Mais quel excellent film !! Drôle, subtil. C'est vraiment réussi. Les acteurs et actrices sont vraiment excellents. Un grand bravo pour le sujet et la réalisation. Isabelle Huppert est définitivement une très grande actrice. Beaucoup de bonheur, j'ai adoré. Allez : " la galérance : elle est finie" !
Elle a beau y chanter "Denver le dernier dinosaure", Isabelle Huppert, grande dame du cinéma, n'a pas le talent comique d'Isabelle Adjani (dans Le Monde est à toi), ni celui de Catherine Deneuve (Terribe Jungle). Du coup, La Daronne ne décroche que quelques sourires. Le film est pourtant rythmé, plein d'idées et avec de vrais personnages. Dommage.
Mi comedie mi film policier. La daronne est un film distrayant bien servi par Isabelle Huppert, Liliane Rovere et Rachida Ouchani : 3 mères en prise avec leurs préoccupations personnelles.
"Patience" (parce que son ashkénaze de mère l'aura attendue... 10 mois - elle est séfarade de père) est veuve - son Portefeux de mari, un marginal pas franchement honnête qui faisait vivre sa famille sur un grand pied étant mort prématurément d'un AVC, la laissant élever seule deux fillettes. Plus de 20 ans plus tard, l'exposé des faits la trouve seule copropriétaire non chinoise d'une résidence de Belleville, et tirant plus ou moins le diable par la queue, en raison spécialement des frais de l'EHPAD privé où sa mère survit. Elle tire l'essentiel de ses moyens d'existence de "piges" de traductrice-interprète arabe/français, pour les Stups, appuyée depuis un an environ par le (récent) commandant "Philippe" (Hippolyte Girardot), avec lequel elle entretient une liaison "chacun chez soi". L'ironie du sort va faire qu'elle saisit l'occasion de se refaire une solide aisance financière, dans le cadre des écoutes de trafiquants, dont elle assure traduction en direct, et/ou transcription de bandes.... se faisant alors connaître comme "La Daronne" - et poursuivre par le propre groupe de son amant ! Les incohérences sont légion, le scénario est peu convaincant, les baisses de rythme fréquentes - et les atouts techniques insuffisants (Jean-Paul Salomé aux manettes - ses "Belphégor" en 2001, ou "Arsène Lupin" en 2004 - notamment - n'avaient déjà pas fait forte impression...). Reste la performance d'Isabelle Huppert, dans le rôle-titre, en concentré d'énergie, et qui s'en tire plutôt bien, à titre personnel, dans le registre parodique... L'ensemble se laissant regarder !
Une traductrice français-arabe travaillant pour la police va se retrouver un beau jour directement mêlée à une grosse affaire de drogue qu'elle va gérer de manière assez ... stupéfiante ! Sans être fan d'Isabelle Huppert d'une façon générale, force est de reconnaître toute l'étendue de son talent à l'écran, toute l'intrigue, tantôt cocasse, tantôt dramatique, pèse sur ses épaules certes frêles, mais diablement coriaces à 67 printemps ! Les seconds rôles sont plus décevants et presque anecdotiques. Tant pis, on se contentera de ce petit polar sympathique inspiré du roman éponyme de Hannelore Cayre récompensé en 2017. Assez Plaisant. Site CINEMADOURG.free.fr
Vu en avant-première dans le ciné de mon quartier et....Bonne surprise sur plusieurs plans ! D'abord bonne surprise pour Isabelle Huppert. Perso' je n'ai jamais été fan d'elle. Mais dans la Daronne elle joue sur plusieurs registres: humour, social et une pointe dramatique et elle le fait très bien. Ensuite l'histoire qui tient bien la route. L'aspect policier mêle descriptions très réalistes du métier d'interprète judiciaire, trafiquants de drogue expérimentés dangereux et petites frappes pour qui la "galérance" c'est fini sans compter la Daronne. Les rôles secondaires réussis. Après en terme de réalisation cela reste très classique et simple ! La Daronne est un bon film qui peut se voit très bien en famille.
