« La production est un domaine qui m'intéresse énormément. J'ai envie de faire travailler des acteurs, des réalisateurs, des scénaristes de haut niveau, sans constituer pour autant une compagnie de répertoire. Mais sur le plateau, je me mets totalement à la disposition du réalisateur. Je ne suis là que pour le servir, au même titre que mes partenaires. »
Au cinéma, le Président des Etats-Unis est apparu notamment sous les traits de Henry Fonda (Vers sa destinée de John Ford et Point Limite de Sidney Lumet), de Franchot Tone (Tempête à Washington de Otto Preminger), de Michael Douglas (Le Président et Miss Wade de Rob Reiner), de Harrison Ford (Air Force One de Wolfgang Petersen), de Bill Pullman (Independence day de Roland Emmerich), ou encore de Gene Hackman (Les Pleins pouvoirs de Clint Eastwood).
Avec son associé Douglas Urbanski, le comédien a coproduit Manipulations par le biais de sa société de production SE8 Group. Ensemble, ils avaient auparavant collaboré sur Ne pas avaler (Gary Oldman, 1998) et Guns 1748 (Jake Scott, 1999).
« J'ai toujours été fasciné par la politique américaine, la présidence et ses énigmes. J'ai fait ce film pour montrer, entre autres choses, que le monde politique ne se partage pas entre bons et méchants. La procédure de destitution contre le Président Clinton en a fourni un bon exemple : les dignitaires de la chambre qui fustigeaient sa conduite se montrèrent d'une éloquence redoutable, et on peut plus convaincante. Mais l'avocat du Président fut tout aussi brillant et persuasif. A la fin, on avait l'impression d'avoir assisté à un épisode de « La Loi de Los Angeles », et on ne se sentait pas le droit de trancher. »
Le comédien partage l'affiche pour la seconde fois, après Tucker (Francis Ford Coppola, 1988).