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Anthony V.
14 abonnés
438 critiques
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4,0
Publiée le 24 juin 2020
Le film part comme un film fantastique mais cela n'est plus vraiment adapté pour le reste du film qui a davantage un côté dramatique. Le déroulement au début semble plutôt logique, on comprend rapidement ce qui se passe et ce qui va se passer. Arrive donc la scène qui va engendrer tout le reste du film, puis une grande ellipse de plusieurs années est faite sans nous prévenir. Il faut un certain temps avant de comprendre qui sont ces nouveaux personnages à l'écran. On suit alors les aventures de Simon et de sa nouvelle famille au sein de laquelle tout semble aller pour le mieux des années après le tragique décès d'un enfant. Malgré ça, la sœur semble anormalement encore chagrinée des années après avoir perdu cet ami qu'elle n'avait pourtant côtoyé que le temps d'un week-end étant enfant. On pourrait remettre en question le fait de s'attacher à quelqu'un en seulement deux jours et d'y penser encore des années après, spoiler: mais on découvrira par la suite du film qu'elle était en réalité déjà amoureuse de lui dès le départ . Une double vie va alors commencer pour cette sœur qui va aussi devenir la petite amie de son ancien ami soudainement réapparu. Quatre rôles, trois acteurs, deux personnages. Ça n'est pourtant d'aucune complexité à suivre, on se prend vite au jeu de Simon mais l'absence d'ellipse aurait pu éviter tout se cafouillis en prenant quelques minutes pour faire défiler les années manquantes. Après tous ces événements, il y a une multitude de déroulements possibles, les scénaristes n'ont pas choisi le pire. La conclusion est mi-triste mi-heureuse en sachant que certains personnages étaient de base condamnés. Il ne reste malheureusement plus grand monde après toutes cette épopée de plusieurs années. On a l'impression d'avoir perdu quatre personnes avec l'ellipse temporelle. Cela reste très bon à regarder pour une production française, mais le scénario aurait pu être développé de bien d'autres manières qui auraient évité la cassure au milieu du film.
De 7 à 107 ans : un bijou. Vu en avant-première. Ce film est ciselé et travaillé comme un métal précieux. Tout sonne juste : le choix des acteurs et leur jeu formidable, les dialogues, l'histoire, les lumières, la musique. Un chef d'œuvre qui vous emmène dès les premières minutes et vous dépose surpris de vous voir déjà au générique. Un bond hors du temps. La simple mais singulière histoire d'un enfant doté d'une faculté de changer de corps, surnaturelle et inexpliquée, déroulant au gré de ses pages une sensibilité heurtée par les aléas d'une vie, de l'enfance à l'adolescence, avec ses émotions et ses blessures d'abandon et d'amour. Un très beau film, à voir d'urgence : c'est un véritable cadeau, à faire et à se faire.
La Dernière vie de Simon est un premier film du réalisateur Léo Karmann. Vendu partout comme étant la relève de Spielberg, ce film est une arnaque. Là où Spielberg était un visionnaire, un surdoué de la mise en scène et a apporté beaucoup au cinéma, Karmann est tout l’inverse. Il pastiche (en moins bien) le style quarantenaire de Spielberg sans y apporter rien de neuf, juste un exercice de style sans personnalité traduit par des travelling en veux-tu en voilà.
« L’entertainment » qui fait tout le charme du cinéma des années 80 a été totalement mis de côté au profit du drame à la française. C’es bien dommage pour le premier film de personnes qui se mettent en avant comme étant le fer de lance d’une nouvelle génération de cinéaste...Vous n'avez que ça à dire? à montrer?
Mais que vaut le film alors? Le film ne tient pas ses promesses fantastique. Rien d’original dans ce film sur la narration, l’histoire avance de manière assez classique, sans rien de divertissant ou d’aventureux alors que c’est quand même l’histoire d’un enfant qui peut se transformer en n’importe qui.
