Avis : La Reine des damnés - Page 6

Je précise avant de commencer ma critique que je n'ai pas lu le roman de Rice. Donc mon avis ne se base que sur mon propre ressentit sans aucune base de comparaison. Au premier abord, ce film ne m'a pas plus du tout. Je m'attendais à plus de scènes sanglantes et de tension, comme tout bon film de vampires qui se respecte. J'attendais beaucoup de ce film. Quelle ne fut pas ma déception! Elle fut telle que j'ai rangé le dvd au plus profond de mon armoire pour ne plus jamais le revoir. Et pourtant... Bien des années plus tard, je me suis finalement résignée à le visionner une nouvelle fois, histoire de voir si mon avis restait le même... Et heureusement car maintenant, j'ai une toute autre approche de ce film. Ma jeunesse a fait que, la première fois où je l'ai regardé, je n'ai pas pu saisir et comprendre tout ce que cette oeuvre avait à offrir. J'ai enfin savouré ce film du début à la fin, bercée par une bande son incroyablement ensorcelante et percutante. Certes, l'intrigue sort quelque peu des concepts habituels (pour ceux qui n'ont pas lu le roman) que l'on peut voir dans les films de vampires mais ça ne gâche rien à l'histoire et au contraire, cela lui apporte une petite touche d'originalité. Il paraîtrait que ce film serait la suite d'"entretien avec un vampire". Pour l'avoir également vu, je ne trouve pas que "la reine des damnés" se situe dans la continuité d'"entretien avec un vampire". A mon gout, ça n'a rien à voir. Il faut le considérer comme un film à part et là peut-être que tout le monde sera d'accord. Alors oui, il n'y a pas d'effets spéciaux à couper le souffle mais est-ce vraiment nécessaire dans ce genre de film? Les personnages, les décors, les différentes ambiances et la BO sont, à mon sens, amplement suffisants et ne requièrent rien de plus. En plus de la bande son qui déchire tout (il faut bien le dire, pourtant je ne suis pas spécialement fan de rock, métal & co), je trouve les personnages assez intéressants; parfois pas assez exploités mais tout de même bien travaillés. En particulier la très regrettée Aaliyah. Majestueuse, sensuelle et diabolique dans son rôle de Reine assoiffée de sang, on la reconnait à peine tellement celui-ci est éloigné de son registre habituel. Je trouve ça dommage de critiquer ce film en sous-entendant que s'il est sorti, c'est surtout en hommage à cette artiste décédée tragiquement. Mais bon, chacun son point de vue. Quant à Stuart Townsend, le personnage de Lestat était fait pour lui. Pour moi, c'est le meilleur rôle que je l'ai vu interprété jusqu'à présent et qui m'aie donné envie de m'intéresser un peu plus à sa carrière cinématographique. En Lestat, il est énigmatique et envoutant. Un vrai régal! Quand à Vincent Perez, je le trouve assez comique. On n'a pas trop l'habitude (enfin je parle pour moi) de le voir dans de tels films, à jouer un rôle comme celui-là. Assez bizarre mais drôle. Beaucoup disent que ce "navet" est destiné à un public constitué de jeunes en manque de personnalité certes. Même si je ne suis pas de cet avis, il est cependant divertissant et nous donne à voir une conception différente de l'art cinématographique; qui divise oui, mais qui est tout de même digne d'intérêt. Excellent film à mon gout qui tient désormais une place de premier ordre dans ma collection : Pour le public, à voir au moins une fois. PS: La bande d'annonce est tout simplement à chier, ne la regardez pas. Elle ne transmet pas du tout l'essence du film. C'est une ignominie sans nom :)

On dira 4 étoiles basées sur le charisme fou de Stuart Townsend et Aaliyah ... le reste ne peut plaire qu'aux gothiques maniaco-depressifs qui s'imaginent etre la réincarnation de Dracula

