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willy holden
3 abonnés
49 critiques
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0,5
Publiée le 13 mai 2019
Ce film a le mérite de soulever une vraie question : par quelle altération de ses facultés psychiques une personne peut-elle éprouver un intérêt, même minime, pour un objet visuel aussi nul ? Sommes-nous censés esquisser un début de frémissement de sourire à la vue de cette succession de séquences consternantes ? Si cette chose avait été tournée en 1943, on aurait pu trouver un certain courage à son réalisateur. Mais aujourd'hui, entre Le grand bain et Coming out, ce mauvais téléfilm n'est ni drôle, ni subversif. C'est au contraire un pur produit de propagande véhiculant une idéologie qui a pris le pouvoir depuis longtemps. A quand un film racontant l'histoire de migrants manchots qui essaieraient de devenir champions du Pas-de-Calais de saut à la perche ?
Énormément de clichés sur la communauté gay et lesbienne, tous les gays ne sont pas des folles tordues et toutes les lesbiennes ne se laissent pas pousser les poils sous les bras en grognant comme des sauvages. Malgré ses défauts ce film est drôle les personnages sont très attachants. C'est vrai les gags ne volent pas haut et et tournent souvent autour du sexe mets ça reste amusant j'ai passé un bon moment je ne regrette pas
Une succession de scènes vulgaires qui fait passer les homosexuels pour des folles obsédées par le sexe. Aucun message n’est transmis que ce soit sur leurs droits ou sur le sport. Ce film n’a aucun intérêt et n’est pas du tout drôle
Les crevettes pailletées, c'est un road movie, celui d'une équipe de water polo en route vers les gay games. Et donc une "famille" d'amis qui va vivre plein de péripéties avant de toucher au but. C'est aussi un film sur la tolérance, puisqu'on y voit un champion de natation homophobe obligé d'entraîner une équipe de water polo gay. Mais c'est avant tout un film comique. La mise en scène est très rythmée, les acteurs sont tous bons et on a à peine fini de rire apres une réplique ou une scène qu'en vient une autre. La scène tournée dans la boîte de nuit est exceptionnelle. Les grands films comiques (comme le dîner de cons ou Rabbi Jacob) sont rares, et les crevettes pailletées est de ce niveau. Et comme ces deux autres films, si on gratte sous la couche comique il en reste quelque chose
vu hier ! ce film est nul, vulgaire. Dommage parce qu'il ne rend pas service à cette communauté et je le regrette. ces clichés sur les homosexuels sont ratés. Même s'il s'agit d'une comédie, je pense qu'il est nuisible parce qu'il les fait passer pour des êtres dépravés. Dommage pour les acteurs qui eux sont bons.
ça ressemble au "Grand Bain" mais en moins bien. Il y a un bus comme dans "Prisicilla" mais la ressemblance s'arrête là; Les scènes sur les gay sont assez caricaturales, Mais le début est marrant,, dommage que les scènes de water polo soient trop nombreuses et ennuyeuses .... malgré tout c'est plutôt sympa !
On ne peut que désesperer quand on connaît la verve, la répartie, l'humour sarcastique dont peuvent faire preuve drag queens, trav ou gays du Marais et qu'on va au cinoche le coeur en fête pour tomber sur 'ça'. Je n'ai ri que lors de la scène avec les lesbiennes mais tout le reste est très mal joué, les répliques tombent à l'eau, les scènes de discothèque, de bus qui roule, s'allongent inutilement pour combler le vide, les blagues vulgos semblent d'un autre temps, les clichés sont très mal exploités. Iil y avait matière, avec cette idée, à enfin pondre LE film gay populaire. Mais c'est encore raté.
J'ai passé un très bon moment avec ce film à la bonne humeur communicative; Même s'il y a quelques clichés, c'est une bonne comédie avec des héros positifs et juste ce qu'il faut d'émotion. Je recommande.
Ne surtout pas écouter les quelques petits grincheux habituels dans ce genre de films !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Alors oui il y a pas mal de clichés mais qu'est-ce-qu'on s'en fiche !!!!! On vient voir un film qui fait du bien, un film bourré d'humanité et de vérités, plein de tendresse et de drôlerie. Sans oublier la solidarité, la compassion, la compréhension, l'entraide....
Maxime Govare revient au créneau de la comédie à tendance gay qu’il avait brillamment inauguré avec le sympathique « Toute première fois ». Il change cette fois de coréalisateur en s’offrant les services de Cédric Le Gallo en lieu et place de Noémie Saglio. Et c’est encore une fois plutôt réussi avec ce « Grand bain » version queer. On soulignera d’ailleurs les efforts de mise en scène réalisés par le duo qui permet à leur film de s’éloigner considérablement des diktats idiots du tout venant de la comédie française. Plutôt qu’une réalisation anonyme voire digne d’un banal téléfilm ou carrément laide, ils parent « Les crevettes pailletées » de belles idées visuelles qui atteignent leur apogée lors d’une scène de fiesta nocturne dans une piscine qui n’a rien à envier aux meilleures comédies musicales. Mais le but principal d’une comédie est bien entendu de faire rire et la leur n’est pas en reste au niveau du déploiement régulier des zygomatiques.
