Mon compte
    Le Phallus et le Néant
    Note moyenne
    3,7
    112 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Phallus et le Néant ?

    78 critiques spectateurs

    5
    46 critiques
    4
    16 critiques
    3
    3 critiques
    2
    1 critique
    1
    1 critique
    0
    11 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    On rit beaucoup devant les énormités des psychanalystes (qui font autorité ds leur domaine et ont pignon sur rue) qui se expriment sur l homosexualité, les rapports sexuels hommes femmes, l'inceste, la pédophilie, et ce magnifique pénis triomphant qui va combler le vide abyssal qui constitue ce sexe qui n'existe pas. On rit mais on est effaré en même temps. On est sidéré par le processus d'emprise qui s'installe entre le psychanalyste et son patient (bien mis en scène par une animation).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 janvier 2019
    J’ai vu le Phallus et le Néant, et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Bien au contraire, c’est passionnant, étant donné les propos tenus par les psychanalystes interrogé.es, c’est difficile de s’ennuyer, on oscille entre colère, désespoir rageur devant l’imbécillité toxique de leurs propos, l’écoeurement et l’émotion violente en écoutant le témoignage –en visage caché- d’une victime de viol, d’inceste lorsqu’elle était enfant, et qui a été « soignée » d’abord par un de ces psychanalystes, ce qui a failli la détruire entièrement. Cela clôt d’ailleurs le film.
    Il faut choisir d’en rire, pour amortir le choc sinon c’est difficilement supportable, quand vous entendez un des psychanalystes dire –en résumé- « les femmes n’ont pas de phallus, alors pour supporter ça, elles vont faire les soldes »
    Et c’est une ribambelle d’énormités du même acabit que vous entendrez de la bouche de ces « gens-là » (18 psychanalystes) Un.e victime de violences sexuelles enfant n’est pas victime, la victime c’est le violeur/le pédophile. Je vous fais un résumé à grands traits, mais écoutez les psychanalystes, c’est ce qu’ils/elles disent in fine.
    Comme « le mur, La psychanalyse à l’épreuve de l’autisme » de Sophie Robert également, il faut se rappeler que c’est toujours des psychanalystes interviewés en toute liberté de leur parole, parole qu’ils/elles veulent bien donner -personne ne les y a obligé.es- qui ont attaqué en référé devant le tribunal pour que ces deux films, Le Mur et le Phallus et le Néant, ne sortent pas.
    Malaise, non ?
    Donc, pour faire court, ce sont ces professionnels psychanalystes à qui des patient.es, vous moi, forcément pas au beau fixe dans leur santé mentale et en fragilité, pourraient s'adresser… Comment avoir un rapport de confiance pour être soigné.e, si ces mêmes professionnels n’assument même pas leurs paroles qu’ils/elles ont dites tout à fait librement je le rappelle, lors de ces entretiens filmés ?
    C’est une aveuglante question pour moi, à laquelle je trouve difficile d’échapper. Et c’est très bien. J’ai toujours trouvé dans la vie qu’on avançait en se posant des questions, en se servant de son esprit critique. Ce film y contribue.

    N’oublions pas qu’il n’y a plus qu’en Argentine et en France où on laisse la santé mentale, la fragilité et la souffrance psychologique entre les mains des psychanalystes aussi passéistes que conservateurs, qu’anti-femmes (« c’est toujours la faute de la mère/de la femme !!! » qu’ils/elles disent). Le monde entier, y compris les USA, s’en est débarrassé devant le manque de résultats probants.