Ce film était en fait voué à l'échec par le studio avant même d’être tourné. Car premièrement Anne Rice l'auteur du livre a proposé d'écrire le scénario deuxièmement ils ont essayé de faire passer deux romans approfondis dans un film de deux heures. Je maintiens que la seule façon pour ces deux livres de fonctionner sous forme de film d'action serait une mini-série et encore j'en doute. Tout d'abord le livre se déroule seuleument entre les années 1700 et 1980 et comporte une pléthore de personnages essentiels à la compréhension de l'intrigue du personnage principal Lestat. L'ensemble du livre prépare les événements de la deuxième partie La Reine des damnés. Sans cette compréhension complète l'histoire du film est détruite et n'a plus aucun sens pour le public. Le film n'est qu'une mauvaise excuse pour entasser autant de musiciens et d'images sombres que possible dans un seul récit en espérant que les petits Gothiques d'Amérique s'en régaleront. Une partie de l'attrait de l'histoire de Louis est qu'il est pris entre son humanité et sa malédiction. Lestat est censé prendre le relais et déployer la magie et l'excitation du monde des vampires. De toute façon Anne Rice n'offre que de la soupe indigeste question vampire rappelons nous de son Entretien avec un vampire...

Encore un bon film de vampire! j'ai bien aimé!

Par où commencer pour dire tout ce qui ne va pas dans ce film...
Je ne saurais dire ce qui a été le plus mauvais: le choix des acteurs, le jeu pathétique de ceux-ci (Vincent Pérez en Marius est une vraie catastrophe!), les effets spéciaux minables, et enfin l'histoire, qui a perdu toute sa profondeur pour devenir une caricature grotesque, destinée au mieux à des ados goths en mal de sang "sauce ketchup".
Très déçue par cette adaptation (à ce niveau là, doit-on encore appeler ça une adaptation au vu des -bien trop nombreuses- libertés prises par le réalisateur?) du magnifique roman de Ann Rice.
Marius et Lestat n'ont plus ni consistance/charisme, ils sont vides et dépourvus de personnalité, comme la quasi intégralité de ce film.

Amateurs de vrais vampires, passez votre chemin! (Fans de twilight, peut-être trouverez-vous ce film à votre goût...)

Je pense que le message à interpréter après avoir vu ce film est très complexe. Mais une fois que l'on a trouvé le sens du film, on peut l'admirer, jusqu'à chaque mot et même chaque geste.

Une nouvelle aventure de vampires, adaptation d'un roman à succès avec un casting incertain mais audacieux, des idées originales sur la manière de voir les vampires à l'époque contemporaine et une bande-son Néo-Métal Mansonesque à tout casser ; sur le papier, on doute un peu. Après visionnage, ça décoiffe et ça surprend. Le réalisateur assez méconnu Michael Rymer se révèle largement à la hauteur de ce qu'on attendait de lui, même si la réussite de son oeuvre tient en grande partie d'un duo d'acteurs surprenants, à savoir Stuart Townsend et Aaliyah, pour sa dernière apparition à l'écran. Avec sa nouvelle manière d'aborder l'idée de l'immortalité au travers du personnage de Lestat, Rymer crée toute une aventure mettant aux prises les vampires entre eux, revenant même avec une certaine justesse sur leur histoire et leur apparition. La présence envoûtante d'Aaliyah, epoustouflante en reine des Damnées, apparait au bon moment, et le duo qu'elle forme avec Lestat dans le combat entre les vampires reste l'atout principal du film. Qu'on aime ou qu'on aime pas le métal et le hard-rock moderne, il faut reconnaître que les créateurs ont su la faire correspondre avec l'univers vampiro-gothique du film, qui donnerait presque envie de faire comme eux. Le dvd se permet même un hommage sympathique à Aaliyah, que les fans regrettont davantage, au vu de ses performances d'actrices, bien encourageantes. S'il n'est pas un maître-étalon de l'épouvante, la Reine des Damnés reste une très bonne surprise fantastique.

