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Pierre Phdb
14 abonnés
219 critiques
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1,5
Publiée le 26 mars 2022
Un personnage Fernand Iveton seul européen a avoir été guillotiné durant la guerre d'Algérie. Et un film sur...???
Sur le fait que ce soit le seul européen exécuté, pourquoi un seul? Pourquoi lui? Sur le parcours qui l'a conduit a rejoindre le FNL? La justice militaire? Sur les vies différentes entre la population issue de l'immigration européenne et les natifs? Une histoire d'amour?
Non, ou rien de suffisamment significatif. Un film fade, sans consistance a éviter.
Un très bon film. J'ai eu peur de trop de violence, c'est en fait assez sobre et intimiste. Vincent Lacoste est convaincant (surtout à la fin), Wicky Krieps est merveilleuse. Bcp d'émotion, un film réussi.
Un film qui rappelera à ceux qui l'ont vécue, la naissance de la guerre d'Algérie, sous tutelle française....Le film a beaucoup de faiblesses, dans l'émotion des personnages (assez scolaire Vincent Lacoste, quoique sauvé par une moustache), dans le rythme du film, et surtout dans une mise en scène trop minimaliste, bornée à des gros plans, à la même lumière voilée dans tous les plans, semi obscurrité, à l'abscence de plans neutres (paysages, mer , jardins, )...Bref c'est un bon gros téléfilm dans la forme, voire dans le fond, avec un scénario pas toujours clair, ...Le jeu d'acteur est aussi minimaliste, et le film véhicule une certaine lassitude du scénario.....Mon bonheur en cette période de covid, était d'être seul dans la salle.....On retiendra la fin du film, les quatre dernières minutes du film, où enfin apparait un peu d'émotion....A vous de voir
Même si le film gardait pour moi un certain suspense, car je ne connaissais pas le sort de Fernand, je ne suis pas vraiment rentré dans ce film, que je n'ai pas trouvé émouvant. Je me suis assez ennuyé. Dommage.
Qui se souvient de la Guerre d’Algérie, l’a vécue ou subie le cas échéant ou l’a apprise, ou encore à qui le nom de Fernand Iveton dit quelque chose, militant du Parti Communiste Algérien (ne pas trop confondre avec le parti quelque peu de même obédience d’ici) se retrouvera dans les plaies pas encore complètement refermées de cette période sombre de l’Histoire. Le propre du genre c’est que l’issue finale est connue du spectateur suffisamment informé, lequel trouvera donc aisément ses points de repères pour suivre le fil du scénario. Car sinon, le mode narratif intercalant fréquemment des scènes se déroulant dans un temps différent, pourrait conduire à perdre pied. Ce sera d’ailleurs certainement un écueil pour un public plus jeune qui n’aura sans doute pas appris grand-chose de la période sur les bancs de l’école. Fernand Iveton était somme toute un militant ordinaire, pas une grande figure du mouvement ouvrier ce qui explique sans doute aussi que son souvenir se soit effacé, du moins dans l’Hexagone. C’est un hommage qui est ainsi rendu à sa mémoire, mais sans grande démonstration. Le titre lui-même est quelque peu abscons. Pour la petite histoire cette fois, c’est celui du roman adapté ici, Prix Goncourt du premier roman (2016), refusé par l’auteur.
Un grand film. Des personnages lumineux emportés par la violence et l’injustice de l’Histoire. Un film sur l’engagement, à la hauteur de ceux qui le vivent. Les deux acteurs irradient, tant dans l’évocation de leurs souvenirs heureux au bord de la Méditerranée que soudés face à l’injustice. C’est bouleversant et inspirant.
L'histoire vraie de Fernand Iveton, seul Européen guillotiné pendant la guerre d'Algérie, très bien interprété par Vincent Lacoste. Le film met en lumière une zone d'ombre de l'histoire française et les errances de la justice militaire sous François Mitterrand (garde des sceaux). Le film trouve un écho moderne avec l'actuelle guerre en Ukraine, dans son questionnement sur le devoir d'engagement, le déchirement amoureux et familial au nom de ses idéaux, le tiraillement identitaire entre deux origines, deux langues...
Si Vous saturez des séries sur Arte concernant la guerre d'Algérie, des régimes d'exceptions, des exactions militaires, alors évitez ce film qui sort le 23 mars. En revanche si vous êtes réceptifs aux histoires individuelles de résistance, de couples broyés par l'histoire, au jeu d'acteur de Vincent Lacoste ou Vicky Krieps (personnellement je ne résiste pas à cette dernière), alors pourquoi pas découvrir le film DE NOS FRERES BLESSES. Je ne connaissais rien du metteur en scène, il s'en sort plutôt bien, sans être grandiose - manque de moyens?- on retrouve l'efficacité de la série du Bureau des légendes pour laquelle il a tourné quelques épisodes. AP cinéma - mars 22