Mon compte
    Les Particules
    Note moyenne
    2,3
    296 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Particules ?

    54 critiques spectateurs

    5
    10 critiques
    4
    7 critiques
    3
    4 critiques
    2
    4 critiques
    1
    6 critiques
    0
    23 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Premier film de fiction du documentariste français Blaise Harrison, Les particules n'est pas loin d'accumuler tous les poncifs du film d'auteur fauché et un peu ennuyeux : quotidien gris et inintéressant de jeunes ados qu'on peine parfois à comprendre, effets de style appuyés, conduite du récit elliptique.

    Pourtant, il faut bien reconnaître que le film possède un certain charme qui repose principalement sur deux éléments. Le premier est l'interprétation impeccable du jeune Thomas Daloz (non professionnel, il a été recruté sur le lieu du tournage comme le reste du casting), le second est le savant mélange de naturalisme et de fantastique poétique.

    Les particules donne en effet à voir à la fois la vie de jeunes pré-adultes dans le pays de Gex (que faire ? qui être ? qu'aimer ? qu'absorber ?) et offre de belles ouvertures magiques vers des distorsions de l'espace (très joli plan du champ qui se déforme), du temps (la maison du dealer) et de la matière (l'accélérateur de particule du LHC qui traverse la région, la dernière scène, les superbes animations de points volant dans l'espace).

    Un film prometteur, doux et grisâtre.
    Frederic P.
    Frederic P.

    7 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2019
    Vous pouvez très bien ne pas avoir aimé, été sensible à la poésie du film ou ne pas avoir compris... mais ce jugement dictatorial qui met en cause le financement du CNC sur vos critères esthétiques sont scandaleux! Le grandeur du CNC est de donner sa chance à toute sorte de films,d’aider de jeunes réalisateurs en dehors des critères dictatoriaux du marché!Vous condamnez ce qui ne vous plaît pas et vous en faites un jugement universel! Ça ne vous plaît pas donc il ne faut pas financer et c’est de l’argent gaspillé...vous me rappelez ceux qui jugeaient sous hitler l’art comme étant «  dégénéré » ou l’art officiel sous Staline ou Mao! Votre argumentation est scandaleuse! Vous n’avez pas aimé certes mais moi j’ai adoré et j’estime que ce genre de films totalement décalés et hors des critères commerciaux doivent exister! Sinon nous n’aurons plus que des soupes ultra codifiées le plus souvent américaines et qui ne nous apportent rien quant à notre regard sur le monde!Gardez vos jugements dictatoriaux et respectez la pluralité du cinéma, des goûts et des avis ! Et merci le CNC d’exister et d’avoir financé en partie ce film déroutant et singulier , comme tant d’autres avant! C’est la mission du CNC et ça doit le rester! Quant au film c’est déroutant , dérangeant , atypique, poétique, intelligent, esthétiquement superbe avec un travail sur le son génial. Superbe réflexion sur le malaise adolescent et la part de l’inconnu et de l’invisible dans nos vie. Ce film est certes déroutant mais ne mérite pas ce genre de critiques définitives et stupides !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 7 juin 2019
    C'est tout simplement le pire film jamais réalisé dans le genre. Il n'y a aucun élément qui puisse en rattraper un autre, c'est un fiasco total, et j'ai normalement l'habitude de films "abstraits", et souvent il y a des films comme ça, qui partagent l'opinion, mais là c'est vraiment pas possible de le défendre je crois. Je m'étonne beaucoup des notes, ce n'est vraiment pas réaliste, on était 3 et on a tous eu le même avis
    A FUIR A FUIR A FUIR
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 juin 2019
    À la limite du fantastique, un scenario non conventionnel, des jeunes comediens convaincants, une mise en scene toute en ellipses: une reussite. Etait à la Quinzaine cette année. Prometteur.
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2019
    La physique des particules pas plus que l’astrophysique ne sont mes domaines de prédilection mais, étant curieux de tout et avide d’en savoir davantage sur la constitution de l’univers, je ne manque pas une occasion de m’informer lorsque paraît un ouvrage de vulgarisation. Ainsi, en mars 2017, je lisais « L’Univers à portée de main » de Christophe Galfard, ouvrage qui me fit grosse impression. Et, comme toujours, quand il m’est accordé de lire des articles ou des livres sur ce sujet, je fus pris de vertige et totalement sidéré par les découvertes scientifiques les plus récentes ainsi que par les hypothèses formulées. Pour ne prendre qu’un exemple, il est prouvé que seule une toute petite partie de notre univers est visible et qu’il existe une antimatière que nous ne pouvons percevoir. Cela est d’autant plus avéré que, grâce aux accélérateurs de particules conçus par le CERN, il est désormais possible de créer de l’antimatière et même de la stocker pendant un temps limité.
    Imaginer un film prenant en compte ces recherches scientifiques ne manque pas d’originalité. Pierre-Antoine (Thomas Daloz), un adolescent de terminale, et les autres élèves de sa classe font la visite du plus grand des accélérateurs de particules, dans le pays de Gex, tout près de la Suisse. Dans le tunnel de 27 kilomètres de long qui y est enfoui, les chercheurs sont capables de produire, à toute petite échelle, des conditions qui s’approchent de celles du Big-Bang. « On a construit quelque chose de très compliqué pour parvenir à quelque chose de simple, à la beauté qui est à l’origine de tout ce qui existe », explique le guide. Quoi qu’il en soit, il y a de quoi donner le tournis aux esprits les plus impressionnables.
    Partant de cette réalité, des recherches menées dans ce lieu précis, le réalisateur en imprègne assez habilement le film, dépeignant la chronique d’un adolescent qui, sans cet apport, pourrait paraître assez banale. Même si le réalisateur s’efforce de poser un regard atypique sur Pierre-Antoine, sa bande de copains ainsi que la fille dont il s’éprend, on n’échappe pas à un certain nombre de scènes attendues quand il s’agit d’adolescents. Par contre, le film se démarque totalement de tout lieu commun lorsqu’il s’imprègne d’étrangeté, voire de fantastique. La visite de l’accélérateur de particules n’a pas été anodine et le réalisateur tire un parti intéressant, engageant son récit du côté de ce qu’on peut estimer s’apparenter à des hallucinations. Chaque fois que le film s’oriente dans ce sens-là, il est réellement fascinant.
    Joanna Grudzinska
    Joanna Grudzinska

