Dommage pour ce film ou l'inspiration du scénario est pas mal mais mal exploitée. Les effets speciaux sont assez médiocres et le jeu des acteurs assez limité malgré la présence de Gary sinise.
D'abord je tiens à préciser qu'il n'est pas nécessaire d'être un fan de SF pour apprécier à sa juste valeur Impostor car bien que se passant dans le futur ce film est avant tout construit comme un (excellent) thriller avec un fugitif cherchant à prouver son innocence. Impostor est sans temps mort, on ne s'ennuie à aucun instant ; Impostor ne fera pas partie des grands films de SF à cause d'un scénario un peu léger parfois mais c'est indéniablement un superbe divertissement et le final est bluffant.
Guère prometteur sur le papier, "Impostor" se révèle dès son entame conforme à ce quon pouvait craindre : scénario bateau et effets spéciaux moyens (certains plans aériens vont jusquà copier lesthétique de la nouvelle trilogie "Star Wars" avec insuccès). Le seul mérite non négligeable de lhistoire est de prendre quand même de lintérêt sur la toute fin. Pour bien situer le récit dans le futur (laction de déroule en 2079), lappartement de Spencer et Maya se veut high-tech mais on ny croit pas (cest cinématographiquement naïf). Ce film de science-fiction peu convaincant bénéficiait pourtant de la présence de Gary Sinise et du label "daprès Philip K. Dick". Cest raté, dautant quon ne sattache pas vraiment aux héros. Alors que les humains mettent dans une nouvelle bombe leurs derniers espoirs de triomphe sur les assaillants extra-terrestres, le professeur Olham qui dirige ce projet est neutralisé puis arrêté (avec ralenti hideux, effets de flou et roulis de caméra, jai trouvé cette scène assez mal foutue). On pense en effet quil nest pas Spencer Olham mais un envahisseur qui a la particularité dêtre une bombe vivante ! La fuite simpose donc à la première occasion et il se retrouve dans la vieille ville (les décors déçoivent, ça fleure bon par moments la série B à budget restreint tournée en studio). Il y rencontrera Cale (Mekhi Phifer), larchétype du mec altruiste. Bien quils soient sortis la même année, on note détonnantes similitudes avec "Minority Report" (daprès Philip K. Dick aussi il faut dire). Le film se focalise sur la chasse à lhomme, reléguant au second plan la guerre avec le Centaure qui fait rage depuis lan 2050. La problématique de la coexistence dêtres dupliqués contre leur gré a déjà été traitée au cinéma, et surtout de meilleure façon (je pense par exemple au sympathique "A laube du sixième jour"). Le long-métrage de Gary Fleder ne fera pas date, sil est supportable ses insuffisances ne le rendent absolument pas indispensable.
Impostor bénéficie d'un casting alechant suscéptible d'attirer dans ses filets bon nombre de spéctateurs prets à passer outre le fait que le film soit sorti en direct to video et hélas ils risquent d'etre bien déçus... Le long métrage manque cruellement de moyens, les effets spéciaux, les décors et les costumes sont d'une pauvreté navrante et la réalisation dilettante ne parvient pas a combler ce gouffre. En effet le moins qu'on puisse dire est que la sauce ne prend pas, le film manque de rythme et n'arrive pas à enchainer deux scènes de poursuite sans nous plonger dans une torpeur infinie. On arrive au bout en poussant un soupir de soulagement et sans vraiment comprendre comment on a pu rester devant ce triste spectacle pendant une heure et demie. C'est peut être parce que finalement sa médiocrité nous fait un peu de peine.
Je pense que ce film aurait fait un téléfilm très moyen c'est pour dire !!! Pour moi, tout est à jeter. Les acteurs ont des jeux inexistants, les effets spéciaux sont minables, la réalisation est médiocre et l'histoire a déjà été vue en beaucoup mieux !
Comme tt le monde, on se sent lassé par la lenteur des évènements, ce qui me fait poussé un soupir de soulagement à la fin. De plus on voit bien que le film manque de moyen.
irrévérencieux et doté de plein de moments gratuits un alien movie qui interroge les fondements sinon l'absurde d'une vie conventionnelle en depit de bien des scenes seulement ebauchées; pourquoi pas?
