Frank Darabont a choisi comme principal décor du film la ville de Ferndale, une charmante localité de style victorien, nichée aux abords de la Forêt de Redwood. Ferndale étant dépourvue de cinéma, le chef décorateur Gregory Melton dut en construire un de toutes pièces sur le parking public de la ville. Ce dernier et son équipe créèrent également la cafétéria Forties de Mabel ainsi que la mairie de la ville fictive de Lawson.
Pour le personnage de Peter Appleton, le scénariste Michael Sloane a automatiquement pensé à Jim Carrey. Il explique : "Il est la version moderne de l'"homme de la rue" que James Stewart personnifiait si bien."Pour Frank Darabont, "Jim Carrey possède la même intégrité à fleur de peau, la même bonhomie que James Stewart."
Avec The Majestic, Frank Darabont a voulu rendre hommage au cinéma hollywoodien d'antan et notamment aux films idéalistes de Frank Capra, comme La vie est belle (1946), où l'imaginaire rejoint la réalité.
Le cinéaste déclare : "L'amour du cinéma imprègne tous mes films. Dans Les Evadés, on assistait à une projection de Gilda, dans La Ligne verte, c'est une danse de Le Danseur du dessus qui ravivait les souvenirs de Tom Hanks. Cet amour s'exprime encore plus intensément dans The Majestic, où nous avons eu le plaisir de rendre hommage à des chefs-d'oeuvre comme Un tramway nommé désir, Un Américain à Paris, Le Jour où la Terre s'arrêta, etc."
Pour tourner The Majestic, Frank Darabont a fait appel à certaines personnes qui avaient fait équipe avec lui sur le tournage de La Ligne verte : le directeur de la photographie David Tattersall, la chef costumière Karyn Wagner et le compositeur Mark Isham.