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    MJÓLK, La guerre du lait
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    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mars 2022
    Un drame social sobre et sans artifice, mais également sans surprise sur le combat d’une fermière luttant contre le poids du système et le monopole de la coopérative locale.
    Daniel Schettino
    Daniel Schettino

    25 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2021
    La première scène du film de Grímur Hákonarson est sur la naissance d'un animal avec tout le symbolisme qui l'accompagne. Un nouveau départ, un avenir meilleur. Mais en opposition à cette naissance, la mort frappe l'agriculteur, et c'est son épouse Inga (qui a donné naissance au veau) qui reprend l'exploitation. Par la scène allégorique de la naissance du l'animal, on comprend qu'elle est sans doute la mieux préparée au changement, pour prendre son destin en main et changer enfin sa vie. Du moins elle peut essayer. Les personnages du film sont des Islandais au tempérament rude et austère, mais leur histoire est universelle. On pense aux films sur ces paysans français qui peinent et perdent tout espoir d'un lendemain meilleur avec leurs problèmes d'endettement et leurs confrontations avec la bureaucratie. Ce thème de la servitude des paysans qui travaillent sans cesse, qui triment mais ne s'en sortent pas et dépérissent est un vibrant témoignage sur leurs conditions de vie difficiles. Dans le film islandais le problème d'asservissement vient d'une coopérative qui loin de ses objectifs initiaux, s'approprie le travail paysan, les contraint, et monopolise l'industrie au détriment des agriculteurs endettés qui survivent. Ce qui est admirable dans le film, c'est sa crédibilité. Ce film proche du documentaire parle magnifiquement de notre époque et du monde paysan. Comme d'autres grands héros, Inga va se battre contre ces injustices. L'action menée est étonnamment honnête et plausible. Le rôle d'Inga est joué par l'excellente Arndís Hrönn Egilsdóttir, à la fois courageuse et extrêmement sympathique dans son rôle. Elle a un côté rugueux, mais on voit son amour pour les animaux, notamment pour son chien qu'elle emmènera avec elle à la fin du film. Les dialogues sont pertinents, et les relations entre les personnages sont bien vues. Rien n'est simple dans les relations humaines, et même les dirigeants de la coopérative qui ont le mauvais rôle dans le film, ont des dialogues qui laissent voir leur conception du travail, leur perception de la société, leurs jugements, sans les caricaturer dans leur façon de penser. Les éléments qu'ils ont apporté à ce monde agricole sont pris en compte. Ce n'est pas réquisitoire contre eux. Le film est équilibré et montre une vision juste de ce monde paysan en difficulté. Tous les acteurs ont été bien choisis et sont remarquables.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Déception quand on aime le cinéma islandais. Cela reste du genre documentaire sur une réalité sociologique vécue par le réalisateur. Malheureusement, le scénario est plat, l'humour absent, et la chute bâclée. On est bien loin de Woman at war, un vrai conte c'est vrai, éloigné du réel mais avec beaucoup plus de pèche et d'action. Ici, c'est triste et l'horizon reste bien bas. DVD - mai 20
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 février 2020
    Auteur du surprenant "Béliers", Grimur Hakonarson signe ici le portrait d'une femme agricultrice très combattante qui, après le suicide de son mari, va se battre contre une coopérative influente dans la région. Cette histoire est convaincante grâce à l'excellente interprétation de Arndis Hrönn Egilsdottir (Inga) avec son âme de résistante et sa résilience pour fédérer les autres éleveurs de cette petite bourgade islandaise contre les grosses firmes laitières. C'est tout à fait le genre de petit film intelligent qui a le mérite de soulever de vrais problèmes sans tomber dans la caricature.
    Bernard M
    Bernard M

    25 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2019
    Voici un film islandais très intéressant.la vie des agriculteurs est dure en France comme en Islande. La rudesse du paysage se décalque bien sur la dureté du propos L'agriculture est associée à une vie de famille discrète mais présente où on ne parle pas pour ne rien dire. Un banc titre trop léger, une fin coupée un peu court mais ce ne sont là que des défauts mineurs.
    lugini
    lugini

