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    Le Phallus et le Néant
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    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 mars 2019
    Ce n'est pas un film mais un règlement de comptes. Je suis navré pour cette dame qu'elle n'ai pas accédé à son rêve de devenir psychanalyste, et qu'elle ait préféré utiliser quelques notions glanées à la fac, dans leurs version la plus vulgarisée, sans réelle compréhension, pour conduire ses entretiens et faire ses têtes de chapitres et tromper les gens. Elle manipule les réponses obtenues en les coupant où ça l'arrange, détournant le sens. Je suis étonné qu'elle n'ai pas un procès sur le dos, car agir de façon aussi malhonnête est une forme de diffamation. L'instrumentalisation de victimes d'abus sexuels parachève ce monument de mauvaise foi. A bas le cinéma mllitant !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Un grand merci à ce film qui met enfin en pleine lumière à quel point la psychanalyse est anachronique et ne résiste pas à l'épreuve de la science, et aussi à quel point la vision psychanalytique du fonctionnement humain est néfaste dans la prise en charge des patients, des victimes d'abus sexuels ou encore des autistes.
    matai131
    matai131

    7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2019
    J'ai assisté à une projection en présence de la réalisatrice. Le film donne la parole à une multitude de psychanalystes que Sophie Robert présente comme « bien installés ». Ils/elles forment parfois eux/elles-mêmes d'autres psychologues, psychiatres ou psychanalystes. Ce ne sont pas des « clowns », des marginaux dans leur discipline, mais des personnes plutôt influentes dans leur milieu, qui tirent leur légitimité de leurs autres qualifications (de psychologues ou de psychiatres), et ne mettent pas forcément en avant leur étiquette de psychanalystes, explique-t-elle. Cela ne les empêche pas de partager des théories psychanalytiques communes qui, d'après elle, imprègnent fortement leurs pratiques.

    Le film est un montage d'une multitude d'entretiens menés avec des psychanalystes pour les amener à expliciter leurs théories. Il montre assez efficacement que des conceptions communes reviennent dans la bouche de plusieurs psychanalystes interrogés. Leur simple énonciation suscite la sidération, l'hilarité ou la consternation dans le public, sans qu'il ne soit besoin d'en commenter l'inanité. Les psychanalystes du film semblent obsédés par les organes sexuels masculins, et débitent des tas d'idées délirantes voire dangereuses : les femmes seraient des hommes incomplets, sans sexe, non désirables, l'homosexualité serait une mauvaise pratique... Plus grave encore : ils/elles ont tendance à prendre le contre-pied de ce que disent leurs patients : s'ils n'ont pas de trauma, ils leur en inventent un et les convainquent qu'ils ont dû subir quelque chose de tellement grave dans leur enfance qu'ils ont tout oublié... et inversement, s'ils viennent parler d'un événement qui les traumatise, les psychanalystes leur disent qu'il ne faut pas employer les grands mots, ne pas parler de « viol », ne pas se considérer « victime d'inceste » ou de pédophilie — concept critiqué en lui-même par des psychanalystes qui estiment que ce sont les enfants qui ont un désir ou des pulsions sexuelles envers leur mère ou d'autres adultes, et qu'ils sont responsables de ce qu'ils subissent... Tout cela choque inévitablement, et quelques témoignages dans le public viennent confirmer que certains psychanalystes ont ajouté de la souffrance à leurs patients, bien loin de leur apporter de l'aide, allant parfois jusqu'à abuser sexuellement de patients autistes ; la présidente d'une association de victimes d'agressions sexuelles invitée à la projection avance le chiffre d'une durée moyenne de 13 ans en France pour qu'une victime arrive à tomber sur un thérapeute qui l'aide vraiment, et soutient que beaucoup de temps est perdu à cause de thérapies psychanalytiques inefficaces ou contre-productives.