    182 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2019
    Une narration en pointillé, des images sublimes, un sens du rythme, des ados perdus en Suisse, allez-y, il y a du Cinéma.
    traversay1
    traversay1

    3 560 abonnés 4 859 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 juin 2019
    Le cinéaste franco-suisse Blaise Harrison fait montre de beaucoup d'ambition dans son premier long-métrage de fiction, Les particules. Essayer de circonvenir le film d'adolescence, genre éculé, en mélangeant réalisme et fantastique n'est pas en soi une mauvaise idée mais encore faut-il respecter un certain nombre de règles pour proposer une histoire prenante, sans avoir à se réfugier dans une pseudo-abstraction pour expliquer la grande vacuité (et suffisance) de son scénario. Malgré quelques éclairs poétiques, très épars, on retient principalement le côté nébuleux de la chose agrémenté de dialogues qui frisent le néant et une interprétation en-dessous de tout, à commencer par celle de son personnage principal pour qui l'apathie est vraiment en danger. En un mot comme en cent, ces particules suintent l'ennui à grosses gouttes dès ses premières minutes et on attend vainement un semblant de relance de l'intérêt qui ne vient jamais. Et par pitié, qu'on ne prononce pas le nom de David Lynch pour évoquer ce cauchemar filmé.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 juin 2019
    Dégoutée ! J'ai bien perdu mon temps en allant le voir hier... Je m'attendais à un film sensible et original, mais ce film est tout sauf ça ! On nous montre une bande de jeunes complétement ridicules (ils sont vraiment énervant, ce qui était difficile à deviner dans la BO, enfin pour moi), on y voit une volonté de faire de l"Art", mais complètement raté ! Comment peut-on en arriver là ? L'un des pires films jamais réalisés !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Très bon et beau film. On y voit le portrait attachant d'un adolescent plutôt représentatif de son époque : son silence n'est pas le signe de son incapacité à parler (il sait très bien parler), mais d'une grande solitude ; élève de terminale S, il n'a aucune idée de son avenir ; apparemment, rien ne l'intéresse vraiment ; on devine, toutefois, que ça s'agite beaucoup dans sa tête, comme les particules de matière dans le grand accélérateur du CERN à côté duquel il vit. L'amitié et la camaraderie ne le sortiront pas de son marasme intérieur. Seul l'amour, dont la révélation lui est apportée par une merveilleuse camarade de classe capable de partager avec lui son malaise, pourra peut-être le conduire, un jour, mais probablement pas avec la même fille, dans la vie, la vraie, celle des adultes si éloignés de lui, mais qu'il devra bien finir par rejoindre. Le film est aussi un magnifique exercice de style et c'est en cela qu'il est une réussite. En utilisant toutes les ressources de son art (ruptures de construction, plans fixes énigmatiques, pulvérisations des images, etc.), Blaise Harrison réussit à maintenir constamment l'intérêt dramatique au plus haut niveau.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 juin 2019
    alors, que dire...... je ne trouve pas mes mots.... je pourrais détailler point par point ce qui ne va pas (et il y en a beaucoup !) mais je ne pense pas que ce navet mérite que j'utilise mon énergie davantage, en restant dans la salle jusqu'à la fin je pense avoir assez donné ! mais pour faire vite, les personnages sont bidons, agaçants, (qu'est-ce qu'ils jouent mal!!) le scénario je ne l'ai pas senti, l'ambiance générale très "à la manière de", et puis ces personnages qui ne savent à peine parler.... j'ai eu littéralement mal au crâne après le visionnage de cet énorme navet
