Votre avis sur Haut perchés ?
1,0
Publiée le 17 janvier 2020
Ce huis clos entre 4 hommes homosexuels et une femme victimes du même pervers narcissique m'a laissé de marbre, voire agacé. En effet, il n'est ici question que des états d'âme de bobos parisiens névrosés. Ils racontent à tour de rôle leurs relations sentimentales ou leurs fantasmes qui sont d'un ennui abyssal. J'ai eu devant ce film l'impression d'assister à un exercice de théâtre de comédiens amateurs.
3,0
Publiée le 1 décembre 2019
Après le touchant “Théo et Hugo dans le même bateau” le duo Olivier Ducastel et Jacques Martineau présentent un huis-clos où une femme et quatre hommes qui se connaissent à peine se retrouvent dans un appartement pour converser autour d’un homme qui a abusé d’eux. Chacun exprime ses blessures et ses regrets dans une mise en scène spontanée mais imaginée dans l’espace restreint de l’appartement et ce, malgré des dialogues orchestrés. Le film repose essentiellement sur leurs réflexions sur le couple et sur la manipulation de l’autre. Un essai théâtrale intéressant qui manque néanmoins d’émotions.
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anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 septembre 2019
Huis-clos singulier bien joué qui flirte habilement avec le fantastique, nous éprouvons la solitude et la douloureuse déception sentimentale des personnages à travers le partage libérateur de leurs confidences, étrangement réunis en même endroit autour d'un individu invisible, pervers et manipulateur présent mais absent. C'est comme si nous redescendions de nos illusions après la montée d'un trip imprudent, avec une prise de conscience nécessaire du danger et de la complexité des relations humaines, en particulier du désir amoureux.
2,5
Publiée le 9 juin 2020
Cela commence avec un Marius qui se met à nous faire le Floss (et il assure) et puis se met en place un diner étrange où le centre des conversations est la personne qui se trouve dans la chambre. Un individu dont le portrait est dressé au fil des témoignages des différents convives mais sur lequel plane un voile de mystère. Haut Perchés c’est donc un huis clos reposant sur l’excellente performance de ses 5 interprètes mais aussi sur des dialogues qui tournent parfois au monologue. Le temps peut parfois paraître long dans cette ambiance tamisée mais certains passages viennent apporter un peu de vigueur comme cette méthode pour partager la tarte aux pommes. Un film pour le moins insolite qui donne l’impression d’assister à une pièce de théâtre
1,0
Publiée le 31 mai 2020
Bon, alors le film a des bons côtés et des mauvais. Des mauvais dramatiques.

Les + :
_ Histoire plutot original
_ Acteurs jouant bien
_ Des dialogues qui passent très bien (c'est rare dans un film français, de nos jours)
_ Bon cadre
_ Huis clos, c'est toujours bien les huis clos.
_ Bonne lumière
_ Bon étalonnage
_ Joli appartement

Les - :
_ Bin il manque juste 30 à 45 minutes de film. Et c'est là tous le problème. Imaginez votre film préféré, on va dire Harry Potter au hasard, enlevez les 45 dernières minutes à la truelle, genre quand Harry est en train de bouffer ya une bobine qui saute et ça met "FIN". Bin voilà, c'est ce film. Il n'y a aucune fin et c'est d'autant plus débile que je suis persuadé qu'ils se sont sentis transgressifs à faire ça alors que pleinnn de films récents font ça (manque d'imagination, manque de volonté, ou peur de faire une connerie ? Sensation que le film est fini tel quel alors qu'il ne l'ait pas ?).

