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Xavier d
10 abonnés
229 critiques
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4,5
Publiée le 31 mars 2020
Un film exceptionnel, par la performance caméra bien sûr, la qualité du jeu des acteurs, l'intrigue et la tension dramatique, la musique, la réalisation. Un film magnifique sous estimé..
La réalisation a certainement trouvé du plaisir à relever ce pari technique comme les comédiens l'occasion d'une expérience originale mais pour le spectateur c'est surtout une épreuve, amusante au début puis finalement pénible. De plus étant donné le contenu du scénario une demi heure aurait pu suffire.
Un film expérimental, prouesse technique (4 plans séquence combinés de 1h30), mais de trop faible niveau narratif. L'absence de scénario et de dialogues écrits rendent le film très peu intéressant. De plus, il est assez difficile de suivre tant d'histoires en même temps, surtout lorsque les bandes sons de plusieurs écrans sont diffusées en même temps. En un sens, ce n'est pas si grave, car les 4 histoires sont rarement intéressantes en même temps. En effet, la plupart du temps, on voit juste des personnages marcher ou discuter (mais sans le son) : sans intérêt. Il aurait finalement été plus pertinent de n'avoir que 2 écrans en permanence, mais que ces 2 écrans puissent se subdiviser, dans les moments importants, en 3 ou 4 écrans.
D’un point de vu technique, ce film est en effet une prouesse à peine croyable. Arriver à nous montrer quatre films tournés en temps réel et en simultanée sur un écran divisé tient du génie. Mike Figgis est avant tout un musicien et un merveilleux trompettiste de jazz alors il n’est pas surprenant qu’il ait écrit ces quelques pages de scénario comme une partition à quatre instruments pour donner des repères aux acteurs. Il n’y a aucune coupe, aucun montage, tout est pris en direct par quatre équipes qui suivent cette trentaine d’acteurs dans leurs performances totalement improvisées pendant 1h30. En dehors de cette forme expérimentale rudement intéressante, l’histoire est une nouvelle page du côté obscure d’Hollywood où toutes les séquences se déroulent à proximité d’une maison de production entrain de faire un casting. On a donc des producteurs, des acteurs et tout le petit monde qui les entoure qui passent leur temps à se défoncer, coucher, se tromper jusqu’à finir chez le psy pour certain. Le casting est grandiose, que du beau monde pour participer pleinement à ce drôle de film qui est assez perturbant au premier abord à passer d’une image à l’autre sans arrêt mais il y a suffisamment de pauses dans l’action et les dialogues pour rester concentré sur la trame de l’histoire. C’est le seul effet que Mike Figgis a maitrisé dans son œuvre : le volume des pistes sonores et l’ajout de sa toujours aussi magnifique musique en plus de quelques simulations de séismes pour casser le rythme. Au final, l’effet est réussi même si ça ne va pas plus loin dans l’émotion…
Si l'expérience de ce film tourné selon 4 différents angles narratifs et visuels diffèrent est plutôt concluante, on regrette la pauvreté scénaristique. Certes, l'improvisation contrôlée des acteurs est parfois impressionnante de réalisme, on se retrouve plus à assister, qu'à vraiment se préoccuper du sort des personnages.
De l'ambiton ce film en a et réussi son expérience cinématographique grace à une maestria scenaristique et une réalisation complètement maîtrisées. Le seul défaut est l'histoire de ce prisme de personnage pas de plus passionnants. 13/20
je suis d'accord. culte. à voir. non seulement l'écran est divisé, mais les scènes sont filmées en plan séquence, souvent à la première personne et plusieurs fois car quand les plans se croisent on ne voit pas les caméras :résultat, l'expression plans parallèle prend tour son sens et le film choral devient vraiment choral...
Spleet-screen. Quatre écrans. Quatre plans séquences d'une heure trente mettant en scène différents personnages qui seront emmenés à se croiser. Une fois la fascination purement technique du parti pris passée, le film laisse pantois par son manque total d'intérêt, d'originalité, et surtout d'impact émotionnel. Un pur exercice de style, qui ne dépasse jamais sa bonne idée de départ, à saluer certes, mais très vain.
