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Un visiteur
2,0
Publiée le 21 mars 2013
Elle est loin cette merveilleuse période, où, tout jeune que j'étais, j'entrais dans cette salle obscure qui proposait "Monstres et Cie", dernier Disney Pixar en vogue, dans lequel des monstres étaient présentés en train de faire peur à de tout jeunes enfants pour survivre. Je me souviens avoir été enthousiasmé par le second degré omniprésent et par l'histoire. Depuis cette séance, je n'ai plus jamais revu "Monstres et Cie", jusqu'à quelques jours... C'est triste de vieillir... A croire que mon âme d'enfant s'en est définitivement allé, ou simplement que je suis devenu une personne aigrie, qui prend un malin plaisir à saquer des films pour son bien-être personnel. Et oui, 11 ans plus tard, et alors que "Monstres Academy" s'apprête à sortir pour le meilleur comme pour le pire, je peux dire que "Monstres et Cie" est décevant. Décevant par cette histoire qui méritait largement mieux (et qu'on aille pas me dire qu'on ne pouvait pas sous prétexte de ne pas larguer le petit enfant qui, de toutes manières va voir un Disney simplement parce que c'est un Disney (surtout qu'à l'époque, on leur en faisait bouffer de la qualité avec "Blanche-Neige", "Pinocchio" et consort)), et par cet humour vu et revu. C'est simpliste et pas subtil pour un sou. Heureusement que les scénaristes ont eu la bonne idée d'introduire le personnage de Bouh, la gamine faisant à elle seule tout le film en plus du comique, censé alors être porté par les compères Bob et Sully. "Monstres et Cie" est un Disney monotone, ennuyeux qui se contente de reprendre bêtement tous les clichés du genre et de les recycler dans un monde de monstres gentils. Décidément, depuis "Là-Haut", plus aucun Disney digne de ce nom n'a été réalisé...
Cette réalisation de Pete Docter nous offre un joli moment familial de divertissement. Démontrant un bel esprit d'imagination et beaucoup d'originalité, son scénario nous propose un univers fantastique et une histoire mouvementée. La comédie d'animation des studios Pixar nous montre de jolis décors ainsi que des marionnettes monstrueusement drôles comme Sulli le gentil monstre à la fourrure bleu, et Bouh l'adorable petite fille.
Derrière la porte du placard, il y a... N’avez-vous jamais eu peur du dessous de votre lit, ou de la porte de votre placard entr’ouverte le soir ? C’est sur cette idée que Pixar est parti, et a créé une histoire basée sur…une entreprise exploitant les cris de terreur des enfants. Les monstres de toutes sortes sont embauchés pour terroriser les enfants du monde entier, permettant ainsi d’alimenter la ville en électricité. Qui l’eut cru n’est ce pas ? C’est plein de couleurs, de textures, et ce, grâce à la ville des monstres qui permettent de créer toutes sortes de bestioles rigolotes…et donc de faire des gags à la pelle : monstre gélatineux aspiré par la grille de métro, poule géante, cracheur de feu enrhumé… Les deux protagonistes sont un gros monstre cornu, à poils verts et mauves, Sulli et une boule cyclope, courte sur patte, Mike Wzowski. Tous deux se retrouvent donc en charge d’une môme à couette surnommée « bouh », qui créée la panique en ville (les enfants sont toxiques…voire mortels !). On ne comprend pas grand-chose à ce qu’elle raconte, mais sa frimousse en dit long. Et puis il y a le méchant Randall, espèce de lézard caméléon qui peut se rendre invisible en adoptant les couleurs des surfaces…et lui, c’est le monstre attitré de Bouh. C’est donc une histoire toute simple qui nous est racontée ici avec beaucoup d’humour (les gags sont franchement nombreux, et drôles) : deux monstres qui veulent ramener l’enfant chez elle…et qui se retrouve au milieu d’un « complot »… Je n’en dis pas plus. L’imagination des inventeurs de l’histoire, des monstres gentils. Les moins : ...
