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Votre avis sur Les Crevettes pailletées ?
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A ceux qui estimeraient que le film fait à peine mieux que ‘La cage aux folles’ en présentant des gays irresponsables et queutards, il est utile de préciser que ces “Crevettes pailletées” existent réellement, l’un des réalisateurs en a fait partie…et puis, les gays ont le droit de se moquer des gays, comme le film ne se gêne pas pour le préciser. D’ailleurs, à bien y regarder, les personnages sont peut-être archétypaux mais offrent un panorama quand même plus étendu que bien des oeuvres dites “sérieuses”, du placardisé au vieillissant en passant par l’extravagant et l’hédoniste. Son petit succès commercial surprise, ‘Les crevettes pailletées” le doivent au fait que le film se place ouvertement du côté de la comédie populaire, facile d’accès, qui évite toute forme de gravité souffrante sur le “sujet de société”, et qui rit toujours avec ses personnages, réellement attachants, même quand le gag se fait à leurs dépens. Etant donné que le prétexte repose sur un coach vaguement homophobe qui se retrouve obligé d’entraîner une équipe de water-polo aux compétences incertaines en vue des Gay-Games, il est clair que le parallèle se fait automatiquement avec ‘Le grand bain’ de Gilles Lellouche dont le présent film pourrait presque être considérée comme la variation gay-friendly. Parfois lourdingue, parfois sincèrement amusant, ‘Les crevettes pailletées” a en tout cas assimilé les leçons du Feel-good movie à l’américaine presque aussi bien que le film de Lellouche et, tout en restant modeste et parfois maladroit, gagne facilement ses galons de comédie sympathique.
A la fin du film il y'a une très belle référence au film les évadés. ce film mérite d'être vu rien que pour cela.
Une bonne comédie, qui joue des stéréotypes pour mieux les décrédibiliser.
La frontière avec le cliché reste cependant très mince.
La frontière avec le cliché reste cependant très mince.
Un humour efficace et un message qui gagnerait à être davantage diffusé, peu-importe pourquoi : on a tous une (bonne) raison d'aimer ce film.
Film à faible budget, des situations qui soulignent les clichés, des dialogues souvent niais ("on est des insoumis : que vas tu faire MELENCHON?" par exemple ou "Heureux sont les fêlés car ils laissent passer la lumière!"), le film se veut militant par la parodie. Mais il y a tellement de beaufitude que l'on se sent gêné. Et ce n'est pas comme ça qu'on dénoncera l'homophobie, bien au contraire je crois!
defleppard
Beaucoup de prises dans les rues sombres de Moscou, des situations qui ne font pas mouches, pas une réussite, deux étoiles et demie.
Qu'il est encore difficile, dans les années 2020 de réaliser une comédie populaire tous publics (ou presque) sur un sujet de société encore brûlant d'actualité tant l'homophobie larvée ("je ne suis pas homophobe, j'écoute Queen" style) est profondément ancrée dans les esprits.
D'un autre côté, il s'agit bien d'une comédie populaire à la française, pas d'un film intimiste intello prise de tête (ce qui a aussi son intérêt). Et ce film ne déroge à aucune règle du genre : de la caricature, certes, des clichés, c'est vrai, des émotions faciles, sans aucun doute, mais surtout un message à côté duquel il serait difficile de passer. La profondeur des liens qui se créent des expériences vécues ensemble et qui soudent.
Un itinéraire initiatique multiple, pour Matthias, évidemment, mais aussi pour chacun des autres personnages qui apprend ou réapprend la vie à travers cette aventure rocambolesque aux rebondissements, certes attendus mais aussi indispensables au genre.
Je tiens à préciser que c'est sur les conseils avisés d'un ami membre d'une équipe de natation caritative gay et qui a lui-même assister à des gay games à plusieurs reprises, que j'ai regardé ce film.
Pour terminer, il est probable que ce film sera considéré comme homophobe dans quelques décennies, comme l'est aujourd'hui la Cage aux Folles. Les mentalités évoluent et la réception publique avec, ce qui est une très bonne chose. En attendant, dans les années 2020, ce film est une étape dans l'élargissement de la norme. Je comprends que ça angoisse les esprits chagrins.
