 villages bielorusses ont été massacrés, hommes, femmes et enfants durant l'année 1941, juifs et non juifs au nom de la supériorité de la race arienne. Le jeune homme témoin de cette époque fait parti de la courte liste des acteurs que l'on ne peut oublier de sitôt. La bande son est remarquablement travaillée, elle renforce le sentiment d'opression qui jous assaille d'un bout à l'autre, elle n'est p
Je reconnais que ce film dénonce parfaitement les horreurs de la guerre et je comprends aussi son succès mais je n'ai pas vraiment aimé, je le trouve trop étrange et surtout trop lent. Pourtant je ne suis pas un fan des films d'action. Même si je n'ai pas mis une superbe note, je le recommande vivement.
Meilleur film de guerre de l'Histoire du cinéma selon moi. Cette oeuvre ne ressemble à aucune autre. Le malaise crée est poussé à son paroxysme par une musique (ou des effets sonores), des images et des acteurs ahurissants. Le propos très dur, ajouté à la violence extrême de la réalisation en elle même, font de ce film une sorte de cauchemar éveillé.
Un film inconnu du grand public mais une oeuvre forte, brillament mise en scène, un grand film réaliste ponctué de scènes dures et horribles. Mené par un jeune acteur absolument hallucinant et jouant à merveille (qui été suivi par un psychiatre pendant le tournage), la scène avec la vache notammant où se sont de vraies balles qui sont tirées. Un film qui marque. Bref un chef d'oeuvre du septième art.
Klimov unit des arcs-en-ciel et des bombes, des fleurs et des massacres, des pluies et du sang, mais surtout il nous met yeux dans les yeux, en des dizaines de gros plans, face aux expressions effrayées de Florya, notre jeune garçon qui voulait aller à la guerre, et dont le portrait évolue petit à petit vers celui d'un vieil effaré. Un film saturé de vie, de poésie et de mort, comme ce plan de l'oeil de la vache agonisante, tout entier, et c'est là qu'il se différencie des autres, pas de trêve, offert à notre regard.
peut etre 02 griefs :la longueur exageree et la vision sovietique du conflit sinon tout simplement un film douleureux ;visceral ;des images insoutenables ;un jeu d'acteur parfait un regal au sens sado-masochiste du terme
- 628 villages en Biélorussie ont été ainsi exterminés. - Ce film suit le parcours d’un enfant qui se fait recrue de l’armée rouge et est témoin des exactions des Nazi dans son village. L’atrocité y est dépeint avec réalisme à grand coup de travelings et plans large. La musique de fond angoissante rend les scènes d’autant plus glauques mais jamais l’horreur est montrée, les viols ou les massacres.sont toujours suggérés.
Film ne laissant pas indifférent. Ce film est l'exemple pur de ce qu'est la curauté de la guerre. En se mettant dans la peau d'un jeune garçon biélorusse, voulant partir à la guerre pour défendre sa patrie, le spectateur s'identifie ce qui lui permet de ressentir du moins un peu ce qu'est la vraie guerre. Ce film n'est pas un film avec un héros de guerre, avec un scénario tiré par les cheveux pour rendre tout plus spectaculaire, non ce film montre juste la réalité. Come and see, le titre veut tout dire, il propose aux spectateurs de voir cette atrocité, comme le fait le garçon qui au fur à mesure de l'avancée du film devient un être sans âme, sans coeur, qui devient un vieil homme ridé, fatigué de la guerre et traumatisé à vie. Car ce garçon est venu à la guerre et l'a vu dans ses pires couleurs. Les uniformes réelles, les terres de Biélorussie, les réelles scènes de feu, les vrais armes renforcent cette impression de réalité. L'acting du garçon est incroyable et les longs gros plans qui permettent de voir l'évolution de son visage qui se mortifie, dans lesquels il fixe la caméra nous permettent de voir dans ses yeux toutes la souffrance, torture et dépression à laquelle il fait face. La scène où le jeune garçon tire sur le tableau d'Hitler et où défile des archives de la WW2 et de l'ascension d'Hitler m'ont laissé pensé que le réalisateur a voulu à travers le jeune garçon montré que n'importe quelle humain est capable du pire et que si c'était dans ce cas Hitler, c'aurait pu être le jeune garçon (je ne défends pas Hitler :) car la haine engendre la haine ce qu'a très bien montré ce film.
VA ET REGARDE titre original de l'oeuvre surement plus adéquat que REQUIEM POUR UN MASSACRE. le meilleur film sur la guerre (et non de guerre) de tout les temps ? probablement. Pas besoin de grandes démonstrations pyrotechniques ou d'hémoglobine pour montrer l'horreur de la guerre.Un seul plan suffit : le long plan séquence où un gamin s'enfuit d'un village biélorusse et où on suit sa fuite en la voyant courir de front. Pendant quelques secondes, la caméra l'abandonne pour nous montrer un des côtés où gisent les victimes de la barbarie nazie...fort, très fort !