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philhag
28 abonnés
369 critiques
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3,5
Publiée le 18 octobre 2020
Par erreur, je ne connaissais pas le scénario du film comme d'habitude. J'aurais alors plus apprécié ce film dès ses premières images. L'histoire elle-même est très belle et parfois assez étonnante. La partie relative au camp français d'enfermements j'espagnols parqués est plutôt triste pour nous autres français, voire honteuse ! Les dessins de Josep sont formidables, mais la mise en scène si j'ai bien compris faite par Aurel et plutôt légère. J'ai déjà vu des dessins animés sur des sujets dramatiques comme Persépolis qui étaient de bien meilleure qualité.
Remarquable de cohérence et de fluidité avec un budget surement très limité. Une histoire personnelle inconnue (le dessinateur catalan Josep), une réalité historique des camps de concentration en 39… en France, de belles voix au doublage, le tour est joué pour susciter l'émotion juste et nous proposer un film d'animation de qualité. Sans autre prétention. Cinéma octobre 2020
D'une beauté époustouflante. Le dessin parle, le cinéma raconte, la bande-son sublime. Tous les arts s'entremêlent pour un résultat d'un puissant réalisme et en même temps d'une grande poésie. L'histoire est, de plus, fort intéressante, dénonçant des épisodes bien peu glorieux de l'État français.
Très beau film, émouvant et instructif. J'ai appris l'existence de ce peintre et dessinateur à l'itinéraire si douloureux et pourtant résilient. J'ai appris aussi le sort qui fut réservé aux réfugiés espagnols, en particulier au camp de Rivesaltes. Pas à l'honneur de la France. Le film est aussi une belle histoire de transmission entre un grand-père et son petit-fils. Le dessin permet de montrer beaucoup de choses en les suggérant, ce qui leur donne beaucoup de force.
Premier long-métrage du dessinateur de presse Aurel, qui a travaillé pour Le Monde et Le Canard Enchaîné, “Josep” est un film d’animation historique qui retrace l’histoire de Josep Bartolí, un combattant antifranquiste et artiste dessinateur. L’action se déroule sur le lit de mort d’un grand-père qui narre ses souvenirs à son petit-fils. Il nous raconte l’année 1939, lorsque les républicains espagnols luttent contre la mise en place du régime autoritaire du général Franco et de sa rencontre avec le dessinateur. On y découvre la vie de réfugié dans plusieurs camps, nombreux à mourir par manque d’hygiène. L’histoire est parfois confuse malheureusement et l’intensité de l’animation ne suffit pas à nous interroger sur la douleur de cet épisode dramatique de l’Histoire. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
c'est un film assez fascinant, fait de dessins d'auteurs et de rencontres….( Je pense à Frida Kahlo)…Et puis on découvre un peu ce qu'étaient les camps de concentration français pour les espagnols républicains opposés à Franco...J'en ignorais l'existence;;.le trait est léger, presque humoristique, il y a beaucoup d'anecdotes, graves ou légères, le ton n'est pas uniforme et la mise en scène généreuse, en terme de dessins, de croquis, de couleurs. C'est beau et humain, et les personnages sont généreux, le scénario est fait de petites anecdotes avec une chronologie pas toujours expliquée...Il y a quelques sous titrages quand les acteurs ( Sergi Lopez parfois) parlent ne espagnol.....Qu'à cela ne tienne, ça se regarde avec plaisir …Je conseille….
L’œuvre a beau être utile, nécessaire à l’édification de notre Histoire, elle ne peut se conter de l’apport artistique d’un créateur qui met tout au service de son projet, au point de s’enfermer dans son style sans en conserver la narration originale. En 1930, les républicains espagnols se réfugient en France pour fuir Franco et sa dictature. Mais l’accueil n’est pas à la hauteur du courage de ces résistants parqués dans des camps de concentration, des tireurs sénégalais en guise de gardiennage et des gendarmes cerbères pour les accompagner. Un illustrateur Joseph Bartoli retenu derrière les barbelés va les dessiner jour après jour, et jusqu’au fond de la nuit pour témoigner de la barbarie en terre d’exil, pensait-il. Un témoignage fort et encore puissant aujourd’hui que le dessinateur Aurel a voulu retranscrire à sa manière. La pédagogie est en place, mais d’un point de vue cinématographique on attend plus de réalisme, de force, de vérité dans le crayonnage retenu pour l’expression. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Le fond encore plus fort que la forme ? J’ai appris beaucoup de choses sur cet épisode douloureux des espagnols qui ont quitté leur pays. Je n’avais jamais pensé que nombre d’entre eux, étaient enfermés dans des camps….ni qu’ils étaient indésirables. L’histoire d’une amitié improbable entre un gendarme et un dessinateur espagnol.