Mais on est en France le plaisir ne doit pas apparaitre. Juste la souffrance, le mal être, la dépression…
On est sur un Drame/Film d’amour avec de la musique en veux-tu en voilà pour bien te faire comprendre que Spielberg aurait fait ça lui aussi. Hum Hum. Spielberg n’aurait jamais tourné ce scénario.
Le scénario est incohérent à plusieurs niveau. Attention SPOIL.
spoiler: Dès la première séquence (pompée sur BIG) on découvre que SIMON se transforme pour faire le mur et acheter une glace à la fête forraine.
En qui il se transforme? Son éducateur…. Oui.
Il se transforme en la seule personne qui peut le surprendre faire le mur et revenir dans le foyer. Mais notre héros choisi de se transformer en lui, wtf!!
Et s’il se fait choper? Il devra dévoiler son secret face à un éducateur surement proche de la crise cardiaque en voyant son double parfait? L’interêt de se transformer n’est pas justement de se cacher de celui qui le surveille?
La suite du film n’est pas meilleur.
Je ne comprend pas pourquoi Simon prend la place de Thomas quand celui-ci meurt.
Simon n’est pas responsable de sa mort alors pourquoi culpabilise-t-il autant?
Il préfère ne rien dire et se transformer plutôt que d’appeler les secours pour sauver son meilleur ami.
Pour ne pas faire de peine aux parents? Je n’y crois pas une seconde.
L’histoire d’amour quant à elle est tirée par les cheveux.
Simon est censé être mort enfant depuis une dizaine d’année. C’est acquis pour tous les personnages.
Madeleine, en se promenant dans la rue, regarde dans un bar et le voit jeune adulte, elle le reconnait tout de suite et va en parler à son frère. Seriously?
Moi-même qui suit physionomiste j’ai du mal à reconnaître des personnes que j’ai connu enfant et que je revois adulte, même quand je sais que c’est eux.
Mais si en plus ils sont morts depuis 10 ans alors ça ne me viendrait pas à l’esprit une seconde. Mais dans ce film c’est normal et tout est comme ça…
La fin dans l’hôpital est gaguesque, c’est ridiculement français. Ils ont essayé de faire un film policier mais c’est raté. Navaro était plus crédible il y a 20ans.
Je suis très déçu des médias qui nous vendent un nouveau cinéma alors que c’est la pâle copie française d’un vieux cinéma américain.
Le cinéma de genre existe en France. Ceci n’est pas un film de genre.
Encore un film de "genre" français qui très injustement n'aura pas su trouver son public, public français qui ne prête aucune confiance au cinéma national pour investir ces champs là. Et pourtant. Un dispositif dramatique en or accompagné par une réalisation très soignée où transpire de nombreuses fois un amour total pour le cinéma familiale US des années 80 (on pense de nombreuses fois au cinéma de Spielberg pour la caractérisation des personnages, les expositions, la mise en image et en musique (là clairement des échos au film E.T.)). Un film vraiment recommandable à un public le plus large, dont les faiblesses mineures sont largement masquées par les preuves d'amour au cinéma très communicative du réalisateur. Un remake US (puisqu'ils ne savent faire que ça) s'impose comme évidence.
Tiens, un nouveau Spielberg en ce début d'année 2020, pas très bien distribué par contre. Non, pas tout à fait mais le film de Léo Karmann en retrouve les senteurs, ce sens du merveilleux mélé à l'effroi,tant dans la grammaire cinématographique (entrée de la lumière, utilisation des reliefs, musique "Williamsienne") et dans les thèmes (la famille, la solitude). Le spectacle est brillamment orchestré, pleins de rebondissements avec un vrai sens du romanesque. Petit bémol de coté de l'interprétation un peu trop appliqué. Enfin, personne ne devrait se plaindre que dans un univers cinématographique Français parfois sclérosé, l'inspiration vienne d'Hollywood et de l'un de ses plus éminents membres.