    Et j’ai beaucoup ri devant le « langage des oiseaux » (grande spécialité de certains psychanalystes, de ce cher Jacques Salomé, et de quelques sectes bien installées) d’un commentaire à une étoile disant « Une énorme paire-version d'images et de mots qui cherche sciemment à décrédibiliser la psychanalyse… »
    Paire-version ??? c’est cela, oui…
    Au moins quand Jacques Salomé s’exprime en langage des oiseaux, il y a un début de cohérence rigolote « le ressenti-ment » d’accord, jouons ! le ressenti veut mentir, alors il y a « ressentiment », même si c’est un peu n’importe quoi, on peut voir le jeu de mots, mais là –sans rire- « paire-version » pour perversion… de quelle paire parle t’on ? je n’ose imaginer.
    Sortons des idées rancies, allons mieux mais pas à travers une doctrine freudo-lacanienne qui n’a fait aucune preuve –jamais- de son efficacité et de sa capacité d’aide, d’empathie.
    Merci à Sophie Robert.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 janvier 2019
    La réalisatrice jete un pavé dans la mare de la psychanalyse nous alerte sur les dérives sectaires au sein de la profession et on peut faire le constat qu’il y a de la maltraitance thérapeutique, des gens en danger. Contrairement à ses détracteurs, je ne trouve pas que le film a vocation a décrédibiliser la psychanalyse mais certains practiciens certainement .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Ils vous diront que les citations sont tronquées, que Sophie Robert est une vilaine sorcière manipulatrice, qu’elle a un compte à régler avec son parent du sexe opposé, puis, s’ils regardent le film, ils se rendront compte que rien n’est tronqué, que d’illustres psychanalystes parlent librement de ce qu’ils pensent, de ce qu’ils font... Alors ils vous diront que ce n’est pas à prendre au premier degré, comme la Bible ou le Coran, que c’est métaphorique, que c’est du second degré. Ils s’etonneront ensuite d’etre pris pour des fanatiques et jureront qu’il y en a des bons... et là ils auront enfin raison : il y en a des bons. Mais alors ceux-ci, ceux que l’on voit ici sont ils les bons ou les mauvais? Si on les juge sur leur réputation au sein de la communauté psychanalytique, sur leurs titres, sur leur CVs, ce sont des bons psychanalystes. Seraient-ce donc les mauvais qui sont finalement des bons? Seraient-ce donc les mauvais psychanalystes qui sont les bons thérapeutes?
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 janvier 2019
    Enfin un film sur la réalité des personnes porteuses d'autisme et de ce qu'elles ont à subir de la part de l'institution et de certains psys ! L'inefficacité de ces derniers est patente et nous constatons 40 ans de retard par rapport à nos voisins européens dans la prise en charge des personnes autistes !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Édifiant ! Du rire au début on sombre dans l'angoisse en réalisant l'horreur que représente ce dogme. Très belle animation pour illustrer la descente aux enfers des victimes.
    Puisse ce documentaire éclairer décideurs sur les financements de ces charlantans au coeur du service public et de la formation des professionnels, et pour les futurs clients qui pour être consentants doivent savoir où ils mettent les pieds !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    Le travail de Sophie Robert, au travers de ce film et des précédents, est d'utilité publique. Cette bataille contre un dogme misogyne est indispensable afin de permettre l'accès à de vrais soins pour toutes les victimes de violences sexuelles. Vivement que le milieu psy se dépollue de ces personnes nocives. Attention TW : pour les victimes de psychanalystes, je conseille d'être bien entourée pour voir ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 avril 2019
    Bonjour,

    Président d'une association de patients et aidants en psychiatrie, j'ai trouvé ce film très utile : il permet de mieux connaitre le fond des théories psychanalytiques, lequel n'est quasiment jamais exposé au public, aux usagers de ces thérapies. C'est cette non exposition qui permet aux psychanalystes en place de hurler à l'exagération, d'affirmer que ce films est excessif, etc. et de continuer à faire la nuit et le jour dans les médias, dans les décisions judiciaires, etc, ce qui est très grave et ne prête plus à rire. Les personnes et familles détruites ne se comptent plus, j'en suis témoin direct. Car toutes ces histoires de phallus, de femmes phalliques, d'impossibilité de sexualité sans perversion, de désir sexuel d'enfant sur son parent, de justification de l'inceste etc, sont à la base de la pensée psychanalytique toutes tendances confondues, sont leur catéchisme de base, sont des choses auxquelles ils croient réellement, et qui de ce fait résultent en des décisions et des dégts extrêmes dans les familles et sur les enfants. Il est devenu politiquement incorrect car mai 68 est désormais loin, d'exposer crûment ces théories dans les médias. Sophie Robert a donc eu le mérite d'oser interviewer les ténors de ces théories pour qu'ils exposent clairement ces croyances, et ils ont accepté de prendre le risque de les exposer. La justice a démontré que les propos n'étaient pas tronqués.

    Comme précisé dans mon intervention lors de la séance de Strasbourg, la psychiatrie en France a pris 30 ans de retard par rapport aux pays anglo-saxons à cause de l'omniprésence de ce débat d'arrière garde entre psychanalyse et neuroscience. Si en France on consomme 5 fois plus de psychotropes qu'au Royaume Uni, c'est aussi parce que l'on est incapable, en France, de parler de psychiatrie autrement qu'à travers cette guerre neurosciences vs psychanalyse. Les anglo-saxons et les pays du Nord on abandonnée depuis des décennies la psychanalyse et ont alors pu progresser dans les thérapies plus efficaces et non délirantes : TCC, systémiques etc. La France est encore au degré 1 des ces approches nouvelles. Merci à Sophie Robert d'avoir donné la possibilité à tous de voir le vrai visage de la psychanalyse.

    François Lallemand, Strasbourg
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    J'ai eu la chance d'assister à l'avant-première de ce film d'utilité publique au cinéma Balzac à Paris.
    Après avoir été massacrée par deux psychanalystes, je me suis retrouvée dans beaucoup de scènes du film, et ce fut une véritable thérapie.
    Au delà des gens qui iront voir ce film pour des raisons analogues aux miennes, le phallus et le néant pose la psychanalyse comme un fait social total. Il décortique une pensée philosophique qui se veut médicale, permet de réfléchir sur un dogme moderne, l'affligeante bêtise de ses figures d'autorité... Et malheureusement, ses conséquences catastrophiques dans la vie de gens qui n'avaient rien demandé.
    Un grand bravo à Sophie Robert.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 janvier 2019
    Un film à voir absolument.
    Je n'ai pas vu le temps passer malgré les 120 minutes. Tout est bien ficelé pour ne pas décrocher du début à la fin.
    Au début j'étais amusée par les propos des psychanalystes. Mais plus le film avançait, plus j'étais mal à l'aise à entendre ce qui se dévoilaient des secrets du "divan". Les témoignages nous maintiennent connectés à la réalité des propos surréalistes des personnalités. Le témoignage final de cette femme m'a pris aux tripes et l'émotion était trop forte pour contenir mes larmes de tristesse et de rage.
    Un film qui remue bien plus que l'on peut imaginer à la vue de la bande annonce.