Car, oui, on rit beaucoup et de bon cœur devant les pérégrinations de cette équipe de water-polo gay amateur. Pourtant, au vu du sujet, on avait un peu peur que le film se vautre dans les clichés et la vulgarité. Et on ne peut nier que durant l’heure et demie que dure « Les crevettes pailletées » il n’y a pas quelques lieux communs assénés. Néanmoins, ils sont souvent parfaitement assumés et rehaussés par des répliques bien mises en bouches et surtout très drôles. Quelques gags et situations un brin faciles (voire tout de même vulgaires) s’égrènent également à chaque coin de bobine mais la bonne humeur ambiante et un certain côté kitsch porté en étendard aident à faire passer la pilule. On se demande juste si cette représentation de la communauté gay va aider à en avoir une image moins rétrograde pour les spectateurs hostiles à cette minorité. Le film pourrait ainsi avoir l’effet contraire de celui recherché, c’est-à-dire la tolérance et l’ouverture d’esprit. Mais on se dit que l’humour et les bons sentiments feront le travail.
On peut saluer que la psychologie et l’ouverture du d’esprit du personnage par lequel on entre dans cette communauté évoluent progressivement et de manière fine et délicate donc réaliste. On peut regretter le fait que cette production nous ait gratifié d’un inventaire caricatural mais en même temps pertinent de tout ce que la population gay peut avoir de personnages hauts en couleur mais les acteurs qui les jouent savent apporter un tas de nuances dans leur jeu qui fait passer la pilule de manière salutaire. On aurait aimé un ou deux personnages gay supplémentaire dénué de toute exubérance car Alban Lenoir (excellent ici) semble le seul dans cette catégorie mais peut-être que le film aurait été aussi beaucoup moins drôle. Car ici les situations cocasses (et la plupart du temps à mourir de rire) s’enchaînent à un rythme échevelé qui ne faiblit jamais jusqu’à un final osé et émouvant qui valide un beau message de tolérance et d’intégration. C’est parfois un peu cru pour un film tous publics mais on tient presque notre « Priscilla, folle du désert » français ou notre « Cage aux folles » contemporain avec ce road-movie rempli de joie(s) et de bonne humeur. Et les personnages sont tellement attachants qu’on est obligé de passer un bon moment.
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Cédric Le Gallo et Maxime Govare nous offrent un très joli film qui rend hommage à une équipe de water polo, bien réelle, ''les crevettes pailletées'', mais pas que, car c'est aussi un message de tolérance, d'espoir, d'Amour et de solidarité. On rit, on pleure et on se prend d'affection pour cette équipe parfois anormalement légère et parfois, par la force des choses, naturellement grave. Chapeau bas pour tous les acteurs qui tiennent leur rôle à la perfection et qui ont du donner beaucoup d'eux-mêmes pour ce tournage. VIVE LES CREVETTES PAILLETÉES !!!
Les crevettes pailletées (2019. Comédie). Comédie: pièce de théâtre destinée à provoquer le rire par le traitement de l’intrigue, la peinture satirique des mœurs, la représentation de travers et de ridicules (Larousse). Dans ce mode d’expression, au théâtre comme au cinéma, les personnages présentent souvent des caractéristiques socio-psychologiques amplifiées pour faciliter la construction de l’intrigue et sa lecture, pour amuser et/ou critiquer. Le scénario de cette comédie est faible: un nageur professionnel de haut niveau reçoit de sa fédération comme peine pour des propos homophobes tenus en public l’obligation d’entraîner l’équipe française de water-polo gay afin qu’elle ait plus de chance de gagner lors de sa participation aux Gay Games qui se tiendront en Croatie. L’homophobie pratique condamnable condamnée ces récentes années et l’identité communautaire gay comme sources de la comédie ... Or, le film montre une équipe gay qui aurait nécessairement besoin du magistère élitiste hétérosexuel pour dominer la frivolité et l’inconséquence quasi essentialistes de gays pourtant animés par les mêmes contraintes concurrentielles caractéristiques de la société dans laquelle tous vivent. Le dépassement des supposées faiblesses ne pourrait venir du seul projet, il nécessiterait l’onction dynamisante du monde hétérosexuel, ce monde où tous cohabiteraient sans se mêler, où le dépassement resterait définitivement fragile. Les personnages sont des caricatures, réminiscences de la caricature propre au film La cage aux folles (1978. Comédie). L’hétérosexuel, sportif aguerri, père d’une petite fille, divorcé, enfermé dans son obsession de devenir champion du monde n’échappe pas au stéréotype. Lors du match de sélection de l’’équipe qui représentera la France, l’équipe des lesbiennes est évincée au profit de l’équipe des gays et transgenre, scène curieuse, combat de préjugés, seule véritable critique pertinente dans le scénario, le souci de reconnaissance et d’intégration sociale mis en avant par les gays ne paraissant concerner qu’eux-mêmes. Les références cinématographiques mobilisées le sont avec lourdeur: le film Priscilla, folle du désert (1994. Comédie-Drame) et le film Quatre mariages et un enterrement (1994. Drame), sans que le scénario ni le jeu des acteurs n’atteignent jamais le niveau de ceux développés dans ces deux films. Les scènes se succèdent en une suite plate de situations convenues sans profondeur, sans réelle émotion. Il n’y a aucune surprise et ce n’est pas le cancer dont meurt l’un des personnages en remplacement du sida qui renforcera la dramatisation. Évolution des mœurs, deux papas un rien excessifs rayonnent de ce que leur vie a trouvé un sens dans l’élevage de jumeaux dont on ne dit rien de la mère, même si un autre personnage leur reproche leur attitude hétéronormée, critique qui renvoie à un vieux débat idéologique sur la conception de la gaytitude. Cette comédie n’a aucune puissance créatrice qui proposerait une analyse humoristique et/ou dramatique originale ancrée dans une réalité sociale considérée dans ses transformations et les situations qu’elles font naître.