Avis : De nos frères blessés - Page 4

Un film bien raconté.

J'avoue que ce film m'a beaucoup ouvert les yeux sur la violence commise sur L'Algérie dans les années 50.

Le film est très dur car il illustre les injustices et inégalités entre le territoire algérien et français. Ces sentiment-là m'ont vite atteint.

Le martyre que subissent les personnages du film m'ont fait ressentir beaucoup d'empathie sur ce coup-là. Le jeu d'acteur y est.

À voir.

Politiquement c’est un film essentiel et important. Cinématographiquement c’est très académique. Néanmoins les acteurs sont tous très bons (Vincent Lacoste toujours aussi sublime) et a chaque fois, l’émotion passe à merveille (surtout dans la dernière partie du film) En fin de compte, malgré des défauts bien visibles, on ressort de la séance boulversé. Un film qui provoquera des débats et qui je l’espère fera réfléchir. C’est un film court et accessible pour un large public donc n’hésitez pas à vous heurter à cette œuvre qui nous fait sortir de notre zone de confort idéologique!

Si l'histoire est intéressante, ce film n'a rien d'un film.
C'est un gentil téléfilm qui se regarde, sans plus.
Quant à la qualité du jeu des acteurs elle est toute aussi moyenne.

Le sujet est passionnant, mais la réalisation n'est pas à la hauteur pour moi. l'histoire est tragique, poignante, mais je n'ai jamais été ému par le film. Trop d'allers et retours entre le passé et le présent m'ont empêché de me laisser prendre par l'histoire. De plus j'ai trouvé la bande son vraiment mauvaise, entre les moments de paroles chuchotées et les moments de musique trop fortes.

Un film nécessaire inspiré de l'histoire vraie de Fernand Iveton, histoire malheureusement trop méconnue en France.
Le contraste entre la douceur d'une histoire d'amour, sublimement interprétée par les deux acteurs, et la violence d'un système injuste, est saisissant. Merci d'avoir mis en valeur d'une façon si touchante le combat de Fernand Iveton.

Film un peu compliqué à comprendre du fait des nombreux flashback, parfois un retour en arrière dans un retour en arrière.
Sinon, jeu d'acteurs bons. Histoire bien mais sans plus.

Une adaptation intéressante, de très belles scènes dont celle où Yveton fait traverser les rues à Hélène en pleine nuit pour lui faire « goûter » Alger. Les acteurs principaux sont vraiment impressionnants. Je trouve cependant dommage ces allers et retours dans le temps, ce grand nombre de scènes qui m’ont un peu perdue et éloignée du film, de son récit. Je regrette que tous les personnages du livres ne soient pas dans le film et je pense bien sûr à Jacqueline Guerroudj si marquante et importante dans le livre d’Andras, comme dans la vie d’Yveton.

J’ai passé malgré tout un bon moment de cinéma et d’Histoire.

Film bouleversant. Ce n'est peut être pas un cfef d'oeuvre cinématographique, mais il permet, comme le livre, de faire connaître cette histoire. Pour éviter de juger trop vite et de façon péremptoire ce qui se passe ailleurs.
Merci à Andras et à Cisterne

Je n'ai pas vu le film en salle et c'est peut-être là mon erreur : me reste de sa découverte sur petit écran, une sensation de manque. Erreur de ma part, peut-être, d'avoir, malgré moi, cherché l'écho du (brillant) livre d'Andras dans le film.

Si sur petit ou grand écran "De nos frères blessés" a le mérite d'avoir porté au Cinéma une histoire vraie, méconnue d'un trop grand nombre, il m'a laissée sur ma faim.
On sent, bien sûr, qu'Helier Cisterne s'est accroché jusqu'au bout de son film pour faire entendre ce qu'Yveton n'a cessé de dire, tête haute, de son positionnement dans une Algérie déchirée et pleine d'injustice.
Mais le manque de risques pris à la réalisation (et peut-être même à l'écriture du film déjà) viennent contredire la force, la violence, la détermination présents dans le récit initial et dans ce moment même de l'Histoire d'Algérie (ce pays que je n'ai pas ressenti dans le film alors qu'il a bien été tourné là bas). Vicky Krieps porte avec solidité cette tragédie et l'emploi inattendu de Vincent Lacoste est un choix qui ne manque pas d'audace. On saisit la volonté de recentrer le film autour de ces deux personnages, mais les places laissées aux protagonistes autour s'en trouvent très déséquilibrées. Les réunions clandestines et certaines figures qui ont elle aussi joué un rôle important dans le trajet politique d'Yveton semblent accessoires, Jacqueline Guerroudj absente d'ailleurs ainsi que d'autres qu'on voit si peu.
L'empathie que cette histoire d'amour aurait du susciter n'a pas été, pour moi, au rendez-vous, alors que l'histoire d'Hélène et Fernand, la vraie, hors du film, me touche profondément.
Sur ma faim, donc, car j'attendais avec hâte de découvrir ce film d'Helier cisterne qui ne manque pas de talent (Vandal, le Bureau des Légendes...)

Je dirai malgré tout à quiconque s'intéresse à ceux qui ont élevé leur voix contre l'oppression et l'injustice... de lire le livre d'Andras et de voir ce film, pour mémoire.