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Votre avis sur Camille ?
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Cette œuvre ressemble plus à un documentaire qu'une fiction. Nous sommes plongés en tant que spectateur en Centrafrique en 2014 où une photojournaliste française se fait tuer dans un pays malade et en fièvre. La question de cette œuvre est la distance entre la photojournaliste et l'action, cela interroge? Ce film met en avant ce portrait de femme qu'est Camille Lepage mais aussi questionne sur cette immersion au sein des anti Balaka qui renversent les Selaka? Les rôles s'inversent Camille le fait remarquer et sa distance reste intacte car elle se sent vivante à cette place, où elle est. Film documentaire à découvrir.
Très beau film que j'ai eu la chance de découvrir au festival d'Angoulême. "Camille" est un film très juste en dehors des clichés. Porté par une magnifique actrice Nina Meurisse, qui a amplement mérité son prix d'interprétation. Un film qui bouleverse et interroge sur ce métier de photo-reporter sans jamais juger. Et qui interroge sur les images, ce qu'elles racontent et ce qu'elles ne peuvent pas raconter. A voir!
j'ai beaucoup aimé ce film qui nous montre bien la "dérive" de cette photographe qui de "voyeur" pour nous", se transforme en militante, et fini par être tuée au front.L'actrice est magnifique de vérité, le film est tellement haletant qu'on pense voir un vrai reportage,,,et non un film, bravo.
Un film époustouflant qui nous confronte à la terrible réalité de la guerre civile. Tantôt émouvant, tantôt révoltant, tantôt drôle, je pense que "Camille" ne laissera personne indifférent !
Un film vraiment superbe, scénario, montage, configuration réalité fiction, un Boris Lojkine au top, Nina Meurisse y est parfaite, extrêmement touchante et d'une très grande rigueur de jeu dans cette tourmente
les comédiens africains pris dans leur propre histoire y sont très juste
il faut y aller sans hésitation
tout est bien
j'y retourne demain !
les comédiens africains pris dans leur propre histoire y sont très juste
il faut y aller sans hésitation
tout est bien
j'y retourne demain !
Un bon film sur le photo journalisme. Loin des délires hollywoodiens, presque un documentaire. Qui rend un bel hommage à Camille Lepage. Pas très optimiste sur la capacité des pays africains à sortir de leurs guerres tribales ou religieuses. Belle interprétation de Nina Meurisse tout en subtilité.
Époustouflant, émouvant, plein d'humanité. un film qui nous raconte l'histoire d'une femme de tête brûlée, intelligente et courageuse.
Voyage en Centrafrique sur les traces de Camille Lepage, une photojournaliste française investie corps et âme dans une guerre sans fin. Le film est tout en justesse dans les comportements et les émotions. L’atmosphère est pesante, comme si on y était. Je n’aurai qu’une seul regret : que l’on n’y ai pas vu la dernière route de Camille, celle où elle y a laissée sa vie.
Ce film est aussi très peu distribué dans les salles. Et ça aussi, c’est dommage. Il vaut le détour !
Ce film est aussi très peu distribué dans les salles. Et ça aussi, c’est dommage. Il vaut le détour !
Camille est un grand film. J'ai été bouleversée et très troublée, autant évidemment par l'histoire, que par le film en tant qu’œuvre de "fiction". Il est porté par une actrice magnifique, si dense, et surprenante dans chaque plan, pour ceux qui la connaissent déjà.
Dès les premières images du film, vous êtes transportés, comme dans un tourbillon ,en Centrafrique. Vous êtes au coeur du sujet: La violence des conflits, de la guerre, de la souffrance humaine... ce que voulait nous faire connaître Camille Lepage, la jeune photojournaliste, assassinée en 2014.
Camille est interprétée avec talent, vérité, par Nina Meurisse. Elle nous transmet, l'engagement, la ténacité, l'humanité, l'énergie de la jeune photo-journaliste, la passion au prix fort, elle y a laissé sa vie.
Je connaissais Camille Lepage,et avant de voir le film je me posais des questions: j'ai eu tout de suite la réponse, pendant la projection les deux visages se superposaient. Doux, rayonnants et douloureux, j'entendais le discours de Camille! C'est très fidèle à la réalité.
Et puis c'est , l'Afrique, les couleurs, les Africains, les chants, la musique... mais tout cela dans un climat de guerre, là aussi les interprétations sont d'une grande vérité.
C'était une belle idée de faire connaître le parcours de Camille, merci Boris Lojkine, merci Nina Meurisse.
Camille est interprétée avec talent, vérité, par Nina Meurisse. Elle nous transmet, l'engagement, la ténacité, l'humanité, l'énergie de la jeune photo-journaliste, la passion au prix fort, elle y a laissé sa vie.
Je connaissais Camille Lepage,et avant de voir le film je me posais des questions: j'ai eu tout de suite la réponse, pendant la projection les deux visages se superposaient. Doux, rayonnants et douloureux, j'entendais le discours de Camille! C'est très fidèle à la réalité.
Et puis c'est , l'Afrique, les couleurs, les Africains, les chants, la musique... mais tout cela dans un climat de guerre, là aussi les interprétations sont d'une grande vérité.
C'était une belle idée de faire connaître le parcours de Camille, merci Boris Lojkine, merci Nina Meurisse.
Remarquable d’authenticité.
Montage avec l'inclusion des photos de Camille bluffant.
Nina Meurisse est formidable, elle s'est appropriée le personnage
Montage avec l'inclusion des photos de Camille bluffant.