    Ne le ratez pas, émotion garantie !!!
    Merci à la réalisatrice et bravo pour cette leçon de courage transmis par les témoignages.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 janvier 2019
    J'ai vu ce film à la séance de Lille le 15/01/2019
    Ce film est indispensable et d'utilité publique.
    Il montre de façon simple la vérité sur la pensée psychanalytique à travers plus d'une vingtaine de personnalités, et les dégâts qu'ont pu occasionner ces théories.
    Ce film est une succession de témoignages thématiques de deux heures : le spectateur verra qu'il est d'une durée suffisamment importante pour que les phrases soient tout à fait bien comprises et placées dans leur contexte, et sans aucune ambiguïté d'interprétation possible (contrairement à ce que d'autres personnes prétendent dans d'autres avis formulés ici).
    Les psychanalystes interrogés sont des personnalités encore très influentes dans le milieu médico-social et, de ce fait, le discours que vous verrez sur cet écran est malheureusement le même que celui qui est porté aujourd'hui dans nos amphithéâtres. Ces théories sont prêchées dans les cabinets des psychanalystes, et continuent de se diffuser dans notre société comme un venin dans les institutions de la République, à commencer par nos écoles..
    Vous verrez de quoi sont capables certaines de ces "personnalités", en passant de l'abnégation de l'existence de la femme jusqu'à oser la justification de l'inceste, en prêtant aux enfants victimes des intentions qu'ils n'ont pas.

    Merci Sophie Robert, même si ce film est difficile à regarder tellement les propos recueillis sont édifiants.

    Mon meilleur conseil : allez absolument voir le film, et faites vous-même votre propre opinion.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 janvier 2019
    Affligeant de manipulation. Une énorme paire-version d'images et de mots qui cherche sciemment à décrédibiliser la psychanalyse sous le prétexte que son auteur n'a pas réalisé son rêve d'enfant ( devenir psychanalyste !) . Aucune distanciation sur le discours des analystes, pris en quelque sorte au pied de la lettre. Les propos sont tronqués, entrecoupés d'une animation décevante sur le plan graphique et qui véhicule les poncifs les plus éculés sur la discipline. Résultat : une eau de boudin qui se termine par la convocation de la plainte de la femme violée. La ficelle du plaidoyer par féminisme de bas étage est trop grosse et pour le moins racoleuse. In fine le discours de Julie Robert respire de sa propre problématique : c'est du Michel Onfrey ,l'éloquence et le verbe en moins.
    A noter qu'une bonne partie des spectateurs rient d'eux-même et c'est d'une inquiétante étrangeté pour l'espèce humaine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 janvier 2019
    Un documentaire percutant montrant la vision rétrograde que la psychanalyse a sur la sexualité et la femme.
    Au programme : mysoginie, paternalisme, homophobie, promotion de l'inceste et justification de la pédophilie.
    Blandine l.
    Blandine l.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 février 2019
    Un film d'utilité publique, pour la santé publique. Elle nous montre l'envers du monde psychanalytique. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 novembre 2018
    J’ai assisté à l’avant première du film sur les Champs Elysées.
    Le Phallus et le Néant est un documentaire fouillé.
    Des psychanalystes, enseignants à l’université, psychiatres, ou psychologues responsables/travaillant dans des établissements médico-sociaux, nous y enseignent les fondements des théories Freudiennes et Lacaniennes. Les interventions sont courtes, très souvent percutantes, très cohérentes dans leur exposé.
    Ces théories sont le socle du travail d’analyse psychanalytique (aussi appelées analyses psycho-dynamiques). Elles sont aujourd’hui enseignées en France à la majorité des étudiants psychiatres, psychologues, et aux métiers médico-sociaux.
    La mécanique du travail d’analyse (relation analysant/analysé) y est également exposée, en particulier leur vision très particulière du travail sur la mémoire de leur patients.
    L’auteur Sophie Robert accompagne le cinéphile en proposant une synthèse des interventions des psychanalystes. Le thème central abordé est la vision de la sexualité humaine par les psychanalystes.
    Le film se conclut sur l’exposé par les enseignants de leur conception du travail d’analyse, puis par des témoignages de patientes ayant suivi une analyse, en rapport avec des événements traumatisants dans leur vie.
    On y rit souvent au début du film. On est sidéré à la fin, à la fois par les idées exposées et leur conséquences.
    C’est un film fort, dont on ne sort pas indemne, mais probablement révolté.
    On aimerait à l’issue de ce film, voir exposées à l’avenir les autres méthodes d’accompagnement psychologiques disponibles en France.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top