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Anonyme M
61 abonnés
1 655 critiques
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5,0
Publiée le 2 mai 2024
Chef d'oeuvre. le film raconte la guerre entre deux pays arabes extremistes, le sujet est très touchant car la guerre est provoqué par les irakiens qui juge que la population d'Abadan ne respecte pas correctement les traditions Arabes, ils ordonnent notamment des tirs sur les civils. le film ne respect pas vraiment la réalité car la stratégie militaire des irakiens est bien trop évolué et trop avancé comparé a la réalité. le film reste incroyable, garce a la participation de plusieurs pays d'europe pour sa création: France, Allemagne, Luxembourg, Belgique. La qualité de dessin et d'animation est a couper le souffle, une bande son incroyable, un excellent scénario.
Dans ce film d'animation, la poésie du style permet de mettre un peu à distance l'horreur de la guerre. Beaucoup de bonnes choses, les personnages sont intéressants, et baignent de nostalgie et d'histoire.
Lire la critique complète ici : https://doisjelevoir.com/2023/07/01/la-sirene-une-immersion-en-animation-dans-un-conflit-destructeur/
"La Sirène" plonge les spectateurs au cœur de la guerre Iran-Irak de 1980, un conflit de huit ans déclenché par l'invasion de l'Iran par l'Irak dirigé par Saddam Hussein pour des raisons territoriales. Le film d'animation saisissant, à travers des scènes intenses et marquantes, présente la violence extrême de ce conflit avec des attaques chimiques et des combats dévastateurs. Le destin émouvant d'Omid, un jeune homme pacifique, met en lumière l'inutilité de la guerre et les souffrances des civils innocents face à la destruction. Avec un style graphique réaliste mêlant 3D et 2D, l'œuvre se démarque visuellement, offrant une immersion puissante dans cette confrontation tumultueuse du Moyen-Orient.
Ce film d’animation de cette réalisatrice iranienne est d’une bonne qualité technique et cinématographique. Le graphisme esthétique et réaliste met bien en valeur l’histoire de ce jeune garçon pris dans le fracas de la guerre.
Un film d’animation dans la lignée de « Valse avec Bachir » mais nettement moins passionnant qui nous plonge à travers le regard d’un ado, dans le terrible quotidien des habitants d’une ville assiégée durant la Guerre Iran/Irak des 80’s, où la survie et la fuite sont les seuls espoirs. 1,75
Les films iraniens qui décrivent la société iranienne avec un regard critique ont pour point commun de ne pas être tournés en Iran (les cas tragiques de Mohammad Rasoulof et Jafar Panahi sont là pour édifier ceux que l’aventure tenterait) mais par des Iraniens installés en Europe ou aux Etats-unis où ils peuvent s’exprimer plus librement et qui privilégient d’ailleurs souvent la voie de l’animation. Pourtant, en ce qui concerne ‘La sirène’, si l’’action prend place dans un pays qui vient de basculer sous la république islamique, ce constat passe au second plan face à la guerre sanglante qui l’oppose à l’Irak, qui se cristallise dans le terminal pétrolier d’Abadan, que les Irakiens se sont jurés de conquérir ou de détruire. ‘La sirène’ est un film de guerre, qui décrit une enfance saccagée par le conflit mais dont la principale qualité est de montrer une société iranienne encore très vivante à cette époque, multiconfessionnelle et peuplée d’originaux. Je n’ai pas été vraiment sensible à la direction artistique empruntée par Sepideh Farsi même si l’immersion, musicale notamment, dans la réalité iranienne était probante, le ton de ‘La sirène’ reste grave et tragique d’un bout à l’autre comme s’il s’agissait pour la réalisatrice d’’exorciser ce que fut peut-être sa propre expérience ou celle de ses proches. Il est en tout cas très éloigné de celui, plus gouailleur et révolté, de Marjane Satrapi pour ‘Persépolis’. Cependant, ce drame mémoriel gris et sépia prend quelques couleurs lorsqu’il choisit de s’orienter plus ouvertement vers le conte, plus précisément vers une drôle de version de l’arche de Noé emmenant les Iraniens qui ne cadrent pas avec le nouveau régime vers leur hypothétique salut.
Un an après l'arrivée des Mollahs la ville d'Abadan au sud de l'Iran connaît une deuxième plaie : les pluies de bombes irakiennes d'une guerre qui va durer presque une décennie. Omir, un jeune garçon tente de monter une sorte d'Arche de Noé afin d'emporter loin du tumulte ceux qu'il aime. Ce film d'animation est une sorte de pendant, en nettement moins émouvant et réussi, du fabuleux "Valse avec Bachir", un témoignage dessiné, quelquefois trop simplement, des traumatismes de la guerre.
Dans les pas de Michel Ocelot, la réalisatrice Iranienne Sepideh Farci nous replonge dans la violence et la folie des hommes à travers la guerre Iran-Irak. Ce film d'animation réalisé avec brio résonne singulièrement dans le contexte actuel. A voir absolument !
je recommande ce film d'animation relatant une tranche d'histoire à revoir. Le format adoucit le propos tout en l'illustrant avec l emergence d'un héros, enfant résolu à l'humanité douce.
C’est un film d’une grande poésie avec un scénario très écrit et des personnages d’une grande épaisseur. Une réflexion sur l’absurdité de la guerre. Le regard et le point de vue d’un adolescent face à la folie et l’absurdité du comportement des adultes
La Sirène est un sublime film d'animation qui traite de manière à la fois sensible, poétique et réaliste d'une page méconnue de la guerre Iran/Irak. Le jeune Omid cherche désespérément à retrouver son frère aîné parti à la guerre et nous éprouvons avec lui la tragédie que provoque la disparition soudaine du monde familier de son enfance. Face à la fatalité, Omid incarne la puissance d'agir d'une jeunesse qui parvient à transformer celles et ceux qu'il rencontre, de toutes origines et des deux côtés du conflit, en donnant un ultime sens à leur vie. Une magnifique leçon d'humanité en résonance avec le cri de ralliement des femmes et des hommes de l'Iran d'aujourd'hui, "Woman, Life, Freedom", qui dépasse les frontières et questionne notre vision "eurocentrée" de la solidarité.
Formidable! Un chef d’œuvre! Sepideh Farci a su nous embarquer, on s’attache aux personnages et la sensation de vivre l’histoire avec eux. Ils sont attachants, et admirables. Je n’ai pas vu le temps passer…. Merci