Avis : La Forêt de mon père - Page 2

Un très beau film où l'amour inonde dans cet univers inattendu. Beauté des images. Un film qui oscille entre tension et lyrisme mais également un film politique, qui contribue à lutter contre la stigmatisation des malades psychiques qui sont des citoyens à considérer. Un film d’ailleurs soutenu par La Ligue des droits de l'Homme...

Lent, surjoué, peu crédible, sans émotion, sans enjeu et moralisateur en prime. Je cherche des qualités mais je peine vraiment à en trouver. Je vous laisse essayer si le cœur vous en dit mais je ne le conseille pas.

Un film assez bancal, qui m'a paru long et plutôt ennuyeux, malgré un certain potentiel inexploité.
Dommage car le scénario semblait être inspiré, mais hélas la réalisation et la forme m'ont semblé superficiel.
Sans grand intérêt me concernant.

Encore un tout petit téléfilm maquillé en film de cinema, avec une vaine prétention de faire film « américain ». Mise en scène datée, rance, pleine de gras, comédiens balourds (Ludivine Sagnier est particulièrement éprouvante à voir), scénario inefficace, manque cruel de rythme. Reste les paysages et les décors qui sont beaux mais n’arrivent jamais à sauver le film de l’ennui vertigineux dans lequel il nous plonge.

Il faut y aller ! C’est la première fois qu’un sujet comme celui ci est traité avec justesse, finesse, sans stigmatisation, toute cette famille est attachante chaque membre y réagit avec ses sentiments, la direction d’acteurs et top, les images magnifiques, les acteurs sont touchants. Beau film qui montre enfin des aspects humains sur cette problématique de la maladie psychique,

« La forêt de mon père », une production française, belge et suisse de 2020 réalisée par la belge Vero Cratzborn, dont c’est le premier long métrage après une carrière de coordonnatrice de production au cinéma et dans la publicité.
Ce drame familial s’inspire librement de l’enfance de la réalisatrice au sein d’une famille populaire vivant dans une cité de la campagne wallonne et de sa relation avec son père atteint de troubles psychiques. « La forêt de mon père » est un film qui sensibilise à la situation des familles confrontées à cette situation.
Un premier film bien réalisé. Avec une bonne distribution : Ludivine Sagnier dans le rôle de la mère, Alban Lenoir, parfait dans ce type de rôle au personnage toujours un peu « à la limite » et la jeune actrice Léonie Souchaud déjà vue dans « Le voyage de Fanny » de 2016.
Un bâtiment, une forêt, un supermarché et la vie d’une famille au milieu de cet univers plein de verdure. Une vie parfois précaire, mais un film lumineux. Belles couleurs. Un film tendre et sincère. Très belle prestation d’Alban Lenoir en papa à la fois génial et inquiétant ...

Je suis plus que déçu car au moment du générique final, j’ai trouvé le tout moyen. C’est dommage car j’avais apprécié le début, mais cela perd en qualité avec l’avancement. Déjà il y a le rapport avec la nature. On commence dans une forêt, et dans toute la première partie celle-ci va avoir un grand impact. J’appréciait cet aspect. Mais, dans la seconde partie cela va totalement passer au second plan. Ça casse la continuité. Je pense que globalement c’est l’équilibrage de thématique qui ne m’a pas plu. Celle-ci est excellente en abordant la « folie » du père, mais ce n’est pas travaillé jusqu’au bout. Du moment où on est centré sur Alban Lenoir, j’avais adoré. Cet acteur est excellent et retranscrit bien le côté dingue de son personnage. On voit cela augmenter et c’est prenant. Par contre quand on bascule plus sur Léonie Souchaud, il y a une grosse perte en intensité. Je n’ai pas apprécié son jeu que j’ai trouvé trop impassible. L’émotion arrête de circuler, et on se retrouve devant un mur. À sa décharge, elle n’est pas aidée par le casting secondaire qui ne monte pas en puissance. Le choix de switcher d’un personnage à l’autre a donc été perdant pour moi. Même les intrigues secondaires concernant l’adolescente sont tout ce qu’il y a de plus banal entre l’amour et le problème d’autorité parental. Pour ne rien arranger, la fin m’a laissé perplexe car il y a des éléments contradictoires. Comme une volonté de boucler le tout de manière dramatique.

Un film solaire et sombre , souvent drôle , où la forêt et la sensibilité de chaque membre d'une famille aimante se font écho . Magique !

Excellent premier film d'une auteure très sensible dont la narration oscille entre réminiscence d'une adolescence vécue et conte pour adulte dont personne (dont le spectateur) ne sortira indifférent.
La culture cinématographique de la cinéaste transparait dans chaque plan, à travers des choix de mise en scène très juste et un jeu d'acteurs criant de vérité et de sensibilité; cela ajouté à une technique irréprochable (nuits américaines très belles, découpage et points de vue de caméra très esthétiques (plan en hauteur sur les arbres avec grues/dolly), musique envoûtante..)
Ne ratez surtout pas ce premier long métrage d'une auteure franco-belge très réussi...sinon, vous le regretteriez !

Cette fiction nous permets de comprendre que l'amour d'une famille, le lien entre fratrie est très important lorsque la maladie psychique s'invite dans un noyau familial.
Ce film mérite d'être visionné par l'ensemble de la population générale enfants, adolescents, jeunes adultes, adultes.
Le casting est sublime et les ado tellement représentatifs des ado d'aujourd'hui. Sincères, généreux, entiers.
Merci à la réalisatrice Véro Cratzborn de nous offrir cette fiction qui a le mérite de devenir un outil/support pédagogique pour sensibiliser, former et accompagner les personnes concernées.
Bravo !

Bravo pour ce magnifique film tout en sensibilité, douceur, sons et images, le tout mené par une belle équipe d'acteurs -jeunes et moins jeunes- qui forment une famille touchée par la maladie, un sujet rarement traité et peu abordé sous cet angle.
Un film à voir.

Un très touchant premier film, un sujet difficile qui mérite d’être connu. Un casting top! Alban Lenoir loin des rôles de gros bras est touchant dans sa fragilité.

Vision totalement étriquée de ce que représentent les excès psychologiques, émanant de la promiscuité imposée par la famille, mais dont l’image, avec sa symétrie et ses éclairages compulsifs est trop banale pour susciter de l’intérêt, quand la trame narrative est si lâche qu’elle abolit tout suspense, c’est un calvaire de se forcer à regarder le film jusqu’au bout !

La pathologie du père apparait trop brusquement (TV jeté par-dessus bord) et la mère réalise en même temps que nous : tiré par les cheveux.
Invraisemblances multiples : il s'évade par miracle, il démarre la voiture par miracle, ses délires psychotiques surgissent et disparaissent, on peut rentrer dans l'asile comme dans un moulin, l'ado retrouve la fille par miracle sur le toit....
Très faible tout ça!

un très bon film, qui, pour une fois sort des sentiers battus en s'attaquant à un sujet difficile, la folie. Pas de pathos, juste une vision fine, qui sent le vécu, des dégâts que peut provoquer la maladie au sein d'une famille, à voir.