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Antoine B.
2 abonnés
18 critiques
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5,0
Publiée le 23 octobre 2019
Ce film est grandiose en tous points. C'est passionnant sur la Centrafrique et le métier de photojournaliste, émouvant sans tomber dans le pathos. Il n'y a pas un plan à retirer, pas une scène à modifier, tous les acteurs, à commencer par Nina Meurisse, sont impeccables. C'est un scandale qu'il soit si mal distribué.
Waow. Grosse claque lors de l'avant-première lundi au UGC des Halles. Une plongée si vraie au cœur de la beauté et de la violence des hommes. Et un petit bout de femme qui n'a pas peur au milieu de tout ça, incarnée avec grâce par Nina Meurisse. Boris LOJKINE nous emporte dans un tourbillon ultra-réaliste et nous fait voir le monde tel qu'il est dans toute sa splendeur et son désarroi.
Courez voir Nina Meurisse, dans "Camille" de Boris Lojkine. Saisissante dans le rôle de l'incroyable photographe Camille Lepage, auquel le film rend hommage. Elle incarne son courage, sa passion, sa détermination sans faille pour nous raconter la guerre civile qui a déchiré le Centrafrique en 2014. L'audace de cette actrice, de cette photographe, nous submerge et nous transporte.
Inspiré d une histoire vraie, Camille de Boris Lojkine décrit le chemin de croix d'une jeune photographe idéaliste en terre africaine lieux de tout les dangers. Une aventure qui forcément finira mal, criblée de balles sur un chemin de brousse. Un bref retour en en France nous la montrera au milieu de sa famille. Le film décrit un chaos existentiel là faisant échoir en Afrique lieu de tous les dangers. Boris Lojkine signe un premier film prenant et le parcours hieratique d une jeune femme en quête d elle-même. Un cinéaste à suivre...
Entre fiction et documentaire. La violence et la colère pure sans artifice. Contraste avec l'amour de Camille pour la Centrafrique. Interprété avec pudeur et profondeur. A voir absolument.
Quelle puissance! Une fiction qui ressemble tellement à un reportage qu'on y croit totalement. Une grande tension dans les évènement, de très bonnes questions posées. Parfaitement joué et filmé.
Née en 1988 à Angers, Camille Lepage est une photographe de guerre assassinée le 12 mai 2014 lors d’une mission à la frontière camerounaise. Boris Lojkine revient sur les derniers mois de cette jeune femme libre et ambitieuse qui voulait faire connaître au monde entier une République Centrafricaine divisée entre la coalition Séléka et la milice anti-balaka. Le spectateur pourra prendre conscience de la gravité de ce conflit avec des textes très explicatifs, des photographies glaçantes de la journaliste et la mise en scène de la fiction. “Camille” est une reconstitution bouleversante d’une guerre civile qui fait rage depuis six ans, mais aussi un hommage sobre à la vingtième journaliste française morte pour vouloir informer. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Pourquoi avoir cherché à mettre en lumière l'histoire de cette photojournaliste qui n'a strictement aucun intérêt ? Un vrai documentaire sur le conflit centrafricain aurait sans doute eu plus d'impact que ce film bâclé et sans inspiration, cette bouillie infâme qui ne cherche jamais à développer des ressorts, à la passivité sans nom à l'image de la protagoniste et de son objectif au milieu du champ de bataille. On creuse à la recherche des idées, des enjeux, de l'intrigue, sans jamais les trouver.
la vie de la photographe Camille Lepage partie en Centrafrique pour immortaliser le conflit sanglant entre deux groupes ethniques. superbement filmé et raconté ce récit fait froid dans le dos. bouleversant.
Un film poignant, d'une grande justesse sur le destin emblématique d'une photographe de guerre. Porté par l'interprétation fabuleuse de Nina Meurisse, qui redonne avec justesse et conviction vie à Camille Lepage, le film ne cesse d'interpeler le spectateur et de le placer face à une réalité aussi terrible qu'actuelle. Un long métrage à ne rater sous aucun prétexte.
J’ai enfin vu Camille, que je recommande vivement. Ayant parcouru le monde depuis 20 ans en tant qu’humanitaire, ce film a réveillé en moi beaucoup de souvenirs et d’émotions. Je l’ai trouvé particulièrement juste sur les glissements, les lignes rouges qu’on peut franchir sans s’en apercevoir, sur l’ambiguïté de l’engagement et du témoignage, sur la difficulté de communiquer nos expériences intenses. Tant de choses universelles d’ailleurs et non spécifiques à ce type de contexte. La finesse du réalisateur et le superbe jeu des acteurs (français et centrafricains) donnent aux personnages, à commencer par celui de Camille, toute la profondeur qu’ils méritent. Le tableau de la guerre en RCA est très réaliste et les images sont somptueuses. A ne pas manquer !
Un film interprété avec une grande justesse qui traduit le destin hors du commun et finalement tragique de cette jeune et courageuse photo-reporter mais aussi la richesse et les dangers de ce métier quand il est exercé en zone de guerre.
Etrangement, je découvre à quelques jours d'intervalles deux films sortis à un mois d'écart en 2019, traitant d'un sujet très proche : "Sympathie pour le Diable", et ce "Camille". Tout deux évoquent le cas d'un journaliste réel qui a couvert une guerre civile. En l'occurrence, le cas de Camille Lepage, jeune et talentueuse photojournaliste, célèbre pour avoir été tuée dans le conflit centrafricain qu'elle couvrait (je ne divulgâche rien, c'est rappelé dès le début du film). Comme "Sympathie pour le Diable", le film est à la fois un hommage à sa protagoniste, un traitement du métier de journaliste, et une évocation du contexte, à savoir la guerre civile centrafricaine. Camille Lepage est présentée comme bonne photographe, navigant en marge du monde journalistique traditionnel. Prenant beaucoup de risque (courageuse ou inconsciente ?), et déterminée à couvrir un événement qui n'intéresse plus ni le public ni les grands organismes de presse. Moins par engagement que par attachement sincère à ce pays meurtri. On y voit également les risques du métier, et ses dilemmes. Prendre des photos d'un lynchage bestial : complaisance ou volonté de vérité ? Les journalistes n'ajoutent-ils pas de l'huile sur le feu par leur simple présence, avec une volonté de mise en scène des milices ? A côté, les acteurs sont bons, la mise en scène est sobre, peut-être pas aussi immersive qu'attendue, mais c'est le choix du réalisateur : se focaliser davantage sur Camille Lepage que sur l'environnement qu'elle perçoit. En tout cas les réflexions proposées en font un bon film.
A travers ce biopic sur C. Lepage, courageuse et déterminée photographe, c'est évidemment une mise en lumière sur ce tragique conflit entre chrétiens et musulmans en centre-Afrique. C'est également l'évocation de la condition de reporter de guerre qui est proposée et le spectateur en est un témoin proche. Un film choc certes mais certains passages sont répétitifs.