Une Isabelle Huppert au sommet! Une très bonne comédie policière, mention spéciale à ADN le malinois; plus beau chien on screen depuis Brandy dans le dernier Tarantino!
On passe vraiment un bon moment avec la Daronne. N'étant pas un grand fan d'Isabelle Huppert, je la trouve excellente dans ce rôle, seule 2 ou 3 petits moments où elle minaude un peu m'ont dérangé mais elle réalise une belle prestation et elle est vraiment superbe en Daronne. Le sujet est bien traité et fluide et on se laisse embarquer dès les premières secondes dans cette histoire. Je recommande vraiment.
Un très bon moment de cinéma! De l'action et beaucoup d'humour, cela fait un bien phénoménal! N'oublions pas une certaine forme de tendresse entre les différends protagonistes.
Elle a beau y chanter "Denver le dernier dinosaure", Isabelle Huppert, grande dame du cinéma, n'a pas le talent comique d'Isabelle Adjani (dans Le Monde est à toi), ni celui de Catherine Deneuve (Terribe Jungle). Du coup, La Daronne ne décroche que quelques sourires. Le film est pourtant rythmé, plein d'idées et avec de vrais personnages. Dommage.
Un très bon film avec un duo d'acteur qui vont si bien ensemble, on aimerait les voir dans plus de films ensemble, des séquences qui m'ont beaucoup plus comme celle de tatie ou du mariage. Un visuel excellent, très réaliste. Moi qui avais lu ce livre et qui avais peur d'être déçu je suis très très agréablement surpris, je le répète un très bon film que je conseille.
Scénario bien ficelé et acteurs très impliqués, même si l'histoire paraît invraisemblable quelquefois on se laisse prendre au jeu, j'ai passé un bon moment
le film a du mal à démarrer, on s'endort un peu, mais la fin en vaut la chandelle. bravo à Isabelle Huppert , mi-ange mi- démon, qui comme toujours par son côté énigmatique et insidieux fait ressortir le suspense du film
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2,5
Publiée le 20 mars 2023
Isabelle Huppert est formidable! C'est un peu le seul intèrêt de ce polar fèministe plaisant à regarder! D'une histoire inspirèe d'un roman de Hannelore Cayre, Jean-Paul Salomè a tirè un film amusant et assez inattendu. "La Daronne" (2020), c'est une femme qui deale des tonnes de shit dans Paris avec une police qui est incapable de l'attraper! Menue comme une brindille, insouciante, fonceuse, Huppert dègage une telle confiance en elle qu'on serait tenter de croire à sa double vie, bien que l'histoire soit très romancèe et exagèrèe! Huppert n'est pas une dealeuse, mais èmotionnellement l'actrice s'y retrouve dans ce qu'elle propose à l'ècran, retrouvant un certain plaisir à jouer la comèdie! Un moyen, comme cette traductrice judiciaire qui trafique des stupèfiants pour payer les frais d'EHPAD à sa mère, de s'èchapper d'une vie de merd-e! On n'avait un peu peur que Salomè nous propose que des kebabs et des Chamonix orange! Eh bien non, le mèlange d'amoralitè et de gènèrositè fait finalement pencher le film du bon côtè...
Jean-Paul Salomé ? Mouais. Isabelle Huppert en policière s'improvisant trafiquante pour arrondir des fins de mois compliquées ? Déjà plus. Et puis vu le programme actuel dans nos salles obscures, un film dont le sujet sort de l'ordinaire, c'est déjà pas mal. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, même si nous sommes assez vite dans le vif du sujet. Ni prenant ni ennuyeux, « La Daronne » mène honnêtement sa barque pour raconter cette histoire plutôt originale, sans parvenir à lui donner autant de saveur qu'espéré (je pense notamment aux dialogues et aux seconds rôles, où l'on sent pourtant un potentiel humoristique fort), si ce n'est à travers ces deux dealers au rabais tellement idiots qu'ils en deviennent presque sympathiques. On a un peu de mal à y croire, mais le ton pince-sans-rire choisi s'avère pas mal adapté au propos, renforcé par la sobriété envers et contre tout d'Isabelle Huppert (au jeu toujours identique et pourtant jamais tout à fait le même), que l'on suit jusqu'au bout dans son entreprise aussi improbable que dangereuse. D'ailleurs, si je trouvais le rythme un peu mou pendant la première moitié, cela s'emballe par la suite, même les personnages manquant de relief finissant par trouver leur place dans le récit pour amener quelques situations intéressantes, notamment lors de spoiler: la course-poursuite où l'héroïne est à deux doigts de se faire piéger (clairement la meilleure scène). Salomé touche alors à quelque chose de plus juste, plus profond dans le regard qu'il a pour chacun, jusque dans son dénouement plaisamment amoral, préférant le « happy end individuel à la « love story ». Au vu du potentiel, il y avait sans doute de quoi faire mieux : Salomé échoue à donner plus de personnalité, un ton vraiment incisif quant à un scénario qui aurait pu aller vraiment très loin dans le cynisme. Mais il fait aussi preuve de belles idées spoiler: (les jeux vidéo pour brouiller les conversations!) et sait mener sa barque avec une certaine tenue, voire un joli savoir-faire par moments. Pas un incontournable, donc, mais en cette année 2020 si compliquée pour le septième art, pourquoi pas.
