Deux
Note moyenne
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111 critiques spectateurs

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Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 28 janvier 2020
Un beau scénario, de belles actrices, une histoire qui touche, bref, un beau premier film à aller voir ! Hâte de voir la suite de la filmographie du réalisateur
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 28 janvier 2020
Deux femmes voisines cachent leur relation à leurs proches, puis leur histoire éclate au grand jour suite à un accident dramatique... Loin d'être une histoire cousue de fil blanc Filippo Meneghetti nous fait plonger au coeur d'une relation amoureuse tendre et profonde. Les actrices resplendissent, la musique emporte et les images touchent. A voir absolument...
Mapi
Mapi

1 abonné 2 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 28 janvier 2020
Barbara Sukowa et Martine Chevallier font un très beau duo, une histoire de femmes amoureuses comme on en voit rarement à l'écran... Traité de manière fine, avec des ressorts dramatiques touchants, une belle histoire à voir
Vincent
Vincent

1 abonné 1 critique Suivre son activité

4,5
Publiée le 28 janvier 2020
J'ai été surpris par ce beau premier film réalisé avec brio, l'image maîtrisée sert totalement le propos. La performance des actrices juste et émouvante emporte le spectateur au coeur de l'histoire de ces deux femmes, à voir, résolument...
Fêtons le cinéma
Fêtons le cinéma

723 abonnés 3 186 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 28 janvier 2020
Il y a deux amantes, deux portes, deux histoires familiales, mais un seul regard. Quand Nina, surprise par l’irruption du frère et de la sœur dans l’appartement voisin, vient à se cacher dans la baignoire, c’est le rideau de douche qui se reflète dedans, là, dans son œil à elle, un rideau comme métaphore de la séparation entre deux mondes, entre la liberté de l’une – guide touristique – et l’enfermement de l’autre dans une somme de rôles à tenir : et veuve et mère et grand-mère et objet de tension familiale et…et…et femme désirante et désirable qui ne parvient à mettre en mots ce qu’elle ressent, ce qu’elle envisage, cet horizon d’amour qui la maintient en vie et la submerge à la fois. Les mouvements font défaut, mais le cœur y est. Dans l’œil. Un regard, long, adressé. On le dirait vide depuis l’extérieur ; on ne sait d’ailleurs pas si Mado entend et comprend ce qu’on lui dit, on augmente les doses médicamenteuses pour calmer ses agitations, on parle fort, on décide à sa place, on ne la regarde pas. Deux seuls la regardent. Et l’aiment en la regardant. Nina, son amante, et Filippo Meneghetti, le réalisateur. La caméra de ce dernier s’avance au plus près du visage, ne cherche pas à déchiffrer les traits impassibles de Martine Chevalier ou ceux dévastés de Barbara Sukowa (toutes deux magistrales), non, la caméra s’avance au plus près du visage et ouvre une fenêtre, raccorde les appartements à la manière de ce seuil si péniblement franchi au son irritant de la minuterie régulant l’éclairage. Le visage des femmes qui s’aiment est une fenêtre ouverte sur. Sur ce qui échappe à la parole, sur ce qui n’a pas besoin de la parole pour se dire et se vivre. En dépit de leur séparation physique, il suffit d’un plan sur l’œil et ce sont les deux visages que l’on retrouve, embrassés et indissociables. Les autres regards – entendons ceux des autres protagonistes – sont sans communion, ils ne renvoient rien, ou alors des étincelles d’empathie, in extremis. Car Deux pose d’emblée un équilibre qui pourtant déséquilibre tout : l’amour entre deux femmes est une évidence, et pourtant règnent l’autocensure et les non-dits à table, une fois les bougies d’anniversaire soufflées. Le traitement cinématographique de cette évidence mêle étroitement les genres avec la virtuosité d’un maître, passe de la comédie pure – voire à ce titre le personnage grotesque de l’infirmière à domicile dont les gros yeux ronds et vides de toute profondeur occasionnent un rire grinçant – au thriller paranoïaque, en faisant quelques haltes brèves du côté de la tragédie, du fantastique et de la romance. Cet entrelacs constant des tons et des registres traduit à l’image la difficulté d’une évidence, cette évidence qu’est l’homosexualité et l’amour homosexuel, qui nécessite moult détours pour finalement aboutir à la danse, la même qu’au début, les pieds nus glissant sur "La Terra", une chanson italienne aux échos bien connus. Pour son premier long-métrage, Filippo Meneghetti signe un chef-d’œuvre, l’un des plus grands films de cette année 2020 qui à peine commence mais qui annonce la naissance d’un cinéaste.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 octobre 2019
Nous avons eu la chance de le voir ce jour en avant-première dans le cadre du festival Cinédelices (Cahors, Lot 46) en présence de la distributrice Sophie Dulac. Quant on apprend à la fin que c'est le premier long métrage du réalisateur et scénariste Filippo Menegehti, on en reste bouche bée tellement ce film- du cinéma français- frôle la perfection... il l'atteint sur tous les points et nous atteint d'une émotion incommensurable. Une histoire puissante, dans laquelle nous étions rentrés avec un soupçon de réticence, mais portée par un jeu d'actrice absolument remarquable: Barbara Sukowa, Martine Chevallier (comédie française), Léa Drucker...Une génération que nous ne connaissions pas; qui arrive à nous unir toutes et tous à l'image de cette ode à l'Amour.
Ce genre de film qui marque, qui laisse des traces tant il fait questionner sur l'Amour, la liberté d'aimer, d'être aimée, d'être, de s'autoriser à être, les injonctions familiales, sociétales, la culpabilisation, l'abnégation, le courage, la combativité, les non-dits, le silence, la vieillesse, les peurs fondées ou infondées, les préjugés, cette société...qui n'a au fond pas si changé.... Mais l'Amour lui le peut, la preuve, "Deux".
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