Ce qui est sur, c’est que Mike Figgis nous réserve là une expérience cinématographique que l’on n’est pas près d’oublier ! Time Code (2001) est un drame réalisé en 4 prises de vues continues (tournées en numérique et en temps réel), le tournage s’étant déroulé sur une seule et même journée, les acteurs ont donc du improviser autour d’une structure prédéterminée ! ! ! Mais ce n’est pas tout, le film nous est présenté par le biais du split-screen (quand l'écran est séparé en plusieurs parties), si bien qu’ici, on se retrouve avec 4 écrans différents, où 4 histoires bien distinctes se croisent et s’entre croisent puisqu’elles ont toute la même histoire, mais ont toutes un point de vue différent ! C’est là que cela se corse, car si l’histoire centrale n’a rien de particulièrement intéressant, le fait que le film soit découpé en 4 autres histoires et diffusées en même temps, cela ne nous facilite pas la tâche pour tout comprendre, du fait du très grand nombre de personnages et des dialogues qui se chevauchent, bref, Mike Figgis n’a pas chercher à se faciliter la tâche, bien au contraire ! Au final, Time Code mérite d’être vu pour sa prouesse technique (4 plans séquences diffusés en même temps !), mais pour le reste, on s’ennuie assez vite !
Time Code a au moins deux qualités : il est original et surprenant. Mais cet exercice virtuose, consistant à diviser l'écran en quatre et à filmer le tout en plan séquence, a autant de qualités que de défauts, à mon avis. Autant le cheminement de ces histoires et ces personnages est passionnant de par l'intensité et la continuité générées par le "split screen", autant ce bouillonnement ininterrompu d'action et de dialogues se révèle parfois brouillon et fatigant, tant l'oeil du spectateur, comme son oreille, sont accaparés et attirés en permanence par plusieurs éléments. Forcément, on s'y perd par moment, et je me suis parfois demandé si l'exercice de style valait vraiment le coup. Ce qui est sûr, c'est qu'il est parfaitement maîtrisé.
La forme est très originale: l’écran est partagé en 4 et sur chacune des parties on peut suivre un personnage. C’est plutôt amusant au début, et cela oblige à une certaine gymnastique de l’esprit, c’est à dire de se focaliser sur l’une des vues et de laisser aller les autres tout en les surveillant du coin de l’oeil. Bien évidemment, le son nous aide puisqu’il met en avant l’une des 4 vues. Hélas, le scénario est quasi-inexistant, les scènes sont d’ailleurs en grande partie improvisées à partir d’une trame ; cela donne une touche "real-TV" et une impression de voyeurisme. Globalement, au final, on a un peu l’impression d’avoir perdu son temps. Cela reste donc un exercice de style.
La grande réussite de cet exercice de style est l'ambiance générale ; servi par une belle bande originale, tout y est mélancolique, inaccessible, trop étroit. Et le concept supporte son message. A voir.
Filmer quatre plans séquences et les disperser en même temps aux quatre extrémités de l'écran le tout en 4/3, le pari était fou et pourtant Mike Figgis, le réalisateur de Leaving Las Vegas, l'a fait. Il s'agit d'une incroyable prouesse technique, du jamais vu, un véritable exercice de précision. Le résultat est fantastique, il n'y a même pas de raccords là où le réalisateur aurait pu en mettre. Mike Figgis a décidé de ne pas tricher et tourner ces quatre plans séquence. Cependant, on aime Time Code pour sa forme et non pour son fond. Car le fond est bien trop léger et peut presque ennuyer le spectateur. Ce n'est tout de même pas le cas, car on est trop impressionné et captivé par ces quatre vidéos superposées (son compris). On se demande parfois laquelle il faut regarder, laquelle il faut écouter mais généralement, le réalisateur nous guide dans cet exercice. Mike Figgis a fait un film où il n'y a que quatre plans, où les acteurs ne connaissent que le résumé du scénario et improvisent les dialogues, et rien que pour ça, il mérite le respect.