Mon compte
    Relic
    Note moyenne
    2,3
    1612 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Relic ?

    127 critiques spectateurs

    5
    7 critiques
    4
    20 critiques
    3
    36 critiques
    2
    30 critiques
    1
    16 critiques
    0
    18 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    black B.
    black B.

    41 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2020
    Un brin original, dans Relic la maison du drame reflétera le déclin de l'esprit de la pauvre femme qui y habite. Rongé par la vieillesse, les déficits amnésiques et les démons qui s'en nourrissent, Edna n'est plus que l'ombre d'elle même, et cette ombre va recouvrir tout ce qui s'en approche : sa demeure, sa fille et sa petite fille.

    Malheuresement au final, si on retire cette idée de fond et quelques plans bien trouvés, notamment le plan final(le cycle), on se retrouve avec film plutôt classique, et si, sans abusé des biais du genre, voir au contraire, il ne s'en démarque pas clairement non plus.. 2.5/5
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    700 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2020
    Relic est une grosse réussite. Un film terrifiant sur la fin de vie, sur la vieillesse, et sur le rapport à la mort. Une vision sans concession du crépuscule de l'existence et du rapport à l'héritage, à la descendance, à la passassion, et au remplacement.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 302 abonnés 7 537 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2020
    Relic (2020) met en scène trois générations de femmes. La plus âgée ne donnant plus signe de vie, sa fille et sa petite-fille décident de se rendre chez elle. Une fois sur place, l’atmosphère se fait de plus en plus pesante…

    Premier long-métrage pour Natalie Erika James qui s’est attelée à un film d’horreur psychologique qui a le mérite de sortir des sentiers battus, puisqu’il y traite de la sénilité. On a clairement affaire à un film d’auteur horrifique qui prend le temps de poser les bases pour mieux nous surprendre par la suite (dans la droite lignée de Mister Babadook - 2014).

    Natalie Erika James met en scène la sénilité d’une façon peu commune. On plonge littéralement dans l’esprit torturé de cette pauvre femme, tiraillé entre ses pertes de mémoire et ses changements de comportement. En pénétrant dans sa maison, sa fille et sa petite-fille vont malgré-elles se retrouver (ainsi que les spectateurs) dans l’esprit torturée de la vieille femme. La maison devenant aussi labyrinthique que peut l’être l’esprit de cette octogénaire sénile. On se retrouve alors confronté à ses propres démons.

    La réalisatrice distille ici et là quelques pistes mais prendra le soin de toujours nous laisser dans le vague et ce, jusqu’à la toute fin. D’ailleurs, le film risque fort d’en dérouter plus d’un, tant son niveau de lecture et donc, d’appréciation dépendra du public qu’il a face à lui.

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 652 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 août 2020
    Il faut près d'un tiers de Relic avant que quelque chose ne se passe réellement. Vous êtes assez ennuyé par ce point. Mais votre intérêt est un peu piqué et vous êtes de retour à votre attention. Donc vous pensez que ça va aller bien mais franchement ça revient à la combustion lente qui devient fastidieuse. Nous avons compris quelque chose ne va pas avec Grand mère. Mais où est l'action ?. Nous sommes maintenant presque à mi-chemin du film et c'est toujours une combustion lente. Tout les acteurs parlent mais toujours aucune action. Pourquoi ? Jusqu'à présent toute l'intrigue repose sur cette question : est-ce que Grand mère est sénile ou quelque chose de sinistre se produit. Le film est gâché par l'absurde lenteur de combustion de cette histoire. Alors que nous passons la mi-chemin, le film devient intolérablement ennuyeux car il ne se passe littéralement rien d'intéressant. Vous attendez et attendez et attendez. Ce n'est plus une combustion lente c'est une torture lente dont vous êtes la victime...
    Bryan V.
    Bryan V.