    On pourrait regretter que les questions posées aux psychanalystes n'aient pas été conservées au montage, et que de nombreuses coupes aient été effectuées dans les propos des psychanalystes, parfois à l'intérieur même de leurs phrases. C'est d'ailleurs de ces coupes que des psychanalystes ont tiré argument pour intenter des poursuites judiciaires contre la réalisatrice, parvenant à retarder la parution du film jusqu'à cette année 2019 (sans cela, il serait arrivé sur les écrans « en 2013 ou 2014 »). La cour d'appel qui a tranché en faveur de la réalisatrice a cependant considéré, après visionnage de l'ensemble des entretiens bruts, que le montage effectué ne trahissait pas le propos des psychanalystes interrogés. Ma confiance dans le travail des juges étant corrélée à la probabilité que Jérôme Cahuzac fasse de la prison ferme, j'aurais apprécié de trouver les entretiens accessibles en bonus du film sur le site web de la production, pour me faire ma propre idée sur la fidélité du montage aux propos d'origine (la présidente de l'association de victimes invitée ne s'est d'ailleurs pas privée de critiquer les juges lorsqu'il était question d'affaires d'agressions, d'inceste, etc.). De même, la réalisatrice explique avoir rencontré « 52 psychanalystes, de toutes obédiences, afin d’avoir une vision très large et représentative de la situation », mais elle ne détaille pas quelle a été sa démarche pour constituer son échantillon, ni comment elle est passée de 52 rencontres à 19 entretiens. Elle indique dans son dossier de presse avoir mené une « enquête de fond » de 4 ans pour s'assurer qu'elle n'était pas « tombée par hasard sur une bande d'extrémistes », mais cette enquête n'est pas publiée.

    Il faut ajouter à ces limites de méthode que vient s'intercaler entre les entretiens un dessin animé présentant l'histoire d'une femme qui se rend chez une psychanalyste. Celle-ci a un visage de méchante, elle est dépeinte comme vénale, peu intéressée par la vie de sa patiente, qui ne fait qu'aller de plus en plus mal. Cette histoire revient tout au long du film, et il est difficile de ne pas y voir le sous-entendu qu'il s'agirait d'une consultation typique chez une psychanalyste. La réalisatrice confirme d'ailleurs cette vision dans le débat : d'après elle, « 90 % des psychanalystes » ont des conceptions aussi délirantes que celles exposées dans le film. Mais ce chiffre semble sorti du chapeau, et non appuyé sur une enquête statistique auprès d'un large échantillon de psychanalystes. Elle défend pourtant l'hypothèse d'une profonde imprégnation de la psychanalyse dans notre société... sans donner de sources, de matériaux vérifiables permettant de contrôler ce qu'elle soutient – mais il est vrai que le cadre du débat dans une salle de cinéma n'est pas optimal pour échanger des références bibliographiques... Son principal argument quant à la représentativité de ses interviewés est que leurs propos ne seraient pratiquement pas remis en cause dans la communauté psychanalytique : ils profiteraient au contraire de positions bien installées, avec la complicité passive de la quasi-totalité des psychanalystes... À part les quelques-uns qui, précisément, ont donné l'alerte à Sophie Robert. On peut regretter qu'elle n'ait pas précisé comment elle a réussi à les trouver, au regard de leur prétendue quasi-inexistence !

    Pour moi, la question demeure : existe-t-il vraiment des travaux permettant de montrer rigoureusement son hypothèse ? D'après elle, « la psychanalyse est une corporation influente dans notre société présente largement dans l’enseignement des sciences humaines, les médias, la justice », mais aussi dans « le domaine du soin, les facultés et les hôpitaux ». Beaucoup de journalistes et de politiciens auraient personnellement recours à la psychanalyse, ou auraient des liens avec cette « secte », comme elle l'appelle – liens qu'une journaliste aurait commencé à vouloir démontrer, avant d'abandonner en raison de « pressions » subies. Ce point expliquerait que la discipline soit encore bien installée en France, sans subir d'interdiction par voie légale ou de critiques journalistiques suffisantes : on trouve des psychanalystes en pratique libérale, dans les centres médico-psychologiques, dans les institutions psychiatriques « sous couvert de thérapie », dans les facs de psychologie (où la psychanalyse s'appelle parfois « psychologie clinique »), les facs de droit et de philosophie (seules celles de Clermont-Ferrand et de Chambéry seraient épargnées)... l'expertise de psychanalystes serait très régulièrement requise par des tribunaux pour évaluer des prévenus dans le cadre d'« expertises psychiatriques », conduisant les juges à prendre de mauvaises décisions, comme de confier des enfants à un père violent pour les éloigner d'une mère « surprotectrice » ou « trop affectueuse »... Toutes ces « effroyables conséquences sociétales » ne sont pas étayées par des preuves – je ne dis pas que ce n'est pas possible d'en apporter, mais si ça l'est, alors le travail reste à faire, et il aurait été intéressant que le film tente de le faire, quitte à passer moins de temps à détailler chacun des éléments absurdes de la théorie sexuelle des psychanalystes interrogés.