D'abord et avant tout, Patience Portefeux n'est pas policière et son métier de traductrice n'a rien à voir avec la fonction ou le statut de policier. Si l'actrice reste impressionnante, il n'ne demeure pas moins qu'elle joue une interprète qui cherche trop sa traduction, ça manque de fluidité naturelle. Les sous-intrigues sont soient trop présentes soient justes superflues, on pense surtout au passé familial de Patience/Huppert. On apprécie que l'affaire de Patience ne prennent pas une ampleur trop extravagante, son ami officier n'est pas longtemps dupe, les caïds non plus par ailleurs, donnant un rythme à cette petite comédie sans prétention dans laquelle Isabelle Huppert est une fois de plus épatante en dealeuse opportuniste. Rien d'extraordinaire mais un film loin d'être déplaisant. Site : Selenie
Cela faisait très longtemps que l’on n’avait pas vu la grande Isabelle Huppert dans un film léger, mieux même, une comédie. Dans « La Daronne » elle est encore au-dessus de tous les superlatifs et brille de mille feux. Toujours juste, impériale et comme rajeunie, elle domine le film de son aura et de ses talents d’actrice et s’avère plus que crédible dans la peau de cette traductrice qui va se mettre à vendre de la drogue pour arrondir ses fins de mois. Que ce soit dans le maniement de la langue arabe ou dans les entourloupes prévues par le script pour la faire devenir dealeuse, elle est totalement crédible. Encore mieux, elle excelle sans jamais en faire trop. Et on voit surtout le plaisir qu’elle a pris à tourner, un plaisir presque communicatif pour le spectateur.
Cependant, « La Daronne » n’est pas la comédie aux rires constants que l’on attendait. Son intrigue policière prend souvent le dessus sur le rire, sans pour autant nier l’aspect comique de pas mal de situations. Mais les vrais rires francs on les doit à deux seconds rôles, celle de la mère un peu folle et celle de la concierge chinoise de l’immeuble. Chacune dans leur partition, elles évitent les clichés et sont les sources principales des moments les plus drôles. Pour le reste, on sourit plus de cette histoire rocambolesque - qui n’évite pas certaines facilités scénaristiques -que l’on se bidonne vraiment. Le lancement de l’intrigue est un peu long et la coïncidence qui va la faire démarrer est un peu trop grosse. Cependant ne nous plaignons pas, sans celle-ci le film n’existerait pas. Et Jean-Paul Salomé, dont on n’avait pas eu de nouvelles depuis un bail, évite la mise en scène trop téléfilm qu’un tel sujet aurait pu attirer pour nous offrir une réalisation musclée, agréable et adaptée.
« La Daronne » est donc un petit film plaisant où l’on ne s’ennuie pas malgré quelques longueurs (un quart d’heure de moins aurait été parfait) mais qui pêche en alternant trop le film policier tranquille et la comédie farfelue. D’un côté on n’est pas toujours captivé par une intrigue accessoire et prétexte quand de l’autre on aurait aimé plus de situations vraiment drôles et décalées. La mayonnaise prend dans l’ensemble mais l’un et l’autre des genres s’alternent durant une heure et demie sans se marier parfaitement. Dans le registre comique et la même catégorie on préfèrera « Paulette » avec la regrettée Bernadette Lafont en dealeuse de cité. La partie amoureuse avec Hippolyte Girardot semble également plus dispensable niveau intérêt quoique nécessaire à l’intrigue. En somme un petit film sympathique mais qui sera vite oublié et qui doit beaucoup à son immense actrice qu’on aurait aimé voir encore plus dévergondée (comme dans « Copacabana » par exemple).
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La première partie fleure avec la qualité d'une série télé ou d'un mauvais téléfilm mais heureusement, Isabelle Huppert est là et irradie la caméra. Et dès qu'on commence enfin le cœur de l'histoire avec l'arrivée de la daronne, là on prend un vrai plaisir. Les communautés sont moqués avec gentillesse et drôlerie. On passe un bon moment, certes pas inoubliable, mais c'est surtout grâce à Huppert qui parvient a tirer l'ensemble vers le haut.