Bon voilà, on a donc un "morceau de film".
2,5
Publiée le 22 août 2019
Un huis clos sentimental et introspectif au cours duquel des garçons et une fille revivent la fréquentation avec un même personnage qui se tient dans la pièce voisine. L’individu est à leurs yeux un manipulateur et un pervers, et pourtant chacun avoue une admiration, une fascination, un attrait irrésistible à son égard. Entre la sincérité et la duperie des propos, le jeu du boomerang revient à un exercice de style pour fin d’études dans lequel les comédiens composent excellemment tour à tour.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
1,0
Publiée le 3 août 2020
Ce film est conçu avec la théorie des prescriptives des unités aristotéliciennes : unité de temps (une nuit), unité de lieu (un appartement parisien néo-rétro ultra-stylisé) et unité d'action (une volonté de vengeance). Ainsi 4 gays et 1 femme hétéro séquestrent une autre personne au sein d'une pièce spécifique de l'appartement. Ce John Doe étant le seul lien entre les autres personnes tourmentées et narcissiques. Elles ont toutes été affectées par une ancienne relation plus ou moins amoureuse et plus ou moins perverse ce machiavélique John Doe et ils envisagent désormais de se venger, sans vraiment savoir comment et quand. C'est une pièce de théâtre filmée donc je ne considère même pas que ce soit un film...
4,5
Publiée le 26 avril 2020
Un huit-clos passionnant.
L'histoire est plutôt intrigante, comme le recit de ces 4 hommes et cette femme qui ont subis le même pervers narcissique.
Un seul bémol pour l'un des acteurs, dont le jeu est en dessous de celui des autres, ce qui rend son personnage quelque peu antipathique.
5,0
Publiée le 22 août 2019
Je retrouve avec plaisir Ducastel et Martineau dans ce joli film perché et très surprenant. Des comédiens excellents, des dialogues au couteau, et un point de vue subtil et authentique sur les bourreaux, leurs victimes et les conséquences de nos actes. Cela résonne forcément en chacun d'entre nous.. Un film juste et plein de grâce.
5,0
Publiée le 21 août 2019
Ducastel et Martineau sont des aventuriers. Dans le fond des coeurs et les tourments de l'âme pour Haut Perchés.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 26 août 2019
Mi-objet pop mi-thérapie de groupe, le film se repose sur son magnifique quintette d’acteurs. Mais il manque une progression dramatique.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 23 août 2019
Une fausse pièce de théâtre mais un vrai huis-clos mêlant habilement tension psychologique et tourments de la nature humaine. Le film ausculte avec minutie la perversité narcissique de l'Homme à travers le regard et les paroles des victimes.
Le film est porté à la fois par la mise en scène très léchée et par les 5 jeunes acteurs, tous crédibles, chacun apportant tour à tour gravité et légèreté.
4,0
Publiée le 28 août 2019
Je trouve la critique presse bien dure avec ce film, certe exercice de style tant dans le texte, réflection sur le désir, les relations et l'amour ( comment ne pas être touché par la réflection juste sur le fait que tout partenaire aimé apparaît forcément comme un pervers) que dans le choix de ce qui est montré, la raison même de la réunion étant toujours cachée, fuitant a peine parfois par le son et les interrogations des convives, est pour moi une réussite franche.
La caméra est tenue fermement, les choix de prise de vue et de montage se défendent bien, le son convainquant, le décor superbe alors que franchement c'est pas évident de faire un appart comme ca, et la direction d'acteur est bien aussi. Finalement, le générique de fin, est vraiment très bien
captzizou

10 critiques

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4,5
Publiée le 21 août 2019
Un peu au hasard je suis allé voir Haut Perchés, sans doute attiré par l'affiche et les cinéaste dont j'aime bien le travail, j'ai découvert un étrange film concept mais un vrai film de cinéma. Le huis clos à ses limites, j'étais assez méfiant au départ, mais Ducastel et Martineau savent les repousser avec une intelligence rare.
Je ne savais pas à quoi m'attendre et la surprise fut excellente. Super acteurs et une mise en scène maîtrisée qui porte le film de bout en bout. Un vent de fraîcheur et de liberté de créer. Ça fait du bien des films comme ça.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 4 août 2020
Je viens de voir un des films les plus étranges de toutes mes expériences cinématographiques. Huis clos prenant, presque envoûtant, presque douloureux, car tout comme chacun des 5 personnages, on attend, on attend et... Rien ne vient ! Frustration !.. Et pourtant, on reste scotchés et on s'attache presque. Très intellectuel, philosophique, peu d'émotion mais beaucoup de réflexion sur l'amour, le désir, le narcissisme, le mensonge, l'illusion. Décor étrange aussi, dans les éclairages aux néons colorés d' un deux pièces au 28 ème étage d'une tour parisienne, face à la Tour Eiffel, la nuit. Le film s'achève aux lumières roses fluo d'une aube qui n'apporte ni soulagement ni conclusion, ni fin. On reste sur sa faim et pourtant on en redemanderait... Le personnage central est le seul absent, soit-disant enfermé dans la chambre, prisonnier des autres, 4 hommes homosexuels et une femme. Mais est-il vraiment là? Est-il vraiment dans la chambre ? Est-il vraiment prisonnier ? Ou bien sont-ce les 5 personnages visibles et "libres" qui sont prisonniers, eux qui vont, viennent, cuisinent, mangent et boivent de l'eau de vie de poire ? Les dialogues sont ciselés, cela participe aussi à la fascination que l'on éprouve dès les premières images... Une part est laissée à l'imaginaire du spectateur, mais pas si grande, car on sent tout de même guidé, conduit, voire manipulé ... Tout comme les 5 personnages de ce huis-clos de théâtre antique (unité de temps et de lieu) disent avoir été manipulés.
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