    Si le film montre bien à quel point certains psychanalystes peuvent avoir des conceptions ou des pratiques dévastatrices, il ne permet donc pas de cerner l'ampleur du problème. Je doute que les personnes qui apprécient leur psychanalyste ou qui ont un regard bienveillant sur la psychanalyse en général voient dans ce film davantage que la dénonciation des propos de quelques praticiens dont rien ne démontre qu'ils sont représentatifs. Le dessin animé risque quant à lui de braquer les pro-psychanalyse plus qu'autre chose, du fait de sa prétention à la généralité non soutenue par la moindre enquête statistique et de l'aspect caricatural du personnage de la psychanalyste, animée par les traits de caractère les plus détestables qu'on puisse concevoir.

    Ces limites n'empêchent pas que le film a le mérite de dénoncer certaines pratiques de psychanalyse aux effets délétères sur les patients. On peut raisonnablement penser que si les psychanalystes ne sont pas tous aussi dingues que ceux qui ont été interrogés, il y en a probablement bien d'autres qui pourraient débiter les mêmes conceptions, étant donné qu'elles ne sont pas tirées du chapeau, mais largement inspirées des écrits de Freud et de Lacan, qui seraient encore très cités dans le milieu. Une étudiante dans le public a d'ailleurs souligné qu'elle avait passé un semestre à l'université Paris Diderot, à suivre un cours entièrement consacré à un ouvrage de Freud sur l'hystérie. D'après elle, l'enseignant refusait toute critique contre ses théories, et une trop grande insistance à vouloir critiquer Freud pouvait entraîner l'exclusion du cours ! Un tel dogmatisme ne peut qu'interroger, à plus forte raison si la place accordée à la psychanalyse à l'université est vraiment une exception française (et argentine).

    Interrogée à la fin, Sophie Robert donne comme conseil aux patients de ne jamais se faire aider par un/une « psychologue » ou « psychiatre » sans avoir bien vérifié d'abord qu'il/elle excluait clairement de s'appuyer sur la psychanalyse. Dans le débat, une ou deux personnes ont en outre mis en cause la capacité de la plupart des psychiatres en France à actualiser leurs connaissances à partir des recherches les plus récentes. Deux associations ont été évoquées avec une présentation positive (pour trouver de vrais professionnels) : l'association française de thérapie comportementale et cognitive (AFTCC : https://www.aftcc.org/) et l'association pour la psychologie scientifique à l'université (APSU : https://psychologiescientifique.org/), qui revendiquent un souci de la rigueur (zététique). Ces associations s'appuieraient avec sérieux sur l'évolution des connaissances scientifiques pour construire des thérapies vraiment utiles aux patients.

    Entre les passages du film (certes parcellaire et engagé) qui montrent les méfaits possibles de la psychanalyse et la démarche des associations citées, je dois bien reconnaître que, en tant profane du sujet, mon choix serait vite vu si je devais chercher quelqu'un pour une thérapie : j'éviterais les psychanalystes et irais chercher du côté des partisans d'une psychologie scientifique. Une question importante reste à trancher : faut-il que la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) s'attelle à ce que tous les psychologues et psychiatres qui ont recours à la psychanalyse « soient exclus des sphères d’influence (UFR de psychologie, facultés de médecine, tribunaux) » ? Et comment expliquer qu'elle n'ait pas déjà commencé à le faire ?

