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vivaBFG
14 abonnés
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2,5
Publiée le 19 avril 2024
Voilà un sujet des plus intéressant, qui pourrait captiver un maximum de spectateur, mais cela ne marche pas! Et le problème vient du réalisateur! Les scènes sont pour certaines trop longues, bien trop longues. On s'ennuie souvent! On a hâte que certaines scènes se terminent. Certaines scènes ont à peine leur place dans ce film. Dommage de massacrer un tel sujet! L'acteur principal, quant à lui, est phénoménal! A voir par esprit de mémoire, mais pas plus. Ceux qui veulent oublier passeront leur chemin.
Un chef d'oeuvre. "Requiem Pour Un Massacre" est un film choc, captivant dès les premiers images, parlant de l'horreur de la guerre avec une pertinence et une franchise absolument marquantes ! Les images sont d'une grande beauté et d'une grande noirceur, et cette esthétique fascinante met magistralement en valeur les sentiments des personnages. Absolument magistral, Un très grand film, intensément frappant.
Un vrai choc ! Un film hypnotique et dur, tout d'abord j'aime l'atmosphère générale de la première partie avec la boue, les bois, ... ensuite la fin d'une extrême violence (bémol pour les images d'archives a reculons). Des visages (les visages en gros plans sont puissants), des cris et encore bien d'autres images qui marquent.
film violent, intense, immersif comme a ma connaissance jamais un film de guerre ne l a ete .beau et rude magnifique et atroce , c est le paradoxe de ce film que l on regarde jusqu au bout , on ne le regarde qu une fois et on ne l oublie jamais
Une oeuvre vraiment à part qui décrit les atrocités de la seconde guerre mondiale d'une manière forte et puissante à travers les yeux d'un garcon de 15 ans qui aura l'air d'en avoir 80 à la fin, complétement détruit par cette violence. C'est une expérience autant visuelle que sonore que propose ce film qui ne plairat pas à tous le monde.
Chef d'oeuvre a la fois onirique et incroyablement réaliste. d'une maitrise bouleversante pour l'époque. Si l'on devait voir un seul film sur la guerre , ce serait probablement celui là. terrifiant.
Un film de guerre sortant du lot de par sa portée émotionnelle qui ne peut laisser indifférent. Malgré le fait que l'œuvre reste longue et que l'histoire est molle à se mettre en place, le film comporte assez de passage forts, durs et remplis d'émotions qu'on ne peut rester insensible au déroulement du récit. L'évolution du personnage principale que se soit physiquement ou mentalement est impressionnant. Le film s'achève sur un final prenant de vieilles images de la seconde guerre mondiale. un grand film.
On reste sans voix devant un film d'une telle puissance. Tout est juste et terrible à la fois. Les habitants de plus de 620 villages bielorusses ont été massacrés, hommes, femmes et enfants durant l'année 1941, juifs et non juifs au nom de la supériorité de la race arienne. Le jeune homme témoin de cette époque fait parti de la courte liste des acteurs que l'on ne peut oublier de sitôt. La bande son est remarquablement travaillée, elle renforce le sentiment d'opression qui jous assaille d'un bout à l'autre, elle n'est p
Injustement peu connu en occident, comme la plupart des pays issus d’Europe de l’est encore sous contrôle soviétique dans les années 80, Requiem pour un drame est tout de même un drame terriblement efficace puisqu’il traite mieux qu’aucun autre les ravages de la guerre sur les populations civiles. Loin des productions américaines qui donnent inexorablement leurs récits de la seconde guerre mondiale un point de vue militaire, ce film biélorusse, tourné dans des conditions extrêmement difficiles, apporte un aspect littéralement horrifique à la barbarie des soldats nazie. Si le choix des plans séquences choquants, la photographie âpre, le jeu intense des acteurs et les décors cauchemardesques ressembleraient en effets presque à des éléments de mise en scène d’un film d’épouvante, le réalisme et l’intensité dramatique qu’Elem Klimov donne à la cruelle tragédie qu’ont pu vivre ces jeunes victimes rend la vision de son film parfaitement éprouvante.
Le film avance comme un roulot compresseur dans l' horreur de la guerre, amenant le jeune héros aux frontières de la folie. La réalisation est caractéristique des productions de l' urss mais sans véritable propagande, On retrouve ainsi malgré tout des moments de poésies et d'humour mais aussi quelques lourdeurs.
pendant la seconde guerre mondiale, en Russie, un jeune garçon s'engage, découvre la réalité et ses horreurs.sans concession, sans aucune pudeur, sans tabou le film atteint des sommets de l'insoutenable, notamment lors de la dernière demi-heure.
