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Gentilbordelais
319 abonnés
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1,0
Publiée le 26 mai 2021
Un western qui retranscrit le chaos d'une époque, dans un cadre boueux et sombre. Jamais cette histoire, au mobile sans intérêt et sa déferlante de violence, ne parvient à passionner.
Un film sombre teinté d'ennui car ça maque de duels, fusillades ou de règlements de compte, et de cow-boys. D'ailleurs, on a du mal à se sentir dans un western.
Si près des corps froids sans que le soleil se lève, tu es responsable de tout ce que tu hais. Quand tu perds le contact, quand tu croques la mort, souviens toi... la ruée vers l'or....
Le scénario n’a rien de très original ou captivant, mais l’ambiance pesante, sombre, dramatique instaurée par le réalisateur, ainsi que des personnages forts réussissent tout de même à créer une expérience intéressante et qui mérite un petit détour.
Par son réalisme et le jeu des acteurs, on s'y croirait. Le film nous en apprend beaucoup sur l'histoire de l'Amérique. Le meilleur western de l'année pour l'instant.
Un western à l'ambiance crépusculaire, âpre et au scénario certes classique mais solide. La photographie est magnifique et la musique à l'image du film. Les personnages sont travaillés (un très bon Emile Hirsch et un formidable John Cusack) et la tension va crescendo, avec des moments d'une rare intensité...voire cruauté. L'âme est mise à nue, reflet d'une époque où la vie et les gens étaient rudes. Un excellent moment de cinéma
L'ouest sauvage. Loin de la mythologie des western des années 50, Never Grow Old offre une peinture au noir de l'implantations des hommes dans l'Ouest Américain. Photographie sombre, aveuglements des institutions religieuses, violence des hommes, menace du jeu et de la prostitution, balbutiements du droit, Emile Hirsh et sa femme (vibrante Deborah Francois) tentent de rester humains au milieu de cet obscurantisme. Le film mêle scènes spectaculaires et rebondissements, dimension psychologique et réaliste pour ce qu'on peut appeler le Nouveau Western. Le film fait souvent frémir devant la sauvagerie de l'époque et rappelle que l'homme ne nait pas bon mais qu' il peut le devenir par ses choix. Une œuvre forte passé beaucoup trop inaperçu
Un western crépusculaire (de nos jours, tous les westerns le sont inévitablement), avec un John Cusack dans un rôle exécrable qu'on souhaite d’emblée voir mourir. C'est, malgré quelques maladresses, un bon film qui nous captive et nous déstabilise tout du long
J'ai apprécié ce film car pas de cow-boy invincible. Selon moi cela peut refléter assez bien ce que devaient vivre les américains à l'époque. Cuzack en tête est très bon. Attention assez violent.
Une bonne surprise. Voilà un western estampillé « européen » qui n’a rien à envier à certains westerns made in USA. Il n’a aucun complexe à avoir. Certes, le réalisateur s’appuie sur le thème inépuisable et répété du Bien contre le Mal. Franchement, la lutte entre le Bien et le Mal s'invite dans tous les genres, c’est un sujet issu de la nuit des temps. Certes, « Never grow old » ne présente rien d’original, c’est assez classique ; ça n’a rien de condescendant, au contraire, par moments le classique fait du bien s’il s’appuie sur une grammaire solide. C’est le cas. Le réalisateur Ivan Kavanagh s’est appliqué à créer une ambiance pesante au fil de son récit, le tout baigné de pluie, de boue et un souci d’authenticité. Certes on a connu des méchants bien plus anxiogènes. Mais l’interprétation de John Cusak est respectable. Je n’ai pas eu l’impression qu’il en ait fait trop. Je dois avouer que je ne l’ai pas reconnu de suite ! « Never grow old » est un western tout à fait honorable et sincère. A découvrir en V.O pour entendre Déborah François débiter quelques mots en français à ses enfants pour les protéger d'un danger. C'était spontané et renforce cette volonté d'authenticité.
Pour une Production Européenne , l'authenticité semblait être le point névralgique de ce métrage assez réussi dans son ensemble. D'abord le visuel, le cadrage et la photographie sont des éléments importants dans cette thématique spéciale. Une reconstitution honnête de ce petit bourg perdu dans tous les sens du terme. Ce n'est donc pas sans rappeler une série connue spoiler: "Deadwood" et sa galerie de personnages. Ici , un personnage central, sa famille, le village et l'arrivée du Mal personnifié spoiler: Par un J.Cusak très à l'aise et vraiment terrifiant. S'engage alors un jeu dangereux dans cette collaboration un peu forcée entre notre charpentier etspoiler: croque-mort (E.HIRSCH )
C'est donc un Western psychologique, tendu aux allures de tragédies Grecques qui se dévoile pendant 1h40. Les ressorts d'une telle machination ne sont pas nouveaux et promet un final qui se respecte dans la tradition du genre. Une réalisation calibrée,lente sans pour autant ternir le jeu de chaque protagoniste, une bonne lecture dramatique d'une situation inextricable et cherchant à prendre la mesure de chaque acte sans tomber dans la violence trop gratuite et la vengeance trop expéditive .
Je pense que l'expression "western crépusculaire" a rarement aussi bien collée à un film. "Never grow old" se passe dans une petite ville du far west ou la loi est représentée par un pasteur semi sénile qui y prone la vertu absolue, limite mormon. Un jour 3 cow boys debarquent en ville et se rendant compte que la loi est inexistante et le saloon fermé, décident de s'installer pour faire regouter aux joies du vice et de la débauche aux gentils paroissiens. Cela va bien sur avec son cortège de violence sans que personne ne se mette en travers jusqu'au jour ou.... "never grow old" se passe en majeure partie de nuit et même de jour on ne peut pas dire que la météo soit radieuse, je recommande donc de regarder ca avec une lampe de speleo. Ce n'est pas un film d'action mais l'ambiance et les dialogues assez ciselés font que j'ai été pris du début à la fin. Un beau film. 3.5 / 5
Un western crépusculaire et boueux, plus sociologique qu'autre chose, un peu ennuyeux, guère attachant et pourtant formellement superbe. Une critique plus détaillée et d'autres sur le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.fr
Un western boueux. Il y a quelques fulgurances dans ce film qui s'inspire des "sept mercenaires", d' "impitoyable" ou même du "train sifflera trois fois". Kavanagh s'essaie à une relecture du genre, quand bien d'autres y ont déjà excellé... Le dénouement, attendu, est bienvenu, sorte de délivrance de cette ambiance collante et lente. Les décors et les costumes sont bien léchés dans genre crasseux et bourrin. Mais on n'y croie guère - voir les scènes de la pendaison ou de l'assassinat d'un des tueurs par exemple. On peut voir, une soirée d'été pluvieuse, notamment pour la prestation de John Cusack, méconnaissable et crépusculaire...