Je reconnais honnêtement que ce film, en tant qu'adaptation du roman d'Anne Rice, est un ratage (de l'aveu de l'auteur elle-même). Mais la Reine des Damnés est-il pour autant un navet ou un film dénué du moindre intérêt ? Un film peut être mauvais en tant qu'adaptation mais être bon en tant que film en lui-même. Et c'est ainsi que j'ai pris le film : comme un film, pas comme une adaptation. J'ai évité aussi, contrairement à d'autres, de le considérer comme une suite à Entretien avec un vampire car à mes yeux, il ne constitue pas une vraie suite au film de Neil Jordan, fonctionnant indépendamment de celui-ci. D'ailleurs la preuve : le film ne contient aucune référence à Louis ou Claudia, ni de ce qu'a vécu Lestat dans ce dernier film. On peut le visionner sans avoir besoin de voir Entretien avec un vampire pour comprendre l'histoire.
Bon, j'avoue que même en tant que film, la Reine des Damnés ne vole pas haut. La plupart des personnages sont survolés et cela est dû en partie à la durée assez courte du film. Rajouter 20 minutes de plus aurait permis de mieux travailler les personnages notamment celui d'Akasha qui aurait pu faire un antagoniste vraiment marquant si elle avait été plus présente, déjà que son look est classe. La romance entre Lestat et Jesse est un peu sous-exploitée mais je trouve qu'elle apporte une petite dose de charme au film. J'ajouterais même que je n'y ai pas été insensible et que j'ai été soulagé spoiler: qu'à la fin Jesse ne meurt pas et devienne vampire.
Mine de rien, en effet, j'ai réussi à prendre Lestat et Jesse en sympathie. Le combat final n'a rien d'épique (sérieux, même celui opposant Edward à Victoria dans Twilight 3 était plus excitant). Bien sûr, dans le genre films de vampires modernes, on a vu mieux et je peux citer même pleins de films de vampires rétro nettement supérieurs. Mais malgré tout, je suis parvenu à regarder le film avec un certain plaisir. En tant qu'adaptation, c'est nul, mais en tant que film en lui-même, c'est pas mal et même divertissant. Donc, oui, en tant que fan de vampires, j'apprécie ce film et je l'assume, même si j'ai vu mieux dans le genre.

Bon je passerais sur la monstrueuse stupidité de faire reprendre à un habitué des nanards le rôle de Tom Cruise (et encore je suis trop bon). Pour feue Aaliyah, en dehors du fait que le responsable du casting n'a jamais du ouvrir les livres d'Anne Rice, elle s'en sort plutôt bien.
Bon la BO, on aime ou on aime pas, perso je vois mal le Lestat "veridique" (j'entends celui decrit par A.R.) jouer ce genre de musique.
Est-il vraiment necessaire de s'attarder sur la connerie (et c parce que je ne trouve pas de mots plus fort) de vouloir faire UN film de DEUX livres sachant que faire l'adaptation d'un seul est déjà difficile. Faut pas s'étonner que cette adaptation soit si nulle, la moitié (et encore je suis gentil) des scènes importantes des livres ont disparues, quand l'histoire n'a pas tout simplement été transformé.
Tout est à jeter dans ce film, à part peut-etre Vincent Perez en Marius (si l'on excepte que Marius est censement blond).
Je suis conscient de difficulté de faire la suite d'un film aussi marquant que le premier volet, mais si on ne le sent pas, on devrait se retenir.

La BO mérite au moins que je mette 2 étoiles !!!
Mais a part ca c'est un film moyen qui se laisse regardé sans plus ....
Entretien avec un vampire est bien mieux et beaucoup plus poignant .... :p
Au final ce film ce laisse oublié facilement ...

Trop bien grand fan de ce film j'ai 3 affiche collector et un t-shirt a son effigie j'en re-veut !!!!!!!!!je veut une suite !!!

La Reine des Damnés est un condensé fade du roman éponyme Lestat le vampire de la géniale Anne Rice, le tout en 90 min, et pourtant on arrive à s'ennuyer par moment.. Heureusement que la musique composée (et interprétée) par Jonathan Davis augmente un peu le niveau, c'est en fait pratiquement la seule chose à retenir de ce film. Dommage parceque le matériau originel aurait permis de faire un grand film tant il est dense et complexe. Pas Terrible.

Encore de la même personne , ...
Tous les gens qui ont pu dire que ce film était nul ou quoi que se soit d'autre ... Franchement c'est qu'ils n'ont pas ouvert les yeux ...
Quand je pense qu'on traite le film que j'ai le plus aimer de cette manière ça me dégoûte... c'est trop l'évènement ce film. Cette ambiance, lestat ...TOUT c'est un univers que je voudrais bien connaître ... mais comment ?

Comme certains l'ont dit,
ne comparez pas ce film d'ados à "entretien avec un vampire". Neanmoins un film sympa.

Le néant, voilà comment définir cette chose (hors de question d'appeler ça un film). Les acteurs sont pitoyables, Lestat passe ici pour une sorte de rockstar de pacotille. Le scénario, adapté librement du livre, est d'une incohérence rare. Par contre, on rigole à s'en décrocher la machoire tellement c'est nul (l'apparition de lestat allongé sur les amplis dans la salle de répét, j'en ris encore). En bref, une bien belle daube.