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benitoberlon
56 abonnés
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3,5
Publiée le 23 janvier 2022
Honnête thriller d'anticipation qui lorgne un peu (beaucoup) du coté de Matrix, de par son esthétique et ses scènes de combat. Certains éléments font cheap (La police avec des casques de moto et des blousons longs cuirs), mais Christian Bale livre une interprétation solide et le scénario et les gunfights/ combats (le fameux Gun Kata) sont plutôt cools. Un film sous estimé
Un film sympa à voir c'est vrai que les scènes de combats ressemblent un peu à celles de Matrix mais c'est un compliment car là c'est le gros point fort du film les scènes de combats sont vraiment bien faites et assez impressionnantes après pour ma part j'ai pas spécialement accroché à l'histoire.
Kurt Wimmer passe aux yeux de beaucoup pour un scénariste émérite. Il n'a fait que recycler ces deux chef d’œuvres de la SF que sont 1984 et Fahrenheit 451. Avec Christaian Bale dans le role du pompier Montag (cf Fahrenheit 451) praticant le gun cata., un "art martial" inventé par le réal à base de sabre de samourai et de pistolet mitrailleur, le tout filmé à la sauce Matrix. Bref un conglomérat d'influences mal digérées pour un résultat bien indigent.
Sur le papier ça nous ferait une petite nouvelle de SF sur le thème du totalitarisme. Comme dans tous les scénario de ce genre on devine à peu près le cheminement de l'histoire sauf que justement l'histoire étant courte et le film durant 107 minutes, on meuble, chaque plan durant bien plus que nécessaire, les combats sont grotesques, certes on peut les apprécier pour leur chorégraphie, mais est-ce du cinéma ? Le film a aussi de gros problème de fluidité narrative, à un moment on est perdu ne sachant pas si on est en flashback, en retournement de situation ou en ruse de guerre ! Christian Bale est aussi expressif qu'une endive, seule Emily Watson parvient à faire passer un peu d'émotion. Bref, ça n'a rien de terrible.
Ce n’est pas la médiocrité de Kurt Wimmer qui est impressionnante. C’est surtout sa malhonnêteté intellectuelle. « Bien sûr, je me suis inspiré d'Huxley, Orwell ou Bradbury qui tous utilisent le paradigme d'une société dans le futur, mais la comparaison s'arrête là » dit il pour minorer son entreprise de plagiat. Sauf que les seuls éléments dignes d’intérêt du film de Wimmer sont des resucées au détail près de l’œuvre des trois auteurs. Toute la partie de l’intrigue basée sur l’interdiction des livres que l’on brûle pour maintenir les masses dans l’ignorance et la léthargie intellectuelle est originale, mais elle vient de Bradbury, dans son formidable roman « Fahrenheit 451 », maladroitement réalisé par Truffaut. Le contexte social, autre intérêt « d’Equilibrium » , à savoir, une société autoritaire régie par un Big Brother intrusif et omniprésent, où la délation et l’absence d’émotions sont des vertus cardinales, vient de Orwell dans son prophétique « 1984 », transposé de manière juste correcte par Michael Radford. Quand à la tentation du génisme humain, et à la critique des dérives de l’élitisme, c’est du pompage de « Brave New World » écrit par Aldous Huxley. Tout ce qui vient de Wimmer, lui-même, les bagarres interminables, et toutes les autres occasions de faire ressortir son fumeux concept d’équilibre physique et mental, est dépourvu de la moindre originalité. Allergiques au foutâge de gueule, s’abstenir.
Que dire sur ce nanar intersideral sans etre trop mechant ,pas facile tellement ce video clip ce prend au serieux a commencer par Bale qui se la joue gros baleze melange de Bond pour le costard et de Matrix pour le coté je tire au ralenti dans tous les coins sans jamais me faire toucher et pour recharger pas le temps on verra plus tard !!!Non serieux c'est bien gentil de nous pondre un pseudo scenario remplie de dialogues philo a 2 balles mais franchement entre les camions incendies sortient de l'aeroport ,les motos bien de chez nous ou les voitures aux bruits zarby ,j'ai quand meme eu du mal a me croire en 2070 : c'est deja tres marrant a voir en 2006 alors je vous raconte pas la grosse marade dans 10 ans.Tous les acteurs sont ultra credibles ...en mauvais acteurs ,meme la pauvre Watson qui doit avoir un tas d'impots en retard est pitoyable.Bande son tres rock n'roll mais faut au moins ca pour accompagner les ridicules combats (le dernier est le +drole) de gunkata :y a gun et y a ....
