Avis : Equilibrium - Page 9

Après la Troisième Guerre Mondiale, l'humanité s'est reconstruite autour d'une civilisation rigide, où les émotions, jugées responsable de tous les maux, sont interdites. Preston est un "ecclésiaste", l'un des agents d'élite chargé de traquer ceux qui résistent à ce nouvel ordre. Jusqu'au jour où il ne prend pas sa drogue qui inhibe ses émotions... Kurt Wimmer ne cherche visiblement pas à s'en cacher, son film emprunte très lourdement à une panoplie d’œuvres de SF très connues.
"THX 1138" pour la société futuriste bureaucratique et aseptisée, les citoyens écrasés par leur drogue, et un héros qui se "réveille" après avoir raté sa prise de substance. "Fahrenheit 451" pour le système implacable qui chasse les œuvres d'art, et son plus fervent exécuteur qui va devenir son principal opposant. "1984" pour l'ordre totalitaire et les vêtements ternes.
Et bien évidemment, "The Matrix" pour l'aspect art martiaux et les habits noirs. Ce dernier étant une influence immanquable pour les films d'action sortis au début des années 2000 ! Les plus attentifs repèreront enfin que l'un des derniers plans du film est calqué sur l'un des plans introductif de "Blade Runner". Alors il n'y a bien sûr rien de mal à assimiler des classiques de la SF, pour les digérer et proposer quelque chose de nouveau. Le souci c'est que ce n'est pas le cas de "Equilibrium".
Le film a le mérite de proposer un univers à l'ambiance visuelle réussie (à défaut d'être originale). Mais il tourne rapidement en rond, tandis que les émotions humaines et leur rapport à l'ordre ne sont qu'un thème superficiel, destiné à alimenter l'intrigue plutôt qu'à être traité en profondeur. Sur la forme, la réalisation offre quelques moment vraiment intéressants, et des scènes de combats globalement sympathiques. Notamment avec ce "gun kata" qui permet de justifier les pirouettes de notre héros. Mais il y a également des effets m'as-tu-vu clairement excessifs. Un équilibre précaire, qui sera allègrement rompu dans le film suivant du réalisateur, le nanar "Ultraviolet". Il faut quand même noter l'ambition de cette série B tournée pour 20 millions de dollars. Si les plans sur la ville piquent les yeux, les décors sont intelligemment utilisés (tournage à Berlin). Ce mélange de qualité hétérogène se poursuit jusque chez les acteurs. Si certains sont mal dirigés (pas facile de demander à des gens soi-disant sans émotion d'en faire passer à l'écran !), d'autres donnent le change. Bref, un film d'action/SF ni raté ni réussi, pourtant plus intéressant que la plupart des films scénarisés par Kurt Wimmer.

"Equilibrium" reprend à la fois l'univers de "1984" mais également des scènes d'action proche d'un "Matrix". Certes l'originalité n'est pas au rendez-vous mais le film reste bougrement efficace avec un Christian bale en grande forme.

Quelle surprise que fut ce film ! Parabole sur le nazisme et toutes dictatures voulant annihiler toutes pensées. Mais le sujet va plus loin en posant la reflexion que les sentiments et émotions provoquent l'amour, l'amitié, l'attachement, donc aussi la jalousie et la haine, emmenant à plus grande échelles aux guerres. Mais comme dit un des transgresseurs, ceci en est le prix à payer afin de pouvoir vivre et ressentir la vie. A méditer. Là où le film fait fort, c'est que l'émotion est présente, avec entre autres, l'histoire d'amour naissante entre Christain Bale, excellent, et la magnifique Emily Watson. Ainsi, les thèmes traîtés, d'ailleurs largement inspirés de la littérature, ne sont pas nouveaux dans le cinéma. A mon avis, Equilibrium mérite une meilleure appréciation qu'une simple comparaison avec les surmédiatisés Matrix où ceux-ci, avec un sujet assez similaire, n'arrivent pas à autant d'intérêt qu'Equilibrium en un seul film. Son ingéniosité scénaristique, sa réalistation moins tape-à-l'oeil avec tout de même des effets spéciaux éfficaces et accompagnée par une très bonne bande originale font de ce film une future oeuvre culte de science-fiction avec le temps. Dommage que le succès n'est pas été au rendez-vous, sans réelle promotion, n'ayant pas un Joel Silver aux commandes.