D'un autre côté, il s'agit bien d'une comédie populaire à la française, pas d'un film intimiste intello prise de tête (ce qui a aussi son intérêt). Et ce film ne déroge à aucune règle du genre : de la caricature, certes, des clichés, c'est vrai, des émotions faciles, sans aucun doute, mais surtout un message à côté duquel il serait difficile de passer. La profondeur des liens qui se créent des expériences vécues ensemble et qui soudent.
Un itinéraire initiatique multiple, pour Matthias, évidemment, mais aussi pour chacun des autres personnages qui apprend ou réapprend la vie à travers cette aventure rocambolesque aux rebondissements, certes attendus mais aussi indispensables au genre.
Je tiens à préciser que c'est sur les conseils avisés d'un ami membre d'une équipe de natation caritative gay et qui a lui-même assister à des gay games à plusieurs reprises, que j'ai regardé ce film.
Pour terminer, il est probable que ce film sera considéré comme homophobe dans quelques décennies, comme l'est aujourd'hui la Cage aux Folles. Les mentalités évoluent et la réception publique avec, ce qui est une très bonne chose. En attendant, dans les années 2020, ce film est une étape dans l'élargissement de la norme. Je comprends que ça angoisse les esprits chagrins.
Film divertissant, captivant, croustillant, drôle, émouvant, d'une grande modernité et d'une grande fraîcheur. Excellent casting et belle BO, entraînante et dansante.
Une plongée très croustillante au sein d'une équipe de water-polo gay qui va participer à une compétition réservée au LGBT: Les Crevettes Pailletées ressemble de loin à une autre oeuvre récente (Le Grand Bain), mais de loin seulement, car ici le ton est plus léger, totalement décomplexé, et les situations nettement plus caricaturales. La mise en scène n'est pas spécialement brillante, mais l'humour (en-dessous de la ceinture) et la galerie de personnages haut-en-couleurs permettent de passer un bon moment.
Comédie sur l'homophobie. On rit, on sourit, on a la larme à l'oeil. Ce n'est pas le chef d'oeuvre du siècle mais on passe un bon moment avec des personnages attachants.
🎬 RENGER 📼
Mathias Le Goff, vice-champion du monde de natation, se retrouve contraint d’entraîner une équipe de water-polo gay, après avoir tenu des propos homophobes. Sauf qu’il va rapidement déchanter en découvrant que l’équipe masculine des "Crevettes Pailletées" est plus portée sur la fête et la déconne que par la compétition. Il va devoir tout mettre en œuvre pour parvenir à les mener jusqu’en Croatie afin de participer aux Gay Games, le plus grand rassemblement sportif homosexuel du monde…
Cédric Le Gallo & Maxime Govare s’associent pour mettre en boîte une comédie aussi délurée que drôle, sincère et parfois touchante. Il s’agit ici du premier long-métrage pour Cédric Le Gallo qui a le mérite de savoir de quoi il parle, puisque le film s’inspire de la véritable équipe de water-polo gay d'OUTsiders (une association multi-sports LGBTHI) dont il a lui-même fait partie.
La multitude de seconds rôles nous réserve bien des surprises, tous les protagonistes apportent leur pierre à l’édifice, certes les clichés sont nombreux et certains personnages n’évitent pas la caricature mais cela ne nous empêche pas de rire d’eux et surtout, de rire avec eux. Ils sont drôles et touchants, ces extravagants sportifs en moule-b!te affublé d’une écrevisse (bien placée) sont suffisamment différents des uns et des autres pour que l’ont s’attache à chacun d’entre eux.
Les Crevettes pailletées (2019) ne renouvelle pas le genre, pour preuve, impossible de ne pas repenser à des comédies telles que Priscilla, folle du désert (1994) le road-trip australien ou plus récemment Le Grand Bain (2018) où il était question de natation synchronisée, mais cela n’empêche pas de passer un agréable moment en leur compagnie.
Il en résulte un feelgood movie sympathique, qui ne se prend jamais au sérieux, sauf à de rares occasions et se permet d’être un bel éloge de la différence, à l’outrance et à la liberté de soi, bref, un très bel hymne à la tolérance.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Cédric Le Gallo & Maxime Govare s’associent pour mettre en boîte une comédie aussi délurée que drôle, sincère et parfois touchante. Il s’agit ici du premier long-métrage pour Cédric Le Gallo qui a le mérite de savoir de quoi il parle, puisque le film s’inspire de la véritable équipe de water-polo gay d'OUTsiders (une association multi-sports LGBTHI) dont il a lui-même fait partie.
