Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lancelo25
31 abonnés
78 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 10 mai 2019
Moins sinistre et ennuyeux que Le Grand Bain, ce film s’avère néanmoins être un enchainement de clichés éculés sur les gays (hystérie, féminisation, obsession du sexe, superficialité, saturation des couleurs, égocentrisme…). On rit peu car il n’y a pas de comique de situation, juste un enchainement de « répliques-clichés » censées être percutantes. Seul le rôle de l’entraineur bougon sauve le film de la « gaytitude » dans laquelle il s’enferme. Ce personnage n’en est pas moins archétypal, celui de l’hétéro-normé et homo-réfractaire qui s’avère au final être étonnamment gay-friendly. Voici un film qui plaira tant aux gays que cet univers de paillettes fait rêver qu’aux hétéros rassurés par cette image hystérisée des gays et si loin d’eux-mêmes.
Bonne nouvelle pour ceux qui n'ont jamais vu "La cage aux folles" : la version 2.0 vient de sortir en salle... ou plutôt en "sale" car c'est un film malsain qui plonge le spectateur dans le bain visqueux et malodorant de la caricature. Les joueurs de water-polo amateurs ne sont pas des homosexuels, ce sont des "folles", des personnages grotesques et totalement irréels qui se trémoussent, montrent leur fesses, prennent de la drogue, chantent du Céline Dion et sont obsédés par le sexe. Quelle représentation de l'homosexualité ! C'est retour direct aux années 80. L'ambition des deux réalisateurs était pourtant de lutter contre l'homophobie mais le résultat est affligeant. On ne rit pas et on n'éprouve de la gêne, d'autant que c'est convenu, mal écrit, mal joué, et très mal filmé.
La comédie contemporaine à la française dans ce qu'elle peut avoir de pire : racoleuse, vulgaire, pseudo-consensuelle. Etalage répulsif de plaisanteries lourdingues, de clichés outranciers, de caricatures. A côté de cela, Michel Serrault dans La Cage aux Folles, c'était du grand art.
Quand je pense qu'on a comparé à "Prscilla..." qui était fin, corrosif, puissant, drole, etc.... Ici , c'est tout juste lourdingue, vulgaire...libéré de youy homophobie ? Pas sûr, même si je ne suis pas un spécialiste . J'ai connu des homos délicats , marrants, qui ne passaient pas leur temps à parler bite , mais OK, je ne connais pas l'univers des sportifs, ça doit être ça ! Quand à l'extrème fin, OK, je verse une larme , mais la réaction finale du coach ... d'une platitude . OK , à éviter, quoi....
Il faut passer outre les clichés et se détendre et profiter d'un excellent divertissement. Voilà un film qui décontracte et qui fait du bien. A la fin on aimerait rester encore un peu de temps avec eux.
Méfiez-vous des critiques qui vous disent que ce film évitent tous les clichés. Faut comprendre au niveau traitement de l'histoire – et encore... Tous les clichés sur les gays y sont, y compris le moins politiquement correct : le sexisme. Film très misogyne. Aucune femme (majeure) n'est présentée de façon positive, à part Fred – mais qui se voit envoyer sur les roses quand il s'agit de rencontrer quelqu'un. On me rétorquera que le sexisme existe aussi chez les lesbiennes, mais là, on est dans un film sur les mecs... Qu'on remplace les hommes par des Blancs et les femmes par des Noires et il y aurait matière à un beau procès pour racisme. Comme quoi un homme quelle que soit sa couleur ou sa sexualité sera toujours supérieur à une femme quelle qu'elle soit dans l'esprit de pas mal de gens...Curieux qu'aucun critique n'ait relevé ce fait. Sinon humour niveau d'une pantalonnade bidasse années 70. Je ne vois pas où est l' « ode à la tolérance ». Film hyper communautariste - quand comprendra-t-on que le communautarisme fait le lit de toutes les -phobies ? (cf. les USA, qui sont, comme chacun sait l'endroit où il n'y a jamais, non jamais de crimes de haine)
J’ai été tellement déçue par ce film que je me suis plongée dans les critiques presse et spectateurs pour comprendre. Mais pas plus avancée. Film long, sans intérêt et àl part une personne qui riait follement dans la salle pour des gags nuls je n’ai pas entendu rire. Quant à la fin qui se veut dentimentale c’est raté.
Parmi les spectateurs, il semble que ça fasse rire la communauté LGBT (ou supposée telle, mon observation pouvant résulter aussi à mon corps défendant de préjugés). Mais ce sont les seuls. Dommage car la dérision ne leur est pas destinée. Elle vise plutôt un plus large public mais c’est globalement raté. Sur le fond de ce scénario : la vulgarisation d’un sport peu connu, une équipe qui émarge dans la « différence », des compétiteurs n’ayant aucune chance de l’emporter mais qui vont quand même se battre pour participer à des épreuves sportives de premier plan, avec un entraîneur qui l'est contre son plein gré. Ça rappelle deux ou trois films de la période, notamment : « Le grand bain » ou « Chacun pour tous », tous deux en 2018. Mais ça manque de contenu et ça sent d’ailleurs le remplissage faute d’inspiration (à part celles des titres précités, copieurs va !) ou de matière (longues scènes de voyage en autobus, dans la piscine, de fête avec fond musical en rapport, pas seulement un extrait mais tout le morceau). Il faut ça pour arriver à 100 minutes tout rond. Pour finir toutefois sur une scène avec une touche d’émotion, bien que les auteurs n’aient pu s’empêcher de remette de nouveau au premier plan les difficultés du « vivre ensemble » sur un ton quelque peu culpabilisant pour le spectateur lambda. S’il s’agissait d’aider à faire passer un message, on a connu plus fin et donc davantage productif.
C'est un excellent divertissement qui prône la tolérance, l'entraide, l'effort, l'amitié, la gentillesse. En plus c'est pertinent, très juste et assez drôle et aussi spoiler: très émouvant sur la fin . Je retournerai le voir.
J'ai ri deux fois, c'est pas assez pour une comédie, c'est très inégal, pas toujours très bien joué. Ils s'amusent mais nous on reste sur le bord de la route, dommage.