    Le film est convaincant au moins sur une chose : la nécessité d'évaluer l'ampleur des dégâts, et d'en tirer les conséquences, quitte à assumer la confrontation avec la communauté psychanalytique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Un film de salut public! Il est grand temps d'ouvrir les yeux sur ce scandale typiquement français : l'aura dont bénéficient des dingues dans ce pays auprès des instances chargées des plus faibles. Entendre les inepties de psychanalystes et réaliser que ces gens-là livrent des "expertises" auprès des tribunaux : super flippant! On comprend mieux maintenant pourquoi des enfants sont remis dans les mains de parents maltraitants et/ou incestueux. Dans 10 ans, 5 si tout va bien, il nous faudra assumer ces vies brisées par ces malades. Ce film doit circuler et être vu, c'est vraiment une question prioritaire de santé publique.
    patrice j
    patrice j

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2019
    Un documentaire passionnant et qui aborde un problème "énorme" et malheureusement méconnu du grand public en France: l'escroquerie intellectuelle, morale, financière et sociétale que constitue la psychanalyse en France (un des derniers pays au monde où elle prospère). Le film est sympa à regarder ce qui rends très abordable le propos qui lui l'est beaucoup moins. La réalisatrice a beaucoup de courage d'aborder ce sujet ainsi, car la secte psychanalytique se défends, et vu toutes les ramifications dont elle dispose en France, ce n'est pas rien. Le fait de savoir que son travail avait été bloqué en référé par les adeptes de al secte, puis reconnu après jugement comme ayant tous les droits de diffusion, sans restriction est plutôt rassurant. En fait il faut bien comprendre qu'il s'agit là d'une œuvre militante, ce qui n'enlève rien à sa valeur et au contraire ne peut qu'être admirée et donc soutenue par tous. Le dire autour de soi, le faire savoir, ne peut qu'aider à ce qu'enfin, un jour, les masques tombent et que toute cette bande de charlatans retourne à revoir leur pseudo-science….Toutes les personnes qui ont un intérêt personnel ou dans leur entourage, à la question du soin à apporter aux autistes apprécieront particulièrement la démarche : la psychanalyse par toutes ses ramifications continuant à bloquer l'émergence de méthodes efficaces ou en tout cas novatrices (probablement par blocage intellectuel mais aussi et surtout pour préserver leur pré carré financier que d'autres, plus pertinents, pourraient venir leur contester).