La multitude de seconds rôles nous réserve bien des surprises, tous les protagonistes apportent leur pierre à l’édifice, certes les clichés sont nombreux et certains personnages n’évitent pas la caricature mais cela ne nous empêche pas de rire d’eux et surtout, de rire avec eux. Ils sont drôles et touchants, ces extravagants sportifs en moule-b!te affublé d’une écrevisse (bien placée) sont suffisamment différents des uns et des autres pour que l’ont s’attache à chacun d’entre eux.
Les Crevettes pailletées (2019) ne renouvelle pas le genre, pour preuve, impossible de ne pas repenser à des comédies telles que Priscilla, folle du désert (1994) le road-trip australien ou plus récemment Le Grand Bain (2018) où il était question de natation synchronisée, mais cela n’empêche pas de passer un agréable moment en leur compagnie.
Il en résulte un feelgood movie sympathique, qui ne se prend jamais au sérieux, sauf à de rares occasions et se permet d’être un bel éloge de la différence, à l’outrance et à la liberté de soi, bref, un très bel hymne à la tolérance.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Moi qui ne suis pas forcément un fanatique des comédies françaises, celle-ci est vraiment pas mal. Je trouve qu’elle est innovante sur quelques points mais reste classique sur d’autres points. Je recommande quand même cette comédie qui tente de nouvelles choses.
Dans un premier temps, le scénario est la chose la moins originale du film : en résumé, une personne qui découvre que les préjugés qu’ils avaient sur d’autres personnes sont en fait faux. C’est un peu comme “Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu” se mélangeait avec les LGBT mais avec une morale beaucoup mieux placé. Malgré tout, le récit est énormément touchant et le développement des personnages est vraiment chouette à suivre bien qu’un peu trop rapide ; de plus leur évolution est cohérente selon les différentes péripéties, péripéties qui sont très prenantes. Certains protagonistes sont d’ailleurs trop caractérisés.
Pour le coup, c’est la réalisation qui est vraiment cool à regarder ; les transitions d’une séquence à l’autre sont vraiment dynamiques et très satisfaisantes à regarder, c’est assez plaisant même si parfois le film abuse vraiment trop des ralentis. Je trouve qu’il y a vraiment une séquence qui n’est pas très bien réalisée ; c’est la séquence de la discothèque, il est difficile d’y croire. Sinon, je trouve qu’il est complexe de ressentir la difficulté des protagonistes.
Dans un premier temps, le scénario est la chose la moins originale du film : en résumé, une personne qui découvre que les préjugés qu’ils avaient sur d’autres personnes sont en fait faux. C’est un peu comme “Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu” se mélangeait avec les LGBT mais avec une morale beaucoup mieux placé. Malgré tout, le récit est énormément touchant et le développement des personnages est vraiment chouette à suivre bien qu’un peu trop rapide ; de plus leur évolution est cohérente selon les différentes péripéties, péripéties qui sont très prenantes. Certains protagonistes sont d’ailleurs trop caractérisés.
Pour le coup, c’est la réalisation qui est vraiment cool à regarder ; les transitions d’une séquence à l’autre sont vraiment dynamiques et très satisfaisantes à regarder, c’est assez plaisant même si parfois le film abuse vraiment trop des ralentis. Je trouve qu’il y a vraiment une séquence qui n’est pas très bien réalisée ; c’est la séquence de la discothèque, il est difficile d’y croire. Sinon, je trouve qu’il est complexe de ressentir la difficulté des protagonistes.
Voici un trés bon "feel good movie" qui sensibilise sur l'homophobie que ce soit dans le milieu sportif ou même plus encore au quotidien. Bravo !
Euh… c est franchement nul, c est vulgaire , pas drôle et mal joué… autant j ai adoré le Grand Bain, autant ce film est pathétiquement mauvais
Au top! Ça détend et ca parler des discriminations quotidienne que l on peut subir avec légèreté et humour ! J adore!
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