Avis : Détour mortel : La fondation - Page 2

Pas si mal que ça, la première partie du film est vraiment pas terrible mais plutôt bien rattrapé par la dernières demie-heure.

la franchise avec l'histoire et les personnages complètement débiles est belle et bien finie ! une suite -reboot beaucoup plus sérieuse, moins trash et plus axée sur le survival dans une majeure partie du film, hélas, anéantie par une dernière partie qui n'a rien à voir avec le reste et qui gâche pas mal la fausse surprise, dommage ...

Non ce n'est pas un remake, mais bien un reboot. L'histoire prend un tour bien différent de celui de l'original. La réalisation n'est pas parfaite, il y a quelques incohérences dans l'intrigue, mais on peut saluer, l'idée de changer carrément le fond de l'histoire. Le film est un peu trop long ils essayé de rallonger l'histoire alors que 1h30 aurait suffit.

Voilà que la franchise horrifique, « Wrong Turn » , fait dans le reboot! Dans ses forêts, une fois encore, la nature bouffe tout ce qu'elle peut attraper jusqu'aux os! Les deux règles essentielles pour passer un week-end de randonnèe tranquille dans les Appalaches sont les mêmes que dans les six premiers opus de la saga : Ne vous ècartez pas du sentier et surtout regardez la route quand vous roulez! Jen, Darius, Adam, Milla, Gary et Luis n'ont pas respectè ses règles et la forêt ne vous pardonne rien! L'obstinèe du groupe d'amis permet à la jolie Charlotte Vega de faire son numèro! C'est la seule à tirer son èpingle du jeu de ce survival qui copie pour ainsi dire les traits du film de Aster : "Midsommar". Le final n'est pas encore trop mal, mais ça s'arrête là! Attention au tronc d'arbre...

De très bonnes choses à mon goût : l'entame, le scénario, la mise en scène, le côté rural et "la fondation" en général. Moins bons : les clichés, les interprétations et l'histoire attendue. Dommage que certaines pistes sont sous exploitées. 3/5 !

Cette résurgence, intitulée Fondation en dehors de son pays d'origine, marque l'ambition première d'enterrer l'ex-franchise, tandis que nous déclinons cet opus bien autrement. Wrong Turn pour ceux qui ont pu apprécier l'original, s'est décliné en cinq suites sur une décennie. Ces différentes suites n'ont bien naturellement ni révolutionné ni même dénaturé le film de Rob Schmidt, dans cette vision bestiale et sauvage de la communauté. Saluons donc une franchise qui a su perdurer avant une réécriture profonde avec cette fondation. Pour la petite histoire, la guerre de Sécession a provoqué l'exode sauvage d'une nouvelle communauté, beaucoup moins consanguine qu'on ne le pense. Les jeunes en randonnée ne sont plus des blondes en shorty mais des sur-diplomées en salopette et meilleures amies de la communauté LGBTQIA+. Il devient alors impossible de savoir qui devrait y passer en premier, car tout crime devient un crime contre l'humanité. Bref, on rigole davantage quand l'expert de la région meurt après deux minutes... Il fallait rester dans ses pas qu'il disait... Plan suivant, il traînait encore à l'arrière du peloton. On n'est pas aidé. Il est intéressant de voir ce nouveau traitement pour ce qu'il est, bien que rien ne fonctionne très clairement. Le procès était clairement injustifié; N'oublions pas qu'ils leur ont fait rouler un tronc sur la tronche, ce, avant d'embrocher leur copine dans un trous tout de même; Et on n'a rien le droit de dire? Vous l'aurez compris, le fou rire n'est jamais très loin, surtout à l'approche de cette communauté de chasseurs qui se déguisent en loutres. Cette nouvelle monture se conclue pourtant de la meilleure façon qui soit, avec un happy-end sanglant qui ne laisse rien espérer de pire. Ouf. Pas de Fondation 2, ni d'autre Refondation du même genre.