On oscille entre le polar maladroit et la comédie burlesque mais le tout est dignement porté parvenir une Isabelle Huppert impériale qui s’amuse de ce rôle déjanté qui la sort de son train train habituel. Tellement qu’elle en devient un sujet avant même le scénario. Le film se joue des clichés communautaristes et ne tombe jamais dans le ridicule. Une bonne comédie décalée
Patience Portefeux (Isabelle Huppert) n'a pas eu beaucoup de chance dans sa vie. Après la mort de son mari, elle a dû élever seule ses deux filles. Elle doit aujourd'hui s'occuper de sa mère vieillissante. Patience est interprète franco-arabe à la Brigade des Stups ; elle est aussi l'amante de son commandant (Hippolyte Girardot). Elle passe ses jours et ses nuits en garde à vue ou, le casque collé aux oreilles, à traduire des écoutes téléphoniques. Sa vie va changer lorsqu'elle découvre que le fils de l'aide-soignante qui s'occupe de sa mère est impliqué dans le transport d'une cargaison de cannabis. Elle réussit à le protéger mais se retrouve avec la cargaison sur les bras. Ne sachant qu'en faire, elle décide de l'écouler sur le marché. Du jour au lendemain, la prudente Patience devient dealeuse. La brigade des Stups à ses trousses lui a trouvé un surnom : la daronne.
"La Daronne" est l'adaptation d'un polar de Hannelore Cayre, une avocate convertie à l'écriture dont la renommée ne cesse de grandir.
Mais "La Daronne" est avant tout un film de Zaza. "Zaza" ? Le mot, passablement irrespectueux, n'est pas de mon invention. J'ai appris qu'il désignait Isabelle Huppert depuis le "Elle" de Paul Verhoeven qui a donné à sa longue et prolifique carrière un nouveau tour : celui d'une pétroleuse borderline, d'une bourgeoise disruptive, d'une cougar gentiment toquée. Elle a multiplié les rôles de ce genre ces dernières années : prostituée vénéneuse chez Benoît Jacquot ("Eva"), meurtrière psychopathe chez Neil Jordan ("Greta"), libertine toxique chez Eva Ionesco ("Une jeunesse dorée"), enseignante schizophrène chez Serge Bozon ("Madame Hyde")...
Je ne l'ai aimée dans aucun de ces films. Pire : je n'ai aimé aucun de ces films. Comme j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire, je trouve son jeu très pauvre, ses moues répétitives, sa voix haut perchée horripilante.
Pourquoi dès lors m'être infligé cette "Daronne" ? La couleur en était pourtant clairement annoncée par son affiche : plus "Zaza" tu meurs ! Comme dans ces films précédents, Isabelle Huppert écrase ses personnages, les étouffe, les empêche d'exister. Patience Portefeux annonçait pourtant, avec un tel patronyme, un personnage hors du commun. Mais ce personnage disparaît derrière son interprète. Il y a tromperie sur la marchandise : "La Daronne" nous promet une interprète franco-arabe, une femme tiraillée entre sa mère et son travail, une caïd en herbe.... on ne voit qu'Isabelle Huppert !
La Daronne : du grand, très grand Huppert, ce film est simplement JU-BI-LA-TOIRE, haletant, palpitant, drôle, prenant, un exquis mélange de comédie et de suspens : cette œuvre est brillante ! A ne rater sous aucun prétexte ! Le film à voir ! Soulignons également la performance remarquable d'Hyppolite Girardot et de Farida Ouchani. Un véritable chef d'oeuvre
Une pure merveille. Très bon jeu des acteurs, excellent scénario. Isabelle Huppert est magistrale. Un super moment, merci, ça faisait longtemps que je n'avais pas passé un moment aussi agréable au cinéma.