Voici une adaptation d'une histoire de Philip K. Dick, brillant auteur de nombreux romans et nouvelles d'anticipation qui peuvent donner de bon films tel que Minority Report et Blade Runner ou des navets comme Paycheck ou le très "spécial" A Scanner Darkly. Il y a donc, scénaristiquement parlant, de quoi faire un grand film. Malheureusement, la réalisation s'avère incapable de créer un monde futuriste crédible, ça sent bon le mauvais mélange entre Demolition Man et le Fugitif (sic). Le film sent la redite, les personnages sont creux et tellement hollywoodiens que ça en devient lassant. Les 4 principaux acteurs sont sans charisme et en font le moins possible, Gary Sinise ne se rend pas même pas compte du navet dans lequel il joue ! Trop habitué aux seconds rôles, il voulait enfin un film dans lequel il serait la vedette, mais quel désastre ! Le final est consternant de facilité et manque cruellement d'originalité, on devine la fin à l'avance. Le cadrage est à chier, avec l'image qui tremblote et les acteurs si mal cadrés, on sent l'amateurisme de l'équipe technique. Quant à l'esthétique, elle se résume à des filtres gris, bleus ou rouges trop voyant. Une resucée de Blade Runner et de Minority Report façon mauvaise série B.
un monde futuriste plutôt bien imaginé, à la mise en scène honorable. la traque du supposé innocent n'est pas nouvelle (le fugitif, minority report, total recall...) mais son déroulement reste prenant jusqu'au final qui peut surprendre. rien de transcendant mais efficace.
On retrouve les thèmes de prédilection de Philip K. Dick. La recherche de l'identité, les souvenirs, la lutte des classes. On voyait beaucoup ça dans Total Recall en 1990 avec Schwarzenegger. Schwarzy apportait son charisme et son second degré. Rachel Ticotin et Sharon Stone, un mélange de force et de sensualité. Et Paul Verhoeven, sa maîtrise des effets spéciaux, de la violence et des scènes d'action. Là, Gary Sinise n'a pas le charisme de Schwarzenegger. C'est un bon acteur américain chez De Palma ou Ron Howard. Mais il est moins marquant que Schwarzenegger. Impostor est une chasse à l'homme pendant une heure trente où un scientifique est accusé d'être un extraterrestre porteur de bombe. Il a donc toutes les autorités sur son dos emmenées par l'ancien Engagé Baleine et il va devoir s'en défaire avec l'aide d'un habitant de la "Zone" à qui il a promis des médicaments. C'est donc assez rythmé, intriguant (est-il ou non un alien ? Sa femme va-t-elle continuer à lui faire confiance ?) et le dénouement est sans concession. Ça n'en fera pas un classique pour autant.
Le premier constat est que "Impostor" est très mal filmé et que les décors sont d'une pauvreté affligeante. Quant à l'histoire, qui n'a rien d'exceptionnelle et qui est trop orientée action, elle ne réserve guère de surprise... surtout si on a déjà lu la nouvelle dont le film est tiré.
L'histoire d'un homme traqué qui n'est pas certain lui même de qui il est, le tout dans un monde futuriste et décadent... ça ressemble beaucoup à "Minority Report" et "Total Recall", normal puisqu'il s'agit d'une adaptation du même auteur. Et on peut aussi ajouter "Starship Troopers" dans la liste des ressemblances. Sauf que ce film ressemble plus à un téléfilm d'M6, avec certes un casting rempli de têtes connues, mais avec des effets spéciaux peu convaincants, faute de moyens sans doute. Le début est intriguant, le milieu manque de rythme mais le tout est sauvé par la surprise du final. A voir si on est amateur de SF. (Pas mal)
Un film qui aurait pu être un bon film de sciences-fiction, un bon scénario, puisque adapté d'une nouvelle de P.K Dick et certaine très rares images de qualité montrent que c'était possible. Mais, ce n'est hélas pas l'option de la qualité qui fut choisie. Le film est difficile à regarder car il très mal filmé. Ralentis idiots, flash-back inutiles, floutage et effets ridicules. Les plans sont trop serrés, cadrage médiocre, découpage foireux, les mouvements de caméra ne sont pas maîtrisés, c'est moche, pas de lumière, travail photo médiocre, scène longues et alourdies de blabla inintéressant. 24 h après visionnage, j'ignore totalement de quoi ce film traité et qui a fait quoi, Rien de percutant. Un mauvais téléfilm. Je pensais trouver de la qualité dans un film de 2001, mais visiblement la mode du "mal-filmé" était déjà lancée.