Ça a été une idée très maligne qu’on eut les créateurs de chez Pixar d’avoir fait de nos peurs enfantines le prétexte à un univers totalement loufoque partant sur le principe de l’inversion des rapports, c’est-à-dire en faisant des monstres des créatures effrayés par les enfants. Le design de ses personnages monstrueusement attachants ainsi que la création de leur monde, où la réelle source de monstruosité semble finalement être la recherche de productivisme de ses dirigeants (à vous d’y voir ou non un message politique!), sont la preuve d’une inventivité talentueuse. A partir de là se trame un scénario tout aussi astucieux, multipliant les bonnes idées en matière de gags, de rythme et d’émotions qui font de cette animation un petit bijou difficilement égalable. Parmi ces trouvailles, la plus ingénieuse est indiscutablement le concept des portes renvoyant vers des placards aux quatre coins du monde, celui-ci permettant de superbes effets de mise en scène exquis et une justification enfin habile au recours à la 3D.
Cet opus Pixar est considéré par de nombreux fans comme le meilleur du studio. A la re-vision de ce dernier, on peut difficilement leur donner tort sur de nombreux points : techniquement abouti, scénaristiquement impeccable, mise en scène jouissive, musique parfaite, gags nombreux et inventifs, persos bien dessinés et attachants, ne reste qu'une histoire qui ne m'a plus pris que ça, sans doute parce que je n'étais pas effrayé par les monstres du placard plus petit (alors que j'inventais des histoires merveilleuses avec mes jouets comme dans "Toy story"). Mais l'univers dépeint içi déborde d'imagination, la petite Bouh est à croquer, Sully apparaît comme le vrai héros de l'histoire quand Bob est plus un sidekick, une certaine émotion se déploie, c'est du grand art, un film merveilleux, hilarant, entraînant, au rythme fou, intelligent, bref, pétri de qualités, parfois un peu cliché mais un vrai bonheur pour tous les cinéphiles du monde.
Il faut bien avouer que ce studio nous propose des thèmes remarquables. Pixar ou la boîte à idées de génie ! Et là encore, dans ce "Monstres & Cie", le sujet est une vraie mine d'or. Pixar a le chic pour nous dégoter des concepts jouissifs, et de nous les accompagner avec de riches scénarios, d'attachants personnages et de succulentes aventures. "Monstres & Cie" allie la peur à l'humour de la plus belle des façons, de quoi stopper l'envie aux minots de regarder sous leur lit avant de s'endormir. Comment peut-on rivaliser avec un studio si créatif ? Impressionnant !
ce film ressemble finalement beaucoup à un toy story. C'est un très bon film, bien meilleur justement qu'un toy story, mais très accès enfant, sans double lecture adulte ( enfin très peu, l'exemple de "l'étoffe des héros" est un contre exemple ). C'est dommage... Là où des Shreks, des mondes de némo, ou plus généralement des Miyazaki réussissent à le faire, monstre et compagnie, lui, échoue. Ce n'est toutefois pas un mauvais film, il y a de l'émotion, un bon scénario, des idées vraiment très interressante, mais au final assez peu d'humour dû à ce manque de double lecture.
Par contre, et c'est presque évident, pour les enfants... c'est du 4 étoiles !
Pixar a toujours gravité autour d’une idée un poil répétitive. La boîte d’animation place ses films dans une société qui ressemble beaucoup à la nôtre, mais composée d’éléments ou de citoyens improbables. Après les jouets, 2 fois et les insectes, les monstres étaient à l’honneur.
Si les 2 Toy Story sont excellents et 1001 Pattes sympathiquement bêta, Monsters, Inc., en dépit d’un titre absolument fantastique, ne peux pas se targuer d’être aussi bon que ses 3 aînés. En effet, malgré 20 premières minutes très réussies, le film tombe dans la facilité avec une histoire d’enfant qui s’infiltre dans Monstropolis pour y mettre la panique. Heureusement, le casting de voix est encore une fois excellent. John Goodman & Steve Buscemi bien évidemment sont parfaits, mais c’est la très surprenante Jennifer Tilly (une des sœurs Tilly dans un film pour gamins, mais où va le monde ?!) qui requiert tout mes suffrages. Elle est absolument fantastique dans le rôle de la copine de Billy Crystal, pas trop mal.
Cependant, le film est facile, sans grand suspense, aux personnages pas très travaillés et à la mythologie peu intéressante. On y apprendra que la peur ne sert à rien, que le rire c’est bien mieux. La mièvrerie absente dans leurs premiers films pointe le bout de son nez, ce qui met un sacré coup à l’intérêt du film. Attention, Pixar !