    Bref ! Un très bon film, original et utile. Allez le voir et faites le savoir !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2019
    Merci pour ce travail incroyable à tous niveaux. Incroyable par sa qualité, par la somme de travail effectué, par le courage nécessaire et bien sûr par l'horreur de ce qu'il dénonce.
    Ce film est bouleversant et la réalisation nous donne un éclairage impressionnant sur les fondements et contradictions de cette abominable théorie sexuelle et sur la réelle pensée de ses représentants. Au delà du dégoût, de la tristesse, de la colère, l'éclairage sur la personnalité réelle de ces gourous retranchés derrière une pensée sensée être trop profonde pour le profane est essentiel. Il s'agit d'un système, très bien établi, dans lequel des personnes nuisibles ont pris le pouvoir en toute impunité. Sophie votre travail est incroyable et vous méritez toute notre admiration. Quel courage de faire face sans faillir à ces horribles personnages qui érigent le désir pédophile comme une norme et qui affirment que nous y serions tous soumis ! Ils sont tellement obnubilés que certains ne sont plus capables de lire autre chose que du désir incestueux derrière des mots d'enfants. Ce travail qui a le mérite de mettre en lumière toute l'horreur de ce dogme fait écho à la libération de la parole mais aussi à tous ces meurtres de femmes qui laissent souvent des enfants doublement victimes. Nous éclairer sur le caractère dogmatique de cette croyance qui a infiltré des sphères entières de notre société nous permet de comprendre un peu mieux comment la violence subie peut être à ce point négligée.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mars 2019
    J'ai assisté à la séance débat de Mayenne. En y allant je ne savais pas vraiment ce qu'était la psychanalyse, j'y suis allée surtout par curiosité. Ce que j'ai découvert m'a complètement perturbée, j'étais loin de penser que de telles pratiques pouvaient exister....
    Ces personnes sont dangereuses ! Leurs propos sont aberrants, fous, bref inqualifiables... On se demande si ce que l'on voit est bien réel !
    Ce qui est le absurde c'est qu'elles sont censées aider des personnes en détresse, des personnes qui ont besoin d'aide, d'écoute et de compréhension ; malheureusement elles affaiblissent, encore plus qu'elles ne le sont déjà, leurs "patients".
    Autres interrogations : ces personnes doivent également être parents ?? Quelle éducation donnent-ils à leurs enfants, quels comportements ont ils avec eux ??
    Je suis vraiment choquée par ce que j'ai pu découvrir.
    Il faut absolument que cette pratique soit interdite dans notre pays, il faut que les autorités compétentes puissent écarter ces charlatans de nos systèmes de soins et d'éducation.
    Un grand MERCI à Sophie ROBERT pour cette réalisation !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 février 2019
    Ce film est une nécessité. Un documentaire choc sur la vision de la femme et de l'enfant véhiculée par la psychanalyse orthodoxe dans une partie importante de la médecine, à des postes à responsabilité et dans notre société en général, vision notamment à l'origine d'un déni de l'inceste et d'agressions sexuelles encore trop présent aujourd'hui. Nous sommes en 2019 : rappelons qu'il y a encore 4 millions d'enfants victimes d'inceste dans notre pays. 2 enfants par classe. Ce film soulève entre autres la question de l'incapacité dans la psychanalyse de la prise en compte des syndromes post-traumatiques des victimes de viols et d'agressions sexuelles, et pour cause : avec elle il y a du fantasme et du refoulement partout, du viol et du traumatisme nulle part. L'enfant est un "pervers polymorphe" qui désire naturellement l'inceste. La femme ne peut s'accomplir que dans la soumission à son dieu phallus : c'est bien connu nous rêvons toutes, depuis notre naissance d'avoir un zizi. Ce que vous allez entendre dans ce film vous fera pensez que vous nagez en pleine hallucination. Ce sont pourtant des personnes tout à fait connues et reconnues! Le film d'animation dans le film est d'une grande force et nous permet de ressentir la spirale infernale à l'œuvre…
    Certaines pratiques et certains préjugés relatifs à certaines époques — notamment dans les relations aux femmes, mais aussi aux enfants — ont fait leur temps. Chacun, à notre échelle, nous pouvons, nous devons faire évoluer les mentalités, (re)créer du lien là où les rapports de domination les détruisent. Sophie le fait brillamment. Ce film nous concerne tous.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 février 2019
    Je sens que je vais faire redondance par rapport à d'autres commentaires que je trouve particulièrement pertinents…Je rajouterais que la partie « mathématique » est fausse du point de vue logique. C'est utiliser la beauté graphique des symboles mathématiques, sans en comprendre le sens, un peu comme d'autres dessinent des icônes ou calligraphient des versets pour vénérer leur Dieu.
    La misogynie absolue de la psychanalyse, en contradiction avec les données anthropologiques, éthologiques et archéologiques les plus récentes, est à vomir. Le débat après le film m'a permis de rencontrer des personnes dans le même cas que moi. Socialement, c'est juste génial.
    Bed66
    Bed66

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2019
    La psychanalyse sous son vrai visage. Un film qui montre et qui s'attaque à un dogme voir une religion qui possède ses codes, son langage et ses prophètes. Présente à tous les niveaux de la société ces théories ont détruites et détruisent encore des vies que ce soit dans le monde de la psychiatrie, la protection de l'enfance ou encore les violences conjugales. Aucune étude scientifique n'a jamais démontré son efficacité, comment en 2019 peut on mettre ces pratiques empiriques au coeur de la médecine, les tribunaux où autre...comment baser des décisions sur des croyances?
    Le Phallus et le Néant et sa réalisatrice ont le courage de s'attaquer à une Eglise qui devra un jour ou l'autre rendre des comptes devant les tribunaux pour les vies détruites et le charlatanisme de certains psychiatre...
    Un grand procès de la psychanalyse? à espérer pour bientôt, pour que cesse ces pratiques d'un autre temps, pour que l'on cesse d'enseigner comme de grandes vérités ces principes dans les cours de philosophie au lycée ou dans les cursus universitaires.
    Nini27
    Nini27

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2019
    Quelle prise de conscience ce film ...merci à sophie Robert d avoir osé remettre en question ce système de pensée qui à tant d impact dans nos représentations de la femme ...de la mère...du développement de l ' enfant. Un film documentaire intelligent qui devrait être diffusé à plus grande echelle .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 février 2019
    Une réalisation très cohérente et rigoureusement argumentée articule des témoignages de victimes d’agressions avec un exposé de professionnels. Ils détaillent avec une grande précision, une conviction, et souvent une jubilation aboutie, la théorie sexuelle qui guide leur pratique.
    Ces médecins psychiatres, psychologues, ancien pédiatre ou psychanalystes engagés dans leurs publications sont considérés comme spécialistes de la relation humaine et de la santé mentale en France. Des auditions au Sénat les introduisent, dont celle de la parentalité, et la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les abus sexuels perpétrés au sein de l’Eglise.