    18 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2019
    En Islande comme en France, toujours les mêmes problèmes les dominants et les dominés, mais parfois le dominé ne veut plus se laisser dominer. C'est le cas dans cet excellent film, superbement interprété dans cet Islande magnifique.
    Zio84
    Zio84

    44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2019
    Version soft et Polaire dont l'héroïne rappelle celle de 3 billboards.
    Thématique peu originale mais avec un point de vue et une culture qui le sont.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 septembre 2019
    Le deuxième film de Grimur Hakonarson ne retrouve pas la veine tragico-comique qui faisait de Béliers une véritable révélation (Prix Un certain regard à Cannes en 2015), mais il confirme son talent de cinéaste réaliste et sensible.

    On suit ici les démêlés d'un jeune couple de paysans contre la coopérative dont il font partie, coopérative censée les protéger et les aider, mais qui au final les étrangle, sous prétexte du bien commun.

    Il y avait là matière à un développement politique des plus intéressants : comment une structure apolitique et coopérative peut se transformer en mécanique infernale qui broie les plus récalcitrants ?

    En choisissant de plutôt s'attacher au personnage d'Inga, le réalisateur perd en intérêt ce qu'il gagne en sensibilité (car l'interprète est tout à fait convaincante).

    Le film, agréable et bien réalisé, reste toutefois anecdotique, et plaira surtout aux amoureux de l'Islande, dont je fais partie.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    En 2015 j’avais apprécié le film « Béliers » de Grímur Hákonarson (note = 4 sur 5) et de fait je me suis précipité pour aller voir « MjÓlk – la guerre du lait ».
    À la suite de la mort « suspecte » de son mari, Inga continue d’assurer la ferme laitière qui a été très robotisée grâce à une aide financière de la Coopérative. Celle-ci créée à l’origine pour que les laitiers puissent lutter contre la concurrence des Danois, est devenue « tentaculaire » et pour Inga elle est devenue une véritable mafia !
    C’est donc à la lutte de cette femme quasi- seule contre un pot de fer, la Coopérative, à laquelle nous assistons.
    L’image est très belle et les paysages islandais superbes malgré la rudesse du climat mais pour ma part il manque un peu de « punch » dans cette histoire quasiment résumée par sa bande annonce et qui reste un peu plate On est très loin d’un Ken Loach et même d’un autre film islandais montrant le combat d’une autre femme seule contre une usine d’aluminium, à savoir « Woman at war » de Benedikt Erlingsson sorti en 2018 et auquel j’avais mis 4 sur 5.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    Inga et son mari sont agriculteurs. L’entretien de leurs vaches occupe tout leur temps.
    Quand son mari décède, Inga doit assurer seule toutes les tâches du ménage. Elle découvre dans quelle dépendance la tient la coopérative du village. Elle décide de s’en affranchir.

    Après les polars islandais, ce sont les films venus d’Isuquelande qui deviennent à la mode. On en a jamais vu autant que ces dernières années. Bel exploit pour ce petit pays de 230.000 habitants, moins peuplé que la Corse ou le Limousin.

    Grímur Hákonarson n’en est pas à son coup d’essai. En 2015, il avait réalisé "Béliers", une comédie dramatique qui avait déjà pour cadre l’austère campagne islandaise. Le décor est le même. Et le sujet n’est guère éloigné. Il s’agit encore d’une petite exploitation agricole confrontée à la crise.

    Dans "Béliers", les héros étaient deux frères aussi proches qu’opposés. Dans "Mjólk" (dont le redondant sous-titre français nous permet d’enrichir notre vocabulaire d’un mot islandais), l’héroïne est une femme courageuse qui n’est pas sans rappeler celle de "Woman at War".

    En décrivant la lutte d’une femme contre un système inique, "Mjólk" marche sur les pas de Ken Loach. Mais il prône un libéralisme économique dans lequel Ken Loach et ses épigones ne se reconnaîtraient pas : c’est le libre marché et la concurrence qui sont présentés comme l’alternative salutaire à un système collectiviste dévoyé.