    72 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juillet 2020
    Nous avons là un type de film d'horreur qui est aussi un drame, cela se confirme rapidement par l'aménagement de son histoire. Un genre qui généralement me plaît, et celui-ci sans être exceptionnel sans sort plutôt bien et ne déroge pas à la règle. Le film instaure immédiatement avec son introduction un climat sombre et intrigant, cependant, je ne vous cache pas que le film est en soi assez lent par son côté drame, mais pas moins prenant et macabre pour autant. Quant aux sujets du film, eux confirmeront encore plus l'aspect dramatique de ce film. Nous retrouvons des sujets tels que la fin de vie ou encore les liens mères-filles. Le casting limité d'ailleurs, nous compterons uniquement trois personnages essentiels à cette histoire. Une mère dépassée par les événements et qui utilise la facilitée pour se démener, une petite fille adorable et prête à aider et une grand-mère seule et accablée. La grand-mère est le personnage central et le plus intéressant à l'histoire. Elle est mystérieuse, et à la fois totalement sereine, pourtant physiquement plus qu'éraflée. Cette grand-mère à la fois sénile et lucide nous fera d'autant plus douter des faits, jusqu'à la finalité du film. Une fois que le mystère et la confusion se sont installées, ils perdureront tout le long du métrage. On finira du coup même par presque s'y attacher à certains des personnages malgré la noirceur de cette histoire et du gros manque de développement, même s'il faut avouer que la grand-mère peut être par moments assez flippants. Une fin qui se retrouve loin d'être un happy-endding, même si elle s'avère en quelque sorte plutôt touchante, ce qui ajoute un petit truc en plus à au métrage.
    Enfin bref, un genre de film d'horreur au rythme serein, mais efficace. D'ailleurs il ne cesse de me rappeler légèrement le long métrage "Mister Babadook" pour certains de ces détails (en plus d'être le même style de film d'horreur), je ne pourrai totalement expliquer pourquoi ici, car je serais contraint à trop en dévoiler.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    68 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juillet 2020
    Imparfait mais impressionnant, "Relic" impose le respect par sa radicalité! Il s'avère tantôt très lisible, tantôt un peu obscur, laissant d'ailleurs des questions en suspens... On le sent hésitant entre sa volonté jusqu'au-boutiste et le recours aux poncifs du genre, et bien que la première l'emporte finalement sur le second, l'ensemble manque un peu de cohérence et rend confuse la nature même de la menace pesant sur les personnages. Il n'empêche que, malgré ses approximations scénaristiques, le film se révèle passionnant à suivre et se paie même le luxe d'offrir un final qui claque! Inabouti, peut-être, mais nettement supérieur à la moyenne des productions du genre!
    RedArrow
    RedArrow

    1 677 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2020
    Prévenue par le shérif local que sa mère Edna n'a plus donné signe de vie depuis un long moment, Kay (Emily Mortimer) décide de se rendre dans la demeure de cette dernière avec sa fille Sam (Bella Heathcote). Là-bas, elles ne trouvent aucune trace de l'occupante des lieux et décident de rester pour entamer des recherches plus poussées...

    Dans ce qui s'apprête à devenir une incroyable représentation du sort de nos aînés en fin de vie, "Relic" dessine en premier lieu le rapport mère-fille de ses deux héroïnes bousculé par la disparition inexplicable de leur parente.
    Kay est la fille devenue mère qui a logiquement pris de la distance avec Edna au fil des années d'une nouvelle vie familiale et professionnelle visiblement chargée. Un appel de sa mère l'avait déjà alerté que quelque chose ne tournait pas rond dans sa maison d'enfance mais elle a préféré tout bonnement l'ignorer, considérant Edna comme un fardeau dont elle n'a plus le temps de s'occuper. D'ailleurs, et le film le montre bien, lorsqu'elle fouille la maison de sa mère avec Sam, elle s'attend presque à chaque instant à la trouver morte, ce qui serait quelque part un soulagement pour elle, un moyen de se débarrasser de ce poids et d'en tourner définitivement la page.
    Sam a bien entendu un autre regard, celui de la petite-fille toujours aimante de sa grand-mère, elle est de fait bien plus inquiète et ne manque pas d'exprimer quelques remontrances à sa mère sur le sujet. Cependant, la rapide évocation de sa vie extérieure instable et le manque de communication avec Kay démontrent assez vite qu'elle est tout aussi coupable que sa mère sur le manque d'attention accordé à Edna.

    Arrivé au tiers de "Relic", un événement survient qui aurait pu prendre la forme d'un happy-end dans n'importe quel autre film mais qui, ici, ne va faire qu'empirer les choses. Kay et Sam vont être confrontées directement au mal qui ronge Edna et, alors que les événements n'en sont encore qu'aux balbutiements de l'ampleur du problème, leurs visions respectives va dans un premier temps asseoir l'antagonisme de leurs certitudes. Toujours aussi pragmatique et prompte à se débarrasser de ce fardeau, Kay va chercher dans un premier temps à le laisser en d'autres mains, à l'éloigner d'elle à nouveau, pendant que Sam, elle, va au contraire faire le choix de s'en rapprocher, son amour de petite-fille espérant sans doute combler la culpabilité de son absence.
    Seulement, devant des manifestations étranges atteignant une gravité toujours plus exponentielle, la mère et sa fille vont être amenées à revoir leurs jugements sur la relation qu'elles veulent toutes deux entretenir avec Edna durant le peu de temps qu'il lui reste...