Le cinéma est un art évolutif , même si certains films sont intemporel , comme requiem pour un massacre, certains subissent le temps et d'autre non. Malheureusement, ce film est complétement dépassé et quasi inutile . Demandez a quelqu un de vous raconter le film (quelqu un qui l'a vu) et il sera incapable , il est juste possible de décrire le contexte mais pas le film...car y a rien a dire sur ce film. Il est dépassé , Le réalisateur met et décrit des scènes qui n ont aucune utilités. On est à la limite du reportage/biopic d un moment de vie, seulement si vous voulez vous faire mal , si vous en voulez plein les mirettes ou etre choqué , alors il serait bien plus "interessant" plus logique (instructif) de regarder des archives genre "apocalypse hitler" ou autre reportage de France 2 plutot que Requiem ! Je pense que le réa à dû forcément être trauma pour faire ce film...mais sa thérapie consiste donc a nous mettre en scène ses moment durs...Mais bon , on est pas tous psychologue et franchement c'est lourd (et lent !) Le cinéma évolue ! et ce genre de thèse a faire sur ce genre de film est rétrograde ou bien pour une thèse cinématographique , seulement je pense que pour la majorité des gens ce genre de cinéma n'est plus . il y a amplement plus interessant , mieux et utile . (j entend déjà les aboiements "poésie" , "ambiance" "emotion" et blabla bla bla...
En bref : Il y a des plans , qu on ne comprend pas, des scénes non plus.(exemple: le coup de la cigogne ? si quelqu un peut m expliquer...) Les acteurs , ou plutot l 'acteur est juste excellent . ils aiment bien se cradosser dans ce film ? Poésie quand tu nous tiens dans un film (glauque?).
c'est dépassé , depuis nous savons bien pire sur certaines conditions et autres massacres, faits historiques , faits de guerre...ah tiens,ce film serait-il dépassé ?
Alors certains vont aimer...et là , y a psychologie !
"Idi i smotri" fait parti des très rares films de guerre traitant ce sujet dans une démarche véritablement artistique. Loin du sensationnalisme ou du spectacle guerrier propagandiste, Elem Klimov a très certainement réalisé là LE chef d'oeuvre du genre. Bien que le propos soit très fort et terrifiant (atrocités commises par les nazis dans les villages de Biélorussie) et que ce qui nous est raconté est humainement éprouvant et insoutenable; la force du film, ce qui nous marque le plus, réside principalement dans l'atmosphère que parvient à créer Klimov. Et si cette atmosphère est si prenante, si fascinante, c'est parcequ'elle est le résultat d'un travail cinématographique remarquable. Mélange d'expressionisme et d'impressionnisme, d'approche naturaliste et onirique (voire symbolique), il se dégage de cette représentation de l'horreur une poésie visuelle de chaque instant. Le lyrisme de la mise en scène, rendu par de longs plans séquences virtuoses, une superbe photographie aux teintes légèrement sépia, et, surtout, un travail absolument exceptionnel sur le son, permet de percevoir tous les évènements du point de vue de l'enfant, de voir le film à travers le prisme de ses sens. Plus le film avance, plus le décalage entre les évènements et la manière dont ils sont percus par la caméra (et donc par nous) devient important. Notre poitrine se resserre, l'absurde nous marche sur les pieds, mais c'est si beau, si fort, qu'on ne veut pas quitter cet état, ces sensations, malgré le malaise qu'elles provoquent. Les visages des protagonistes deviennent de véritables tableaux expressionistes, effrayants, sur lesquels sont peints par couches successives la souffrance et l'horreur. La célèbre scène finale constituée d'images d'archives montrées en retour accéléré, nous laisse tendu comme un arc, le souffle coupé, avant que la caméra ne décide finalement de s'égarer dans la forêt au terme d'un ultime et très beau plan séquence. Remarquable.
Comment écrire, raconter ce que ce film prodigue à son spectateur ? Elem Klimov a su donner à son œuvre une émotion colossale, une ambiance unique. "Requiem pour un massacre" est une réalisation parfaite, une plongée dans les abimes de l'humanité. Le cadre de la seconde guerre mondiale, décidément un nid à idées au cinéma, ne semble presque n'être qu'un prétexte à exhiber cette inhumanité, cette sauvagerie, cette horreur absurde qui poursuit Fliora dans cette odyssée sanglante, au cœur des forêts biélorusses, qui passent pour irréelles, comme un pont entre l'homme et l'enfer. A la fin du film, le jeune garçon semble avoir vieilli, alors que le temps s'inverse et que tous les repères moraux connus semblent vaciller pour ne plus exister. Ces divers paradoxes alimentent cette fin quasi-divine où un sentiment d'horreur nous parcourt, la boule au ventre et la conscience marquée. Même si les performances des acteurs ne sont pas flagrantes en génie (sans doute à cause de cette façon de filmer de Klimov, assez déconcertante), chaque plan de l'un d'entre eux contribue à rendre cette œuvre glauque plus absurde qu'elle n'est. Finalement, le résultat est proprement indescriptible, et presque aucun commentaire ne peut vraiment retranscrire ce film.