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Arthur Guezou
163 abonnés
1 545 critiques
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4,0
Publiée le 16 février 2020
Le film est vraiment beau avec un scénario intéressant. Un super film indépendant qui mériterait plus de spectateurs. En tout cas c'est une réadaptation de Roméo et Juliette réussi.
J'ai été très agréablement surpris par ce film très audacieux. L'histoire est très belle et vraiment touchante. Les jeunes acteurs sont également assez bluffants. Cependant, je me permets une remarque : je suis très surpris par la quantité de comptes fakes parmi les critiques spectateurs (plusieurs comptes n'ont critiqué qu'1 seul film et c'est celui-ci avec comme par hasard 5/5 !!) Je trouve ça assez malhonnête. Malgré tout, allez voir ce film car il en vaut la peine.
Quel plaisir d'être surpris par un film, d'autant plus français ! Même si tout n'est pas parfait niveau réal ou écriture, on se laisse porter avec plaisir dans cette romance fantastique.
Premier long-métrage de Léo Karmann, *La Dernière Vie de Simon* nous invite dans un récit fantastique au cœur de la Bretagne avec Simon, un jeune orphelin capable de prendre l'apparence des personnes qu'il touche. Entre la magie d'un Spielberg et une ombre niaise planante, le film nous laisse vraiment mitigé malgré ses bonnes volontés de départ !
Comme cité plus-haut donc, on sent l'amour indélébile de Karmann pour le cinéma de Spielberg. C'est dans sa première partie que le long-métrage conjugue une ambiance étrange et 80's typique de *E.T.*, au sein d'une Bretagne plutôt fascinante. Filmer l'enfance et son insouciance face à l’inexpliqué. Entre une foret merveilleusement éclairée, des jeux de miroirs et de lumière, une somptueuse photographie et une musique féerique (on y reviendra plus tard), Léo Karmann pose les bases de son long-métrage avec cette hommage assumé au cinéma envoûtant et indémodable de Steven Spielberg.
Mais une fois l'enfance et le drame primordiale du film terminés, *La Dernière Vie de Simon* perd de sa matière et sombre dans la niaiserie et quelques incohérences que l'on voudrait éviter. A travers son incroyable don de transformation, Simon commence à prendre part à un jeu malsain et dangereux où sa fausse identité et son amour pour Madeleine vont prendre le dessus et mener le personnage à sa fin probable. Mais les situations exagérés et incohérentes vont rythmées un propos qui peine à passionner. Léo Karmann prend d'ailleurs le parti de ne pas laisser de place à l’énigmatique et au mystère pour laisser la simple surface scénaristique nous emmenés : Mais comment celle-ci peut-elle alors marcher quand la magie et la maîtrise de la première partie enfantine se perd au regard d'un faible mélodrame adolescent ! L'ambiance, la photographie et la mise en scène se perdent au fur et à mesure que le récit avance au profit d'une réalisation trop académique et des acteurs bien trop problématiques. Les personnages détestant Simon se remettent à l'apprécier dans un flou explicatif déconcertant (je pense surtout à Madeleine et à ses parents). Une partie finale faible et maladive dans sa bienveillance qui nous amène à nous mordre les doigts quant au projet de départ que l'on nous avait vendu. *La Dernière Vie de Simon* laisse alors sa place de long-métrage fantastique à la grandeur magique d'un Spielberg, pour un film d’adolescent narrant la simple (et mal écrite) histoire d'un orphelin en quête d'amour parental.
Peut-être que Léo Karmann aurait dû miser sur un récit de plus grande ampleur où le don intriguant de Simon l’amène à rencontrer de nombreux personnages à travers un espace géographique de plus grande échelle ! Un récit où le passé de l'enfant serait remis en question : Depuis quand vit-il ?
Point intéressant du long-métrage, sa musique ! Je pense que le nom d'Erwann Chandon doit être à retenir. Si Léo Karmann suit les traces de Spielberg, Chandon doit indéniablement suivre celles de John Williams. La bande-originale de *La Dernière Vie de Simon* est magique, envoûtante et rappelle les douces heures de *E.T.*.
Malgré une première partie intéressante, *La Dernière Vie de Simon* peine vraiment à insuffler à son récit une dose de fantastique concret où la faible écriture ne serait pas tentée de prendre le dessus sur l'hommage indéniable à l'oeuvre de Steven Spielberg. Mais surtout, n'oublions pas d'applaudir la volonté audacieuse de raconter et tourner ce genre de récit en France. Et espérons que pour ses prochains travaux, Léo Karmann trouve son véritable style et quitte le confort d'une forme trop académique et niaise, qui elle semblerait, tend à plaire au plus grand nombre !