    À ce stade du récit, il convient de préciser quelques points. Ceux qui s'attendaient à voir un film d'épouvante très premier degré accompagné de son lot de jumpscares & co risquent hélas de passer à côté de toute l'intelligence de l'approche de "Relic", le but n'est pas ici de délivrer un quota de frisson attendu (pour leur défense, il faut bien avouer, qu'en termes stricto sensu d'épouvante, Natalie Erika James s'inscrit formellement dans des canons assez classiques de la mouvance indé actuelle, c'est là peut-être le plus gros défaut du long-métrage) mais d'utiliser les codes du genre dans le but d'incarner la sénilité physiquement à l'écran. L'emprise de cette peur si humaine de ne plus être soi-même nous malmène de facto en nous enveloppant dans une atmosphère aussi pesante que malsaine.
    Ainsi, en pénétrant dans la maison d'Edna, Kay et Sam entrent en réalité de plein pied dans l'esprit torturé de leur aînée. La demeure/esprit de la vieille femme était en effet déjà devenue la cage de la souffrance d'une personne âgée condamnée à vivre seule, n'ayant plus que ses souvenirs comme seuls compagnons face à l'abandon de ses proches. Puis, quelque chose de plus s'y est introduit, une silhouette informe, la noirceur de la démence ayant déjà sévi dans un passé lointain refait surface pour la pourrir de l'intérieur et menace en permanence d'emporter avec elle tout ce qui définit l'esprit d'Edna. La grand-mère a beau essayer de lutter maladroitement contre le monstre avec les moyens qui lui restent (des pense-bêtes, se réapproprier radicalement ses souvenirs ou les enterrer pour les préserver), rien ne semble pouvoir arrêter la créature prête à tout pour annihiler ce qui fait son humanité. Pire encore, lorsque la noirceur s'attaque aux fondations de la mémoire d'Edna, les images de Kay et Sam deviennent logiquement des cibles de premier ordre pour elle et les murs de la maison allégorique menacent désormais de les engloutir littéralement dans des dédales insondables ! Certes, rien que par sa présence, le monstre de la démence est déjà victorieux, inarrêtable dans sa consommation des facultés d'Edna, mais il reste à sa fille et à sa petite-fille une chance de racheter leurs fautes, de retrouver une dernière fois leur mère et grand-mère avant que l'enveloppe humaine de celle-ci ne se fissure totalement pour laisser place aux ténèbres de la maladie...

    Eh bien... Avec une force de frappe allégorique aussi démente que la démence elle-même dans le film, on peut dire que "Relic" fait un véritable carton plein pour représenter visuellement la pléthore de ramifications que son lourd propos lui offre, et ce même jusque dans ses dernières minutes glaçantes !
    À l'aune du triste sort de cette grand-mère seule et prisonnière des tourments de son esprit, on se surprend sans cesse à décortiquer chaque brillante émanation abstraite que Natalie Erika James choisit de traduire concrètement par l'image grâce à un usage astucieux des outils habituels de l'épouvante. Mieux, en parallèle, le film ne perd jamais vu l'évolution pertinente de ses deux héroïnes dans l'adversité pour en faire des contrepoids parfaits d'humanité à l'obscurité qui cherche à dévorer Edna. Évidemment pétries de contradictions internes sur le regard à porter à la fois sur la solitude et la maladie de leur parente, elles renvoient brillamment le spectateur à ses propres failles en la matière et le bousculent sur un terrain émotionnel finalement pas si souvent abordé aussi frontalement. Sublimé par les prestations d'Emily Mortimer et Bella Heathcote (merci de ne plus reléguer ces actrices géniales au second plan à l'avenir... et mention spéciale à Robyn Nevin bien entendu), "Relic" n'est pas qu'un simple film d'épouvante de plus, il est avant tout un drame usant des codes de l'épouvante avec une noirceur et une adresse absolument remarquables pour se faire l'écho de la détresse d'une personnage âgée délaissée. Et dire que ce n'est qu'un premier film...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top