Les dessins, la bande son, soulignent avec justesse, ce moment d’histoire…. Ce film d’animation nous bouleverse.
Le film est intéressant pour 2 raisons ; d’une part, il traite d’une période peu connue de l’histoire et qui n’est pas à l’honneur de la France, qui se targue d’être la patrie des droits de l’Homme, à savoir l’accueil des réfugiés espagnols, fuyant l’Espagne franquiste vers la fin de la guerre civile (1939), appelée Retirada (retraite), notamment après la chute de Barcelone (26 janvier 1939), se traduisant par un afflux de 500 000 personnes, regroupés dans des camps de concentration, d’abord dans les Pyrénées-Orientales (Saint-Cyprien, Argelès-sur-Mer, Le Barcarès) puis dans l’Hérault (Agde) et l’Aude (Bram). D’autre part, la Grande Histoire est vue à travers celle du dessinateur Josep Bartoli (1910-1995) qui réussit à s’évader et gagner, en 1943, le Mexique (où se trouve le gouvernement républicain en exil) où il rencontra la peintre Frida Kahlo (1907-1954), divorcée depuis 1938 de Diego Rivera (1886-1957). Aurel a su créer son propre style (notamment par le rendu des mouvements par à-coups) et susciter de l’intérêt par une narration particulière, par l’intermédiaire du petit-fils, Valentin, du gendarme qui a permis l’évasion de Josep. Tout cela explique ses nombreuses récompenses : César 2021 du meilleur long métrage d’animation, Lumière 2021 du meilleur film d’animation, prix du meilleur film d’animation du cinéma européen 2020.
Ce film a le mérite de montrer certaines réactions de la population française lors de la guerre d'Espagne qui ne sont pas en son honneur. Malheureusement le dessin n'est pas des plus réussi, cependant les dialogues relèvent avantageusement l'oeuvre.
Un film d animation très fort ! Un superbe travail qui retrace la vie de josep bartoli en 1939 dans un camp de réfugiés ou concentration français. Une histoire vraie pas très louable pour la France.tant de souffrances,on a peine à l imaginer.Très fort!
Quand Aurel rend un hommage à un autre dessinateur, dont le parcours atypique méritait cette très jolie animation, à la fois enfantine par les couleurs bleues et vertes acidulées, pétillantes sans oublier un le message politique, témoignage de cette traversée des temps obscurs si on ne cite que Franco et les camps de concentration, de Josep Bartolí !! Une émotion certes, insuffisamment fluide dans ce procédé trop haché !!**
Ce film a le double mérite de raconter à la fois le destin d'un dessinateur peu connu ici et aussi un épisode peu glorieux de l'histoire de France qui résonne encore aujourd'hui si on pense au sort réservé aux réfugiés. Le fait de le raconter par le prisme de ce personnage de gendarme évite les simplifications et le manichéisme. Le dessin et les couleurs sont à la fois belles et évocatrices. Mais pour ma part j'ai regretté cette animation toute en plans fixes. Un parti pris sans doute, mais un peu trop lourd à mon goût, là où du mouvement aurait permis de jouer avec une gamme plus élargie. Très belle musique aussi. Un film à voir.
J'ai eu du mal à accrocher à ce film. Le scénario est bien, les dessins sont bien mais ayant des problèmes pour reconnaitre les visages j'ai eu du mal à suivre qui était qui dans l'histoire.
Ca fait un peu cliché : les gentils gagnent et les méchants sont punis, pas de revirement de situation.