Ce film singulier nous entraîne avec beaucoup d'intelligence dans une histoire fantastique où le personnage principal est capable de prendre l'apparence des gens qu'il touche. Le scénario ingénieux nous entraîne avec une émotion permanente dans ce drame où la vie ne tient qu'à un fil, celui de l'amour. C'est une très belle surprise à voir sans hésitation!
UN film bien émouvant et à la fois une histoire d'amour et de film fantastique;;;Notons un jeu d'acteur performant avec des inconnus pour moi, mais très touchants dans leur jeu;..La musique très américaine est superbe tout autant que les paysages tournés sur la presqu'ile de Crozon (pas loin de Brest) entre Landévennec et Morgat, quels beau travellings près de la petite église....Le scénario est original, soit disant Spielbergien, mais cela reste avec ses moyens un film très français et dans ses limites....Il provoque intérêt et émotion, je conseille pour son côté sentimental
Très belle incursion française dans le film fantastique intimiste, "La Dernière Vie de Simon" jouit d'un excellent pitch mais dont il fallait néanmoins déjouer les pièges! C'est d'ailleurs parfois malaisant dans le rapport au deuil et à la famille, ce qui stoppe net la comparaison avec le cinéma américain de la fin du siècle passé, celui de Spielberg en particulier, qui n'aurait jamais flirté avec des sujets aussi sensibles et potentiellement choquants. Un film fascinant et courageux donc, qui bouscule un peu mais qui n'oublie jamais d'être beau et divertissant!
C'est joli, fin, intelligent, jamais mièvre. Il faut relever le tour de force du réalisateur qui nous embarque dans son postulat de départ pour nous balader dans une histoire de gens normaux, tellement justes (les parents sont vrais, c'est si rare !). Un vrai plaisir !
Le film que j'ai préféré en ce début d'année. Bon c'est le début mais il y a là une qualité d'écriture avec un scénario poussé relativement à ce que le cinéma français est habitué à nous offrir.
On peut déplorer deux facilités scénaristiques et un jeu d'actrice de la part de l'un des protagonistes assez discutable.
Si on fait abstraction, par contre, on passe un super bon moment.
Un film fantastique très original, première réalisation de Léo Karmann auquel on pardonnera donc avec bienveillance ses petites imperfections au niveau de la narration (spoiler: par exemple le fait que Simon ait pris la place de Thomas aurait pu être un véritable twist au milieu du film, au lieu d'être acté dès le début, comme une sorte de "6ème sens" à la française ). La mise en scène, le jeu des acteurs et tout simplement l'inventivité du thème fantastique font que l'on rentre sans difficulté et avec intérêt dans l'histoire. Pourtant quelques incohérences spoiler: (le fait qu'elle reconnaisse 10 ans après "sa mort" un enfant connu l'espace de quelques jours, la Police qui le recherche comme s'il s'agissait d'un grand criminel alors qu'il n'est finalement coupable de rien... ) font que "la dernière vie de Simon" est un film (très) agréable et prometteur mais qui aurait pu vraiment flirter avec le génie.
Extraordinaire surprise ce comte moderne. Une comédie passant du réel au fantastique avec aisance. Les effets spéciaux servent suffisamment cette histoire, mais c est surtout la conduite de l intrigue avec des acteurs justes qui servent cette émouvante romance. Rare pour être suffisamment remarquable.
Il s’agit d’une fable, et personne ne pourra en douter après avoir vu le film, centré sur un orphelin qui a le pouvoir d’emprunter l’apparence des personnes avec qui il a partagé un contact physique. A ce titre, la scène d’intro est parfaite, on comprend en quelques minutes quel sera le nœud gordien du film. C’est un premier film pour son réalisateur, et ça vaut le coup de mentionner cette clarté dans les intentions. Un concours de circonstance rendra l’utilisation de ce pouvoir assez tragique. On peut y voir une métaphore des changements corporels et psychologiques auxquels sont soumis les ados, on peut aussi se contenter de le savourer sans arrière-pensée, comme le conte moderne qu’il est, par essence. Forcément, les approximations et les erreurs de jugement, typiques de n’importe quel galop d’essai, sont de la partie : acteurs (inconnus) pas toujours justes, usage immodéré du pathos,...ces travers concernent surtout la seconde partie du récit et n’entachent pas (trop) l’appréciation qu’on aura de cette oeuvre que sa sincérité un brin naïve parvient à extraire du tout-venant de la production fantastique européenne, trop souvent entachée de considérations politiques et sociales pas toujours bien maîtrisées. En fait, ‘La dernière vie de Simon’ aurait été plus inspiré de poursuivre dans la veine de sa première partie qui, très éloignée de l’austérité complaisante et souvent maladroitement militante des productions françaises du même acabit, parvenait à renouer, sans qu’on sache comment, avec l’esprit d’aventure et de possibilités infinies à hauteur d’enfant des productions Amblin des années 80.