Même si le début commence comme le premier épisode la franchise. Le film prend une autre tournure assez intéressante et captivante. Le film en soit n'était pas nécessaire (on pense à spoiler: "the village"
parr moment). C'est moins gore que les originaux. Reste un doublage français et une petite longueur qui gâchent le film

N'ayant jamais vu aucun des films de la franchise car ce n'est pas trop ma tasse de thé, je dois dire que c'est plutôt sympa sans être un film marquant pour autant. Je l'ai trouvé distrayant, les acteurs sont sympas et le scenario n'est pas complètement absurde. Bref, un film qui se laisse regarder !
Je vais me pencher sur les premiers du coup !

Vraiment pas mal... Plus grand chose à voir avec le premier Détour Mortel hormis la première partie du film dans laquelle des jeunes s'aventurent en forêt dans un coin hostile et sont pourchassé par plusieurs individus... Dans la deuxième partie il y a toute une histoire sur "la fondation" une sorte de secte vivant en autarcie depuis plusieurs générations en pleine forêt... Cette partie ressemble un tout petit peu à Mindsommar j'ai trouvé... La fin est pas mal mais un peu tirée par les cheveux... La meuf vit 1 semaine dans la secte et passe de statut de victime sans défense à celui de prédateur alpha bad ass... La transition est mortelle...

C'est avec beaucoup de plaisir que je me suis lancé dans la vision de ce film malgré les critiques négatives j'ai vite déchanté déjà toute l'œuvre originale est ici pas du tout respecter un reboot je veux bien mais faudrait déjà que ça Concorde la si c'étais pas le titre du film on sera pas qu'il s'agit d'un détour mortel ils ont pris une tout autre chemin histoire est sympa mais vraiment rien de fous ce qui fessait le charme des précédents c'est les scènes assez gore et le maquillage des fous consanguin la rien de simple acteur même pas défiguré bien coiffé barbe taillé etc aucune scène gore d'ailleurs on s'ennuie vite en plus le film est long très long arrivé vers 40 minutes ça traîne en longueur horrible la fin est assez risible bref conclusion reboot (qui en est pas un) complètement ratée même les précédent pourtant médiocre sont largement mieux je pense qu'il serait temp d'enterrer cette saga une bonne fois pour toute vraiment passé votre chemin on frise la nullité

Étonnamment satisfait ! La bande annonce m'a vachement donnée envie. Vu certaines critiques, ce volet n'a pas plu car l'histoire n'a rien avoir avec les précédents. "Wrong Turn" s'agit d'une première découverte pour moi même si je me doute un peu du principe, et c'est pas mal du tout ! J'ai bien aimé l'histoire. Dommage que la  secte ne reflète pas forcément quelque chose d'original et innatendu côté scénariste mais j'ai trouvé la rencontre entre cette elle et le groupe d'amis bien pensée et réaliste, notament le fameu "procès" ou on dit "merde quoi". Niveaux effets spéciaux, certaines scènes de pièges sont bien violentes mais je m'attendais à un peu plus trash. Les acteurs secondaires sont correctes, une actrice principale méconnue mais convaincante. J'ai beaucoup aimé les bandes sons, elles sont bien accordées avec l'atmosphère. La mise en scène est pas mal, de beaux plans visuels, c'est bien filmé. J'ai beaucoup aimé la fin, je m'y attendais pas forcément. En gros "Wrong Turn" est frissonnant par moment et à pas mal de qualité malgré quelques petits défauts...
PS : le doublage français est vraiment pas terrible, c'est très mal choisi !