    Ces précédents islandais récents privent "Mjólk" du parfum de nouveauté duquel ils étaient nimbés. Beau portrait de femme émancipée qui entre en guerre contre un système corrompu, "Mjólk" est un film sympathique mais pas assez original pour retenir l’attention.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2019
    Quelque part au nord-ouest de l'Islande, Mjólk décrit une exploitation laitière, dans toutes les acceptions du premier terme, eu égard au monopole et aux exigences de la coopérative locale dont dépend la ferme. Et à nouveau le combat d'une femme face à une force qui la dépasse mais là s'arrête la comparaison entre Mjólk- La guerre du lait et Woman at War. Le troisième film de Grimur Hakonarson n'a pas la séduction immédiate de son précédent long-métrage, Béliers, même s'il s'agit une fois encore de montrer le monde rural islandais, soumis à de vastes changements depuis quelques années, avec la grande crise financière et les impératifs du néolibéralisme. C'est vrai qu'au-delà des paysages austères et splendides du pays, il y manque l'humour et la fantaisie qui imprégnaient Béliers dont l'histoire était pourtant plutôt de l'ordre du tragique. Mjólk n'a pas cette dimension car c'est aussi un récit de deuil, d'émancipation et de solidarité (relative) au sein d'une communauté en difficulté. Le scénario est peut-être sans surprises majeures mais il est solide et les méchants n'y sont pas caricaturés outre mesure. La violence, car elle est présente, ne s'exprime pas avec des armes mais avec un épandeur à fumier. Cela fait toute la différence et la spécificité, bien dans l'esprit d'une contrée dont le cinéma déçoit rarement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    Il manque à Mjólk la fougue pour nous entraîner dans son histoire. Dommage car AH Egilsdóttir est extraordinaire en Frances McDormand (3 billboards) islandaise.
    dominique P.
    dominique P.

    836 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    C'est un très bon film social islandais.
    Déjà, j'avais bien aimé le premier film de ce réalisateur il y a quatre ans.
    Les paysages sont magnifiques, cela donne vraiment envie d'habiter là-bas.
    L'actrice joue parfaitement bien.
    Ce film dégage de l'humanité et de l'émotion.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2019
    les paysages sont beaux en Islande, mais les ciels sont gris….le film est agréable à suivre, il est bien filmé, le personnage central est une femme qui vient de perdre son mari...les soucis sont économiques (elle a des dettes), elle doit se battre contre une coopérative…c'est un petit film original, mais qui laisse une empreinte par son souci d'intimité, de sociabilité aussi, et qui comme certains films islandais montre que sur cette ile la solidarité n'est pas un vain mot, et que la vie est un combat….Je conseille, le film est beau et simple, rugueux mais chaleureux….
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 septembre 2019
    L'Islande, un pays dont le nombre d'habitants est à peu près le même qu'à Nice. Mais comment font-ils pour avoir d'aussi bons résultats, sur le plan international, en football et en handball ? Comment font-ils pour produire chaque année une dizaine de films, dont beaucoup s'avèrent excellents ? Ces temps ci, on dirait que les réalisateurs islandais font une fixette sur les femmes combatives, les femmes qui ne se laissent pas faire, car, un an après Halla qui partait en guerre contre l'industrie de l'aluminium dans "Woman at war" de Benedikt Erlingsson, c'est Inga qui décide de combattre la coopérative agricole de sa région dans "MJÓLK, La guerre du lait" de Grímur Hákonarson. Cette coopérative, ce sont les fermiers eux-mêmes qui l'avaient créée il y a plus d'un siècle afin de briser le monopole danois sur le lait, mais, petit à petit, elle a été gangrénée par la corruption et les fermiers qui y sont affiliés sont devenus de véritables otages, victimes de menaces et de chantage s'ils essayent de sortir du rang. Le réalisateur de "Mjolk la guerre du lait" est le même qui nous avait offert le savoureux "Béliers" il y a 4 ans. "Mjolk la guerre du lait" n'est pas au même niveau, avec un démarrage vraiment plan-plan et une succession d'événements trop souvent prévisibles. On ne se rattrape pas vraiment avec des paysages islandais qui, dans ce film, n'ont rien d'extraordinaire. En résumé, "Mjolk la guerre du lait" est un film sympathique et tout ce qu'il y a de plus honorable, on peut décider d'aller le voir mais on peut aussi faire l'impasse.
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