Un téléfilm de Noël qui avait quelques bonnes idées à offrir, notamment avec ce calendrier de l'Avent qui donne un petit jouet qui sera relié chaque jour à une péripétie arrivant à Abby, une jeune photographe qui rêve de changements, et qui va être servie... Dommage, et le mot est faible, que l'on abandonne complètement cette intrigue alliant mystère et fantastique au bout de trente minutes, délaissant même les jouets dans le calendrier et laissant les jours passer dans l'indifférence totale (on fait des bonds dans le temps), tout cela pour se tourner vers la romance classique avec le bel inconnu de Noël qui n'est pas ce dont la miss a besoin, alors que le bon pote d'enfance qui craque sur elle en secret... Oui, on a l'impression de la connaître par cœur, cette histoire, et on regrette vraiment que The Holiday Calendar la choisisse au détriment de son potentiel intéressant avec le calendrier (on se demande même si le titre du téléfilm est cohérent, au moment où l'on remarque que l'on a abandonné dans un coin l'objet magique...). Et romance de Noël tous publics oblige, le film évite soigneusement le parallèle entre ces jouets "qui conduisent à l'amour" et un autre type de jouets "amoureux", ce qui se comprend (mais on y a pensé, quand même...Honte à nous). Autrement, le casting n'est pas mauvais (les deux jeunes en tête d'affiche sont agréables), les gags sont simples mais font sourire facilement (surtout avec le doublage de Laurent Morteau), la magie de Noël cartonne, on retrouve Ron C. Jones en adorable papy (on l'avait découvert dans la série Mr. Robot, et ici le décalage de rôle est total), et même si le final est vraiment trop prévisible et cucul, on retient surtout les bonnes idées de départ de ce téléfilm, qui mériterait une suite (ou remake, s'il est bien fait) centrée (cette fois) sur son potentiel fantastique. Maintenant, on n'a qu'une envie, aller s'acheter un calendrier et manger tous les chocolats (non, parce que les jouets...).