Dans les années 2000, entre les dégénérés du désert du remake de ‘La colline a des yeux’, excellente relecture signée Alexandre Aja toujours auréolée de l’aura de la version originale de Wes Craven, et les dégénérés des bois qui animaient les six épisodes de ‘Wrong turn’, il y avait peu de risques que le coeur balance. Si ce reboot de la franchise forestière a été confié au scénariste historique de la série, le résultat n’en reste pas moins entaché d’une aura complètement Z, bourrée de maladresses, à la progression hésitante et au rythme atone, à peine digne des lamentables derniers volets en date, ceux qu’on ne pouvait regarder sans un brin de honte et de mauvaise conscience. Ce remake de ‘Wrong turn’ n’essaie à aucun moment de rehausser le prestige tout relatif de la série, qui a toujours été le cousin plouc, bouseux et illettré des modèles plus prestigieuses, qu’il s’agisse de ceux de Wes Craven ou même de ‘Massacre à la tronçonneuse’. Il s’agit donc, objectivement, du mauvais remake d’un mauvais film...mais si on part du principe que le cinéma reflète toujours, à un certain degré, la réalité du moment, il suggère néanmoins certaines choses, pas nécessairement très encourageantes, sur l’époque actuelle. Déjà, il ne s’agit plus de consanguins tout juste humanoïdes comme dans les films originaux mais d’un clan isolationniste du dix-neuvième siècle, dont les descendants sont retournés à un état “pur” de chasseurs-cueilleurs. Ensuite, ces sauvages des Appalaches, traditionalistes et réactionnaires, vivent dans une réclusion volontaire et leur tranquillité est troublée par des randonneurs indélicats, qui cochent toutes les cases du citoyen urbain, aisé, éduqué et démocrate de la côte est . Au final, ce qu’on peut retenir de ce jeu de miroirs inversé, qui ne prétend pourtant jamais jouer le jeu de la satire politique façon ‘The hunt’, c’est que les barbares ont le droit de vivre la vie qui leur convient, selon leurs valeurs, et que les progressistes méritent un peu ce qui risque de leur arriver s’ils persistent à étaler leur mode de vie sous le nez des premiers.

Il ne semble même pas faire partie de la franchise Détour mortel et tout ce qui rendait l'original décent est clairement absent ici. Détour mortel : La fondation est un échec épique. Mais je vais essayer de vous donner un exemple de la terrible écriture de ce film. Un des protagonistes frappe brutalement un des visages de ces types pensant qu'ils ont tué sa petite amie. Elle est retrouvée vivante et en bonne santé et réalisant leur erreur ils décident à la manière des films d'horreur de ne rien dire et de ne pas aller voir la police en rentrant chez eux. Ont-ils oublié qu'un de leurs amis a eu le visage écrasé par la chute d'un tronc d'arbre 5 minutes plus tôt. Quel est leur plan rentrer chez eux et faire comme si rien ne s'était passé. C'est un scénario terrible et paresseux dans un film encore plus terrible. C'est un exemple de film que vous pouvez aimer à un niveau personnel c'est absolument votre choix. Mais il n'y a aucun doute que c'est objectivement un film terrible car il y a beaucoup trop de choses qui n'ont aucun sens...

A part le titre, il n'y a rien de vraiment comment avec la franchise d'origine, un autre titre aurait été plus approprié. Mais bon, en l'état, c'est un film long, ennuyeux avec cette histoire de secte moisie à la morale douteuse.

Soit on considère ce film comme une nouvelle étape dans la saga Wrong Turn, voire un reboot, et alors c’est une fumisterie sans nom, soit on prend le film comme une arnaque à la Eli Roth, et alors il devient très intéressant. Le réalisateur de HOSTEL a vendu son diptyque comme un torture porn oxymorique alors que la violence y est très circonscrite, le commentaire de Roth étant la posture du spectateur face à un spectacle qui met en avant l’interdit.
Avec ce Détour Mortel, on nage plus ou moins dans les mêmes eaux (avec bien moins de cette noire ironie qui caractérise Roth), et l’on suit une première partie qui navigue en eaux connues, celles du survival, avec une réelle efficacité dans la mise en scène et le filmage. Quand le film bascule à mi-parcours, et que l’identité des « chasseurs » nous est révélée, le propos bascule également et l’on quitte les consanguins des premiers opus pour une communauté façon Midsommar, référence évidente. En quelques minutes, ce que l’on a vu précédemment est réévalué et les notions de bien et de mal, de gentils et méchants, sont rendues floues, vacillantes, sans réelle frontière – thématique propre au survival.
On pourra toujours tiquer sur le manque de cohérence de ce propos dans la durée – ils SONT méchants – et de raccourcis trèèès rapides, toujours est-il qu’il y a un malaise palpable, un vertige qui nait de nos certitudes ébranlées, rendus prégnants par la force de la réalisation et d’une musique puissante. Le combat entre l’homme et la nature, et sa nature, prend une nouvelle dimension dans ce métrage imparfait, pétri de références au(x) genre(s), inégal, mais diablement efficace.