    FUYEZ !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 juin 2019
    Un film aussi vide que le regard de son héros apathique. Blaise Harrison n'a visiblement rien à dire ni à raconter, alors il "fait des images". C'est tellement beau, n'est-ce pas, un plan drone sur un bus qui s'enfonce dans la nuit, des flocons de neiges qui volettent dans les airs ou un plan de campagne enneigée à la tombée du jour. Tel un étudiant de premier année d'école de cinéma, il semble s'extasier à longueur de plan de ce qu'il filme. Pourtant, entre la lourde afféterie de sa mise en scène et son récit dévitalisé, il n'y a pas de quoi s'extasier. Incapable d'écrire des dialogues à ses personnages, il les enferme dans un mutisme généralisé (la tarte à la crème du mal être de la jeunesse) ou lâche ses apprentis comédiens dans des impros foireuses. Bien sûr, Harrison cherche à nous faire le coup du film-trip où l'histoire compte peu (c'est pratique) et les personnages ne sont qu'esquissés (ça évite de s'y confronter), mais où l'on propose une pure expérience sensorielle, mêlant trouble existentiel et physique quantique. Mais pour cela, il faudrait un vrai sens de la mise en scène et de fortes propositions formelles. N'est pas Trividic ("L'autre"), Gus Van Sant ("Gerry") ou Peter Weir ("Picnic at hanging rock") qui veut. Dans "Les Particules", seul le travail sur le son s'avère convaincant, ce qui est un peu maigre. En désincarnant ses personnages, en oubliant de raconter une histoire et en misant tout sur une évocation poétique qui s'épuise vite dans de vains plan-séquences et de timides audaces visuelles (les fameuses particules), son film tombe à plat et il abandonne son spectateur à un ennui abyssal. On peut rêver mieux comme expérience cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Superbe exploration du flou adolescent de façon contemporaine et recherchée.
    Jeu très naturel des acteurs dont la plupart sont amateurs, bravo !
    oliveoil
    oliveoil

    9 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Vraiment une bonne surprise. Je me suis retrouvé par hasard devant ce film qui m'a beaucoup touché. Je n'avais jamais vu l'adolescence filmé comme ça en France. Un jeu d'acteur intéressant à "contre-temps" de ce que l'on voit habituellement. Travail sonore incroyable. Ça fait du bien de se faire surprendre par un petit film avec un réalisateur inconnu et un casting aussi "frais".
    Amateurs de belles surprises, foncez!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 juin 2019
    Je n'ai pas du tout accroché à ce film, et c'est bien dommage car j'en attendais beaucoup... Il y a quand même des qualités, mais l'ensemble est trop brouillon, je dirais "faussement maîtrisé" ? Et puis ces acteurs... !! je ne sais pas si c'était volontaire, mais ils ont vriament l'air d*biles... Et dire que ce film a été projeté à Cannes, j'espère que les étrangers n'ont pas retenu une mauvaise image de la jeunesse française...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 juin 2019
    Qu'est ce que c'est que ce film???!! scénario plat, jeu d'acteurs foireux, aucun intérêt Les personnages sont débiles,, on sentait pourtant du potentiel dans la bande d'annonce, mais là je suis vraiment vraiment déçu.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top