Afin d’éviter que la race humain ne s’éteigne à force de s’entretuer, l’ordre des Ecclésiastes prend le pouvoir de la citadelle Libria, se proclamant dirigeants spirituels de la nation et contraignent toute la population à s’injecter une substance appelée prozium qui annihile tout sentiments et procure des capacités nouvelles. Mais lorsque l’humanité ne ressent plus rien, l’un des plus grands guerriers ayant juré de faire respecter les lois se met à les enfreindre pour libérer ses semblables de leurs catatonies émotionnelle. Kurt Wimmer (scénariste de "La Recrue" et "Salt") s’adjoint ici les services de Christian Bale pour mettre en scène ce scénario de SF né de son imagination. Si cette critique du régime totalitaire et de la religion gagne à être connue, ce sont clairement les chorégraphies des combats qui ont enterré le film aux yeux d’un public peu compatissant face à ce qui semble être un plagiat de la très appréciée trilogie Matrix des Wachowski. "Equilibium" est un divertissement honnête emmené par un Christian Bale utilisant autant son talent d’acteur que ses muscles.

Un film sympathique et divertissant, un mix entre Matrix et The Giver. Toutes les scènes d’actions, notamment celles aux armes à feu, sont nettement tirées ou inspirées de Matrix. Ce n’est pas original mais ça divertit (notamment celle rapprochée au corps à corps à l’arme à feu), bien que la crédibilité soit faible (matrix avait une raison), ici c’est irréaliste. Du coté scénario, c’est plutôt bon avec une ambiance SF sombre d’une société sans émotions. Un thème original qui a notamment été repris dans le plus récent The Giver. C’est néanmoins mieux traité ici dans un film plus sérieux et plus adulte. Dommage tout de même que le sujet ne soit pas plus approfondi et que la fin tombe dans la facilité.

Un film intéressant qui reprend les romans d'anticipation à la 1984 ou Le Meilleur des Mondes. Christian Bale est convaincant dans ce film, et l'histoire assez captivante, le problème réside dans les scènes d'action et les nombreuses incohérences (le père s'énerve alors qu'ils sont censé ne pas avoir d'émotions etc...). On retient surtout le scénario.

Excellent ! vraiment top ce film qui a des airs de Matrix de part ses scènes de combats et de gunfight très acrobatiques ! Le pitch de départ est lui aussi très bon : un serum crée après la 3e guerre mondiale qui enlève les sentiments des humains et qui a donc arrêté toute guerre dans le monde. Aucun temps mort, acteurs au top, soundtrack angoissante qui colle parfaitement au film et des scènes bad-ass à revendre ! Petit point négatif: certains effets spéciaux qui prennent un coup de vieux mais bon c'est normal il a plus de 10ans... Allez, 4,5/5, il le mérite !

