Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,0
Publiée le 12 août 2012
Un film qui traîne un peu en longueur et qui suit rigoureusement les clichés du mélodrame habituel. Réunir dans un même film une nymphomane qui meurt dans un accident de voiture, un enfant handicapé, un couple consanguin qui ont un enfant à 12 ans, et tout ça dans une ambiance d'enterrement... Ca fait un peu beaucoup.
The Shipping News va tellement loin dans le misérabilisme qu’il ne peut qu’en sortir grandi, rehaussé par une poésie en carton-pâte que les images échouent à diffuser, qu’il faut platement rappeler en fin de métrage avant le thème musical, lui magnifique, de Christopher Young. Le casting commence par impressionner en raison de son prestige, mais le spectateur déchante vite en constatant que de très bons acteurs sont sous-exploités, aussi ternes et inconsistants que la grisaille qui s’abat sur les paysages maritimes. Quelques séquences pourvues d’une certaine puissance de mise en scène restent en mémoire : une vieille bâtisse qui se déchaîne sous des vents violents avant de disparaître, une voiture lancée sur des étendues gelées ; elles attestent la présence en creux de fragments poétiques perdus çà et là, englués dans une mélasse de bons sentiments et de malheurs qui s’articulent aussi mal que les flashbacks – noyade, destruction, hallucinations. L’attention que porte Lasse Hallström aux sinistrés, à ces personnes nées du mauvais côté, dans une mauvaise famille, n’est pas une nouveauté – étrangers et gitans dans Chocolat, handicapés et exploité dans What's Eating Gilbert Grape – mais franchit ici un point de non-retour au-delà duquel la compassion devient complaisance, la sollicitude misérabilisme. Quoique pourvu d’un potentiel fort, The Shipping News est un film raté dont les petites réussites locales témoignent néanmoins de la qualité de son réalisateur.
Soigneusement réalisé, ce film est une peinture, et on n'aurait pu imaginer plus belle musique (by Christopher Young) pour accompagner ces somptueux paysages. Tout en finesse et en sensibilité, les interprètes nous transportent.
Un bon film avec des rebondissements, des paysages très beaux et des acteurs qui y mettent du leur. Cependant, le scénario est un peu mou et naïf... Intéressant, toutefois.
j ai beaucoup aimé entre drame et une petite pointe de fantastique film agreable KEVIN SPACEY toujours extraordinaire certe le film ne manque pas de cliché mais j ai passé un bon moment
Il y a de bons acteurs/trices malheureusement desservis par un scénario vague et lisse. A force de personnages et d'intrigues secondaires superflus le film ne démarre jamais vraiment. La réalisation est plus plate qu'autre chose et le final mêle grossièrement pathos et mysticisme. Rien de bien neuf tout compte fait...
5 035 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 22 juin 2021
Le réalisateur Lasse Hallström continue de prouver qu'il est exceptionnel dans la présentation de drames humains sensibles avec ce film touchant sur la retraite d'un homme brisé vers ses racines ancestrales. Ce récit poignant se déroule délibérément et délicatement alors que chacun des personnages principaux partage ses sombres secrets enfouis dans le passé. Les acteurs sont superbes. Et Kevin Spacey dans le rôle de Quoyle montre une fois de plus son grand talent en incarnant un personnage émotionnellement handicapé qui n'a rien à voir avec les personnages sûrs d'eux et intelligents qu'il incarne habituellement. Spacey abandonne toute trace de l'arrogance qui est sa marque de fabrique et incarne avec brio un minable pathétique dont la plus grande lutte quotidienne est de surmonter son propre ennui. Le fait que Spacey ait supprimé son dynamisme naturel pour glisser ce personnage de manière si efficace témoigne de son excellent talent en tant qu'acteur...
Voilà un vrai film : Kevin Spacey se montre étonnant. Julianne Moore en revanche n'est pas réellement à son avantage. Les acteurs sont parfaits, surtout les marins. L'intrigue est certes inexistante, mais le film nous tient en haleine encore plus longtemps que les Stimorol. Quelle tristesse ! Quel amour ! Terre-Neuve et son paysage désertique , vivifiant, voir rasserénant demeure le cadre incontournable de cette comédie où les qui proquo et les attirances successivent provoquent le large retour aux sources des doux héros attachants et sentimentaux. Un vrai bonheur, un régal à consommer chaud, mais dans une pièce froide. Loin des vicissitudes sécuritaires et renfermées à la "Panic Room", cette ode onirique, respectée et respectable empruntent les doux chemins d'une escapade Kitanesque et pour le moins dantesque. Un bol d'air frais dans une sonde de bonheur étuvé.
Du positif, toujours du positif dans le brouillard et le froid. Rendez-vous en terre inconnue, celle de l’histoire des ancêtres qui s’apparente aux légendes. J'ai passé un très bon moment méditatif devant ce film servi par des acteurs impeccables.