Hélier Cisterne arrive à trouver un réel équilibre entre récit historique et efforts faits pour susciter chez le public de l’intérêt : Il n’est ici pas question d’un film qui confine ses acteurs/actrices, par le biais de son écriture, à des rôles d’allégories, nous sommes en train de regarder un long-métrage qui a compris que pour que nous puissions y entrer, il faut y inclure un véritable degré d’humanité, il faut que nous ressentions de l’empathie pour les personnages pour pouvoir suivre cette histoire, car c’est ce que nous venons chercher en salles.
En nous accordant cela, le long-métrage a compris l’essentiel : Pour entrer dans une histoire et en embrasser la large perspective, il faut pouvoir, au minima, la comprendre, et lorsque je vois De Nos Frères Blessés, je comprends.
Je comprends le film, je comprends ses enjeux qui me dépassent mais ne me noient pas, en tant que spectateur je m’attache au couple de personnages principaux, je suis touché par les évènements qui se produisent et qui les impactent directement, et si je vous parle de ce film, c’est parce que je pense qu’un long-métrage traitant d’un chapitre sombre de l’histoire de la France et de l’Histoire de façon globale, doit être vu, ayant valeur de source d’information.
Si le cinéma est avant tout une question de regard, Hélier Cisterne, ici, cherche à nous informer, à nous éclairer, ce que j’applaudis !
J’ai été happé par le long-métrage : Nous tremblons avec les personnages à chacune des étapes auxquelles ils sont confrontés.
Lorsqu’ils se retrouvent au milieu d’une crise intense et que, les suivant de près, nous sommes nous-mêmes témoins des événements, nous saisissons les enjeux de ce qui se déroule, et nous ne pouvons que nous sentir concernés, ce qui est le but recherché par le film :
Nous interpeller, que nous connaissions bien ou non ce chapitre historique, en suscitant chez nous de vives émotions !
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