Il arrive parfois que l’on rentre dans une salle en ne sachant pas trop à quoi s’attendre. Ce peut être le cas avec La Dernière Vie de Simon, ce dernier étant une petite production (premier film du réalisateur, aucun acteur connu…). Et le résultat est plus que convaincant ! Léo Karmann signe une excellente histoire arrivant parfaitement à mélanger sensibilité européenne (le film étant franco-belge) et narration possédant l’efficacité hollywoodiennespoiler: (on peut même parfois penser à E.T. l’extra-terrestre) . Malgré son petit budget, le film offre des effets de morphing parfaitement réussis (eh oui, le film possède un élément fantastique), un réalisateur plus que prometteur et des comédiens pleins de talent. Hélas doté d'une petite distribution, La Dernière Vie de Simon est un véritable message d’espoir pour un cinéma fantastique français de qualité et qui, pour une fois, peut être vu par toute la famille, ce qui est loin d’être le cas de films comme Grave ou Revenge. L’exemple même du petit bijou sorti de nulle part qu’il faut soutenir si on veut assister à du cinéma pouvant allier à la fois grand public et qualité.
Une très belle réussite, mené intelligemment et subtilement, grâce à une mise en scène soigneuse et efficace. Ce conte superbement interprété, nous submergent d'émotions jusqu'à la fin. Magnifique et impératif .
Moi aussi j’ai pensé à l’influence Spielberg mais c’est venu avant tout par la musique. Les notes perlées et pétillantes de la bande son m’ont renvoyé au réalisateur de E.T. Et l’évidence c’est fait jour. « La dernière vie de Simon » est une agréable surprise dans la mesure où je n'en attendais pas grand-chose, j’ai été surpris de croire en cette fable bien menée, au postulat crédible, sans surenchère d’effets spéciaux, aux dialogues précis et économes, et sobrement bien interprétés surtout de la part des jeunes acteurs ; même ceux qui n’avaient qu’une ligne de dialogue étaient justes, ne rompant pas ainsi la prestation du personnage Simon, notamment le petit Albert Geffrier. Léo Karmann un réalisateur prometteur ? Je l’espère.
Le premier long-métrage de Léo Karmann constitue un petit OVNI dans le paysage cinématographique français. Sorti en 2019, ce film exploite à merveille l’univers du fantastique hollywoodien tout en conservant une touche dramatique bien nationale. En s’appuyant sur un scénario extrêmement original, le récit évoque surtout une histoire d’amour basée sur une relation aux allures de faux-semblant. On peut concevoir cette liaison comme ambiguë voire inceste, elle n’en demeure pas moins profondément humaine. Avec des acteurs méconnus ou débutants (Benjamin Voisin rayonne déjà de tout son talent), ce récit reste captivant malgré quelques incohérences scénaristiques. Bref, un mélange de styles (science-fiction, drame psychologique, romance, thriller, etc.) totalement savoureux.
Eh bien je dois dire que j'ai été surpris par la maîtrise de ce premier film dans un genre assez inattendu dans le paysage du cinéma français . Tout est très séduisant dans ce long métrage de la distribution en passant par la réalisation très efficace . Bien sûr on voit parfaitement les références et les influences du réalisateur mais ce genre est tellement rare en France qu'on ne peut qu'applaudir ce film réussi . Le fantastique n'étant pas très prisé par les réalisateurs français cette incursion dans cette univers est réjouissante .
Avec ce premier film le jeune Léo Karmann aborde d'une manière surnaturelle et réussie un thème lourd, la mort d'un enfant, il évite l'écueil du pathos en tissant une toile où s'entremêlent le fantastique et le drame intime. Bel œuvre sur l'identité, la culpabilité et le mensonge il nous touche avec une histoire originale et émouvante qui plaira à toute la famille. Un réalisateur en devenir qui marche sur les traces d'un génie hollywoodien, un "petit Spielberg" des Côtes d'Armor.