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Gyl
4 abonnés
50 critiques
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3,0
Publiée le 5 novembre 2019
Respect pour cette histoire dramatique, réelle, fréquente. Film à rapprocher de celui de ken Loach "sorry, we missed you". Même contexte socio économique, perversité du système capitaliste mais dans un autre contexte professionnel retraçant une époque plus longue. S'y ajoute une description de la relation trans générationnelle, heureusement pas toujours aussi violente. Le film souffre de quelques longueurs et d'un montage simpliste, avec une erreur, la première scène indiqué la fin ne permet pas de se laisser aller à apprécier le début de vie conjugale du couple central. Dommage car la dramaturgie aurait davantage ému le spectateur, c'était le but politique principal de recherché par l'auteur.
Performance d'acteur somptueuse de Guillaume Canet. Cette histoire bouleversante laisse à réfléchir et incite à adopter de nouveaux comportements alimentaires. Les élevages en batterie doivent disparaître.
Triste constat d'une vie de labeurs dans ce monde agricole. L'engrenage est le drame de bon nombre de nos agriculteurs. Rentabilité, productivité...les coupables sont dans les bureaux.
Un bon film sur la condition paysanne qui vaut bien un Ken Loach. Ce film fait réfléchir sur le productivisme agricole, la malbouffe et la situation dramatique des paysans. Le film est d'autant plus poignant qu' il se base sur des faits réels, le père du réalisateur qui s'est suicidé en avalant des engrais chimiques. Guillaume Canet est très convaincant en paysan. Les autres acteurs sont magnifiques : la femme, le fils et la fille. Mention à Rufus plus vrai que nature en paysan roublard et radin. Un film qu'il faut aller voir.
Oui j ai aime ce film plein de tristesse mais je ne comprends pas pourquoi le père n a pa aide son fils. Il lui a vendu l exploitation plus un droit de fermage ... En tant que maman j aurai tout fait pour aider mon fils!!!ma réaction est peut être simpliste mais la solidarité aurait été de mise.
Pour ceux et celles qui attendaient de ce film, une explication technique du mécanisme de l'endettement du monde paysan, face aux pressions normatives européennes, aux banquiers et autres lobistes ...passez votre chemin ! C'est un film qui retrace avant tout une réalité tragique d'une famille, face à ses (non) choix, et malheureusement, la plonge dans un destin sans retour. Ne l'oublions pas, ce sont d'abord des hommes et des femmes qui donnent corp au ''monde paysan'' avec leurs émotions et leurs sentiments, et c'est bien ça que le film explique avec toute la sensibilité des acteurs. Très beau film, poignant et presque d'intérêt public !
C'est une caricature sur la vie paysanne. C'est l'histoire d'un homme faible, orgueilleux, rêveur et égoïste. Le réalisateur a décidé de faire de lui le symbole d'un agriculteur, mais c'est monsieur tout le monde. Il craque soudainement. Pourquoi, qui sait exactement ? Par contre, les effets indésirables de la prise de médicaments contre la dépression sont bien montrés. Le mélange de médicaments et d'alcool a provoqué une crise de folie et de violence, puis un hospitalisation et le suicide. A mon avis ce qui a été vécu par le père du réalisateur. Il y a de belles images de la campagne. La vrai vie, le vrai problème paysanne sont complètement absents. Je n'ai jamais vu une ferme sans chien, ni chat, etc... Ni une ferme sans équipement contre l'incendie... Le réalisateur ne savait pas sans doute que les animaux ne supportent pas le feu , ils hurlent... Le film est très superficiel.
Evidemment Guillaume Canet contribue à la réussite de ce film ! Au nom de la terre est un film français très réaliste sur la condition paysanne et on n'en sort pas indemne. Même en pleine prise de conscience des dangers pour la santé et l'environnement, il est difficile, après le visionnage de ce film, de critiquer les méthodes de production ou d'élevage intensive de nos agriculteurs ou éleveurs français.
J'attendais de ce film une vision de l'intérieur sur la détérioration du système : banque, coopérative, prix fixés, lois européennes, rentabilité d'une exploitation… afin de mieux comprendre le marasme dans lequel se trouvent aujourd'hui nos paysans.
J'ai vite été lassée par les longs passages de récolte de blés (intéressants sans doute pour un parisien n'ayant jamais quitté la capitale) et très déçue par tout le reste qui n'est qu'effleuré.. Bien sur , on voit la destruction de la cellule familiale mais on peut s'interroger aussi sur le fait qu'il ait voulu reprendre la ferme d'un père qui lui vend son exploitation comme à un étranger, du choix de l'élevage de chevreaux… etc....