    Cette légitimité du casting pourrait faire craindre des digressions et des développements redondants caractéristiques des discours psychanalytiques dans les congrès, mais non. Le montage nous coupe des habituelles reformulations au pouvoir parfois fascinant. La réalisatrice met en valeur les convictions professionnelles, qui se révèlent remarquablement calibrées et complémentaires.
    La compréhension devient globale, synthétique et nette. Des arguments extérieurs, vérifiables, parfaitements sourcés sur nos réalités basiques et communes, accentuent l'irréalité. Un un malaise salutaire se forge rapidement. Il interroge non seulement l'idéologie orthodoxe, mais interpelle la capacité culturelle à construire toute interprépation de relation et du développement du nourrisson et de l'enfant à partir de "pulsions sexuelles".

    Une démonstration implacable. Apparaissent au grand jour des empilements de contradictions, qu’ils soient d’ordre anatomiques, historique, culturels, éthiques. Toutes les caractéristiques révisionnistes sont là. Preuves à l’appui. Un non sens total appliqué aux «soins», à la «cure».

    Une jeune femme à la recherche d'aide pour son équilibre. Elle expérimente ces concepts appliqués à sa santé. Il lui faut puiser dans ses ultimes ressources pour résister au suicide: une professionnelle l’assure que son salut ne peut passer que par son cabinet, sans limitation de durée, payable en espèces y compris lors d’une absence, justifiée ou non. Double victime, double peine. Un engrenage aux caractéristiques sectaire.

    Des victimes parlent de ce qu’elles ont vécu lors de ces pratiques. Leurs témoignages sont édifiants, et se posent totalement en adéquation avec les exposés sur la théorie sexuelle.

    Sexisme, négation de la femme, culture de la culpabilité par nature, pouvoir de créations de maladies par la pensée inconsciente, minimisation des perversions, valorisation de l’inceste, justifications toujours «symboliques», y compris celle de la pédophilie.

    Ces professionnels d’obédience psychanalytique s’investissent dans la diffusion et l’enseignement universitaire, dispensent les fondamentaux de la psychologie, y compris dans des associations de formations des travailleurs sociaux et paramédicaux. Elles forment des experts judiciaires.

    Alors, bien entendu, ce documentaire dérange. Mais il ne dérange pas les victimes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 février 2019
    Film qui vise clairement à faire le procès de la psychanalyse, dans une approche parcellaire, réductrice et erronée des concepts psychanalytiques. Ce film ne se construit qu’à travers le prisme d’une revendication féministe qui apparaît bien éloignée des vraies questions traitées par la psychanalyse. La réalisatrice semble animée par une volonté de régler un contentieux personnel avec la psychanalyse et non pas dans un désir d’en comprendre la dynamique et les fondements. Bref, si vous souhaitez comprendre ce qu’est véritablement l’approche psychanalytique et ce sur quoi elle se fonde, passez votre chemin !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 février 2019
    Encore un nouveau film à charge contre la psychanalyse, ce n’est assurément pas son intérêt pour les thèmes qui anime Sophie Robert dans son travail, mais bien d’utiliser l’autisme, le féminisme (quels seront les prochains sur la liste ?) pour régler ses comptes avec la psychanalyse. J’ignore quels sont ses contentieux avec la discipline dont elle n’a décidément pas compris grand-chose, mais on a droit à la même malhonnêteté intellectuelle, ce qui questionne l’éthique de cette documentariste : extraire d’un propos des bribes de phrases pour en détacher un mot qui va pouvoir choquer et dénaturer le propos de la personne interviewée. Le tout sur fond de démagogie sirupeuse en utilisant la souffrance et en se prétendant au service des personnes autistes ou des victimes d’inceste.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2019
    Excellent documentaire, permettant de bien comprendre les théories dirigeant la pensée psychanalytique.
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