Nina Meurisse est formidable, elle s'est appropriée le personnage
Un docu-fiction sans concession, brut d'émotion, extrèmement proche d'une réalité des photographes freelances impliqués, et en zone de conflit.
Le tout servi par l'interprétation époustouflante et incarnée de Nina Meurisse. En authenticité, simplicité et approche de ce métier. Tellement extrêmement juste , qu'on peut se demander si elle n'a pas été photoreporter avant d'être comédienne.
Ce film dépoussière, dans une très grande crédibilité, les quelques réalisations du passé du même genre, qui traitent de ce métier compliqué, que certains , comme Camille, ont choisi d'exercer jusqu'au bout de leurs convictions.
Félicitations pour cet hommage à Camille , partie trop tôt, et plus génériquement à tous ceux qui exercent la même passion d'informer.
Le tout servi par l'interprétation époustouflante et incarnée de Nina Meurisse. En authenticité, simplicité et approche de ce métier. Tellement extrêmement juste , qu'on peut se demander si elle n'a pas été photoreporter avant d'être comédienne.
Ce film dépoussière, dans une très grande crédibilité, les quelques réalisations du passé du même genre, qui traitent de ce métier compliqué, que certains , comme Camille, ont choisi d'exercer jusqu'au bout de leurs convictions.
Félicitations pour cet hommage à Camille , partie trop tôt, et plus génériquement à tous ceux qui exercent la même passion d'informer.
« Camille » est un film éponyme qui ne laissera pas indifférent. Il retrace le destin bouleversant de la jeune Française de 25 ans, Camille Lepage, qui s’est engagée en tant que reporter-photographe dans le conflit fratricide qui a divisé la population Centrafricaine en 2013 et 2014. Des milices Seleka ont en effet opposé les milices anti-balaka sur fond de conflit intracommunautaire et religieux.
Ce récit va bien plus loin que faire nous rendre compte de la cruauté de ce conflit. Il donne à réfléchir au sens donner à sa vie. Cette jeune française s’engagera aux côtés des milices centrafricaines pour vivre sa passion de photographe, et elle s’exposera notamment au difficile équilibre entre voyeurisme et dénonciation journalistique.
Pendant le visionnage, l’histoire de Camille laissera place à 1000 questions, tant la couverture d’un conflit intracommunautaire s’apparente complexe. Pourquoi risquer sa vie dans un conflit qui s’apparente ne pas être le sien? Quels jugements apporter aux actes de cruauté et comment les couvrir ?
Pour toutes ces raisons, ce film aux dimensions multiples, doit être vu.
Ce récit va bien plus loin que faire nous rendre compte de la cruauté de ce conflit. Il donne à réfléchir au sens donner à sa vie. Cette jeune française s’engagera aux côtés des milices centrafricaines pour vivre sa passion de photographe, et elle s’exposera notamment au difficile équilibre entre voyeurisme et dénonciation journalistique.
Pendant le visionnage, l’histoire de Camille laissera place à 1000 questions, tant la couverture d’un conflit intracommunautaire s’apparente complexe. Pourquoi risquer sa vie dans un conflit qui s’apparente ne pas être le sien? Quels jugements apporter aux actes de cruauté et comment les couvrir ?
Pour toutes ces raisons, ce film aux dimensions multiples, doit être vu.
Camille nous emmène au centre du monde. On ne sait pas pourquoi, mais c’est là. Camille peut rentrer chez elle mais elle y existe à peine. On lui propose du travail ailleurs mais ailleurs n’existe pas. Il faut qu’elle reste, revienne, là. Là, où tout résiste, tout est opaque, exubérant, atroce, généreux. Où tout est vif.
De quoi se mêle t-on ?
Voilà la question qui m’a traversé l’esprit tout au long du film. S’il relate un courage certain de la part de Camille Lepage, il n’empêche qu’il met en lumière tout l’égocentrisme de sa quête. Ses arguments concernant sa raison de s’être jetée au milieu de cette guerre civile sont très effritables. Un prétexte pour “se sentir vivant”, pour avoir sa dose d’adrénaline. Sa présence, bien que tolérée, est en fait gênante, intrusive.
Le film semble ternir le blason des journalistes, les réduisant à des… vautours.
Et cette comparaison avec une vie française où on se la coulerait douce est un peu facile. N’y a t-il pas suffisamment de violences à dénoncer en France même ? Pourquoi aller fourrer son nez dans les problèmes des autres lorsqu’on a des tares à régler chez nous-memes? Y’a t-il une hiérarchie de valeur dans la violence ?
Voilà la question qui m’a traversé l’esprit tout au long du film. S’il relate un courage certain de la part de Camille Lepage, il n’empêche qu’il met en lumière tout l’égocentrisme de sa quête. Ses arguments concernant sa raison de s’être jetée au milieu de cette guerre civile sont très effritables. Un prétexte pour “se sentir vivant”, pour avoir sa dose d’adrénaline. Sa présence, bien que tolérée, est en fait gênante, intrusive.
Le film semble ternir le blason des journalistes, les réduisant à des… vautours.
Et cette comparaison avec une vie française où on se la coulerait douce est un peu facile. N’y a t-il pas suffisamment de violences à dénoncer en France même ? Pourquoi aller fourrer son nez dans les problèmes des autres lorsqu’on a des tares à régler chez nous-memes? Y’a t-il une hiérarchie de valeur dans la violence ?
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