Super déçu... J'adore ce genre de film d'habitude... Il y avait là une bonne histoire, mais ça ne tient pas du tout la route. C'est bourré d'incohérences, psychologiques ou au niveau des détails, ce qui fait qu'on n'y croit pas du tout. Cela pourrait être alors une bonne série B pour le fun et passer un très bon moment, mais ils ont voulu raconter une histoire sérieuse avec un style qui le l'est pas. A force d'être entre deux, je me suis ennuyé, j'ai rit à des scènes qui n'étaient théoriquement pas drôle, et j'ai trouvé pitoyable toutes les incohérences qui seraient passées dans un film tourné juste pour le fun... Les acteurs sont mauvais (y compris Bale), les dialogues aussi... Seuls les décors sont sympas, et la musique... Enfin l'histoire aussi aurait pu l'être. Et puis le coup du chien... pitié... on est bien à Hollywood où tuer un chien est bien plus grave que tuer des hommes...
À la croisée de Matrix et Judge Dredd, cet Equilibrium qui a 20 ans déjà constitue une fort belle proposition. Sur son scénario SF pur et dur et son atmosphère glaciale, Kurt Wimmer offre un rôle sur mesure au caméléon Christian Bale qui va se démener dans ce futur proche pour faire à nouveau éclater la justice. La moitié du film prend son temps, installe brillamment son intrigue tandis la seconde moitié se veut bien plus nerveuse avec de superbes affrontements armés ou à mains nues. D'ailleurs les scènes d'action quoique parfaitement réalisées versent un petit peu trop dans l'action movie basique en terme d'ambiance avec mouvements de caméra énervés et metal en fond, ce qui on doit se l'avouer fait perdre un tantinet de profondeur à ce scénario particulièrement malin et intelligent. Pour autant c'est très propre dans l'ensemble et on n'a aucunement le temps de s'ennuyer. Vu trop souvent comme un sous Matrix, Equilibrium a pourtant son mot à dire, de plus il ne vieillit pas, ce qui ne gâte rien à notre plaisir. Dommage qu'il ait si peu d'estime, c'est pour moi un excellent film.
Ce film est sorti en 2002, 3 ans apres le 1er volet de Matrix. On sent l'inspiration pour ce film: un monde controlé par une drogue et des agents qui doivent faire régner l'ordre et dissoudre les rebels. Bref, le speech est identique à celui de la Trilogie Matrix. Concernant le film, on sent que ça a vieillit, les FX sont un peu cheap. Les combats sont plutôt bien chorégraphiés. spoiler: Mention spécial au combat de fin, le jeu de main avec le père !
Comment on peut mettre 3 * à ce film ? A voir pour Christian Bale dans son plus mauvais rôle ever, sinon éviter. Un film feignant qui reste à la surface de son scénario et jamais ne développe de vraie réflexion : par exemple quid d'enfants élevés sans affection ? Quand aux refs à Matrix, elles font mal, tant c'est mal fichu.
Petit avis vite fait. Wimmer était un illustre inconnu en 2002, il l’est toujours 20 ans plus tard. Et ce n’est pas un hasard.
On est bientôt. Las de la guerre et de tous les sentiments négatifs que l’humanité se traîne depuis toujours, une société totalitaire décide que tout le monde doit se droguer pour ne plus rien ressentir. Quelques délinquants sensoriels résistent encore.
Au départ, c’est voix off et mise en contexte. Ultra classique. Puis c’est la découverte des personnages et des enjeux. L’esthétique qui se voudrait être une non-esthétique est très inspirée du constructivisme soviétique et des symboles du nazisme. On voit bien la contradiction. Le pouvoir traque l’art vecteur de sentiments et la beauté est interdite. Comme celle-ci est dans l’œil du spectateur, le plus simple est de le rendre insensible aux signaux de ses sens. Franchement, l’idée est bonne et elle ouvre des perspectives intéressantes sur la place de l’art dans l’expression et surtout sur son importance pour définir l’humanité. Ce monde déshumanisé est d’une violence plus grande encore que la violence qu’il combat. S’il ne la voit pas, c’est parce que la valeur morale n’a plus cours face à un utilitarisme froid. De son côté, l’individu ne peut plus être quoi que ce soit d’autre qu’un agent productif et un géniteur. Riche idée donc. Hélas, le concept est bien mal mis en scène. Tout fait cheap. L’interprétation laisse froid (volontaire ? Admettons, mais tout de même, le méchant est ridicule). L’image est surexposée (oui, c’est l’image de l’époque). Les chorégraphies matrixiennes ne sont pas toujours à la hauteur et les effets de montage ne sont pas d’une finesse remarquable. Surtout, ça manque cruellement de dramaturgie et d’approfondissement des enjeux.
Au final, une bonne idée bien mal mise en œuvre. Cette série B qui se prend pour une grande n’est pas désagréable mais elle n’est pas la réussite à laquelle elle prétend.