Une vision assez intéressante et originale d'une société humaine rebâtie sur de nouveaux concepts et qui en plus offre un véritable spectacle visuel en ce qui concerne les combats, sachant allier corps à corps époustouflant et fusillades intéressantes, tout en étant aussi convaincant côté scénario, bien que ce dernier présente quelques longueurs tout de même d'abord pour ce qui est de la vision du futur qui est établie, soit une société d'hommes aseptisée et basée sur un seul modèle d'être humain, tout en y apportant une véritable dimension philosophique à travers l'idée que tout ce qui cause du mal au Monde est du aux sentiments et émotions et qu'il faut donc maîtriser ce paramètre pour pérenniser l'espèce et même si cela revient à supprimer l'essence même de l'humain, ainsi le film joue sur tout un tas d'idée allant dans ce sens, que ce soit l'art, l'amour, la pitié ou tout simplement la vie en société ( que la relation du héros avec son fils illustre parfaitement dans leur manière d'être l'un envers l'autre) et c'est mettant en scène tout du long de l'intrigue des éléments permettant de s'interroger sur cette vision que le film parvient à nous emmener dans son univers, puis il est rare que les visions futuristes soient si lumineuses et impeccablement ordonnées, et qui ajoute à cela une part de mysticisme et de religion dans cette société mais de manière détournée, qui ne font que rendre plus passionnant la manière dont la nouvelle société des Hommes s'articule. A cela vient se joindre l'aspect le plus palpitant de ce film, c'est à dire la mise en scène des combats qui est totalement unique dans sa manière de réinventer les katas d'arts martiaux afin de les adapter aux affrontements avec armes à feu et donnant une technique de combat fabuleuse et intelligemment illustrée pour rendre compte de son efficacité ainsi que de sa singularité, donnant lieu à des scènes incroyablement réalisées, entre mouvements, coups de feu et maniement des armes époustouflants, sans oublier que ce film est sortie bien avant l'explosion des effets spéciaux hors normes ce qui lui confère tout de même de sacrées qualités visuelles, et sachant surprendre par sa manière de défier les lois de la physique lors des bagarres (sans rappeler le "Matrix" sorti à la même époque) tout en restant crédible à l'écran, et il est indéniable que c'est cet aspect spectaculaire des scènes d'actions qui confère toute son aura à ce film, essentiellement par une mise en scène très soignée, sachant jouer intelligemment avec la caméra pour apporter différentes nuances à l'image qui lui donne ainsi une force supplémentaire par l'esthétique qu'elle propose, et cela se retrouve aussi à travers les décors ou de simples plans d'expositions qui rendent parfaitement compte de l'ambiance et le style qui prédomine. Et en effet en ce qui concerne le scénario, il y plus de chance d'être moins convaincu, en dehors de la vision qu'il apporte, subtilement illustrée par des pages de notre Histoire afin de justifier, sans difficultés d'ailleurs, ce nouvel ordre qui régit le Monde, mais cela concerne davantage le rythme du film car bien trop souvent, des scènes s’étalent bien trop longuement et avec de faux suspenses et quand bien même cela serait afin d'insister sur un élément fondamental de cette vision, il y a réellement des passages qui traînent inutilement ou parfois même des choses moins convaincantes pour ce qui est de la genèse même de la situation et son développement, qui est rapidement évident en ce qui concerne le chemin utilisé, puisqu'une fois l'histoire lancée, on assiste à une succession d’événements qui se contentent de mettre en scène l'idée de base sans grandes surprises, choses que le scénario avait pourtant réussi à éviter dans l'établissement initial de l'ambiance et l'univers, ce qui créé à de nombreuses reprises des moments de faiblesses durant lesquels l'attention à tendance à décrocher, après il est compréhensible d'utiliser ce genre de méthode pour rendre compte d'une fracture dans un processus établi, comme ce dont il s'agit ici, mais cela aurait pu être fait de façon plus originale, à l'image de l'ensemble. Puis il faut tout de même noter un casting de têtes connues (ce qui devait être moins le cas à sa sortie) et C. Bale propose un personnage tout à fait intéressant, qu'il porte à merveille, avec un certain flegme et une classe, qui fait clairement parti de lui et permettant de rendre compte sans grande difficulté l'évolution du héros qui propose initialement une neutralité effrayante et cet aspect impitoyable qu'il rend merveilleusement bien par la simple expression de son visage ,et qui reste de mise même lors des combats, rôle qu'il faudra attendre plusieurs années avant de le revoir dedans alors que c'est tout à fait le genre de personnage que Bale incarne le mieux. Voilà un film vraiment novateur et singulier dans le sujet tout autant que dans sa manière de le traiter, entre combats époustouflants et réflexion approfondie et intrigante au sujet de la nature humaine et de sa condition, et même si le film à tendance à choisir la facilité pour rendre compte de cela, il est en néanmoins très prenant ne serait ce que par sa qualité visuelle et le travail de réalisation assez intéressant dans l'ensemble, du moins en ce qui concerne le traitement de l'image et l'illustration faite des pendants principaux de cette vision plutôt originale et sympathique.

Si l'idée est intéressante, le jeu d'acteur et la réalisation sont trop pauvres pour donner du goût au film, qui n'en reste pas moins bouclé correctement. Dommage de ne pas avoir creusé plus loin.

Ce film d'anticipation qui n'annonçait rien de bon bénéficie finalement d'un scénario très bien écrit qui souffre malheureusement d'une réalisation pas toujours convaincante et de scènes d'action qui, quelques mois plus tard, auraient bénéficiées de la technique mise au point par les frères Wachowski et "Matrix" pour un résultat très supérieures...A voir malgré tout.

Un film qui fait passer le temps mais qui est dénué d'intérêt, si ce n'est la performance toujours assez bonne de Christian Bale.
Le film a un goût d'inachevé, le réalistateur aurait du travailler plus sur son scénario et sur la profondeurs de ses perso, le film aurait été bcp plus intéréssant !!

Souvent comparé à tort à une pale copie de "Matrix" ce pure bijou de science fiction excelle avec une maitrise rare à diffuser son message subliminale profond et percutant. On peut le regarder 200 fois, on se surprend encore à analyser certaine scène qui fait la part belle aux références du cinéma de science fiction de l'après-guerre. Christian Bale est très convainquant.

l'histoire est vraiment excellente, la tension est présente tout le long et les scènes d'action sont vraiment bien filmé et actives

Mouais! On sent qu'il y a une volonté de faire différent et original. Il y a de bonnes choses mais aussi bcp de choses repompées dans divers films de SF. Une esthétique agréable et un scénario motivant, le film ne parvient pourtant pas à décoller car il lui manque l'essentiel: le truc en plus! A découvrir pour se faire une idée plus personnelle.

"Equilibrium" est un long métrage d'anticipation, offrant une vision futuriste et négative de la société, privant le peuple de libertés. Le long métrage offre des scènes de combats délirantes couplées à un discours des plus salvateurs. Malheureusement le film gâche tout son message posé calmement et avec pertinence par une fin détestablement commune et inexorablement veine. Dommage.