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    Poissonsexe
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    52 critiques spectateurs

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    lionelb30
    lionelb30

    446 abonnés 2 606 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Film assez inclassable. Les acteurs sont bien , l'histoire avec un coté post moderne écologiquement plus que dégradé plus un coté surréaliste peut laisser perplexe et on peut rester complètement indifférent a ce film.
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    184 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Olivier Babinet réalise ici un film dont le style est vraiment différent de son film précédent, ce qui surprend si on s'attend à la même dynamique et ton. La bande-annonce et l'histoire me paraissait loufoque mais originale et donc tentant à aller découvrir. La thématique sous-jacente de Poissonsexe est intéressante, avec un petit goût de conséquence climatique, de fin du monde, et extinction animale juxtaposée aux relations humaines. Il est alors question de dernière baleine au monde échouée sur la plage, avec les poissons qui disparaissent car ils ne s'accouplent plus, et une astucieuse mise en parallèle et constat similaire sur l'humain lui-même, à travers le personnage de Daniel et la ville de Bellerose qui comporte seulement 3 femmes en âge de procréer. On découvre alors petit à petit au fil de l'eau l'aspect psychologique du personnage de Daniel, désabusé, solitaire mais avec l'envie d'être père dans un monde à l'avenir pourtant peu propice à l'épanouissement d'un enfant. Le tout accompagné d'une salamandre faisant office de métaphore et de guide spirituel. spoiler: L'amour triomphe alors
    sur le triste état du monde. C'est audacieux et vraiment décalé, il faut vraiment rentrer dans l'univers et apprécier le ton qui est très spécial, ce qui n'est pas très difficile avec un Gustave Kervern dans un rôle quasi sur mesure.
    Malheureusement cela n'a pas suffit pour ma part, pas plus emballé que cela par l'histoire racontée en 1er plan qui, pourtant fondée sur de bonnes idées, est un peu étirée en longueur, avec un rythme très lent.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 516 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2020
    Dans un futur proche, la pollution a vidé les océans de sa population. Il n’y a plus de poissons et une seule baleine qui s’approche des côtes françaises et menace de s’y échouer.
    Daniel (Gustave Kervern) est ichtyologue titulaire d’un doctorat que personne n’a lu sur le langage des piranhas (sic). Il travaille dans un laboratoire qui cherche sans succès à éclairer les causes de la baisse de fertilité des poissons. Sa vie privée est elle aussi un champ de ruines. Sans conjoint, sans enfants, sans amis, retrouvera-t-il goût à la vie auprès de Lucie (India Hair), la serveuse qui lui sert tous les matins son café et sa viennoiserie au café où il a ses habitudes ?

    Une semaine après Effacer l’historique, on retrouve Gustave Kervern, cette fois-ci de l’autre côté de la caméra. Gros nounours triste et attachant, il joue ici sous la direction d’Olivier Babinet dont le précédent film, "Swagger", avait pour cadre les HLM déshumanisés d’Aulnay-sous-Bois.

    La présentation que j’en ai faite ne doit pas induire en erreur : "Poissonsexe" n’est pas une dystopie façon Black Mirror qui interroge l’avenir de l’humanité confronté aux défis écologiques. Si son action se déroule dans un laboratoire, s’il y est beaucoup question de la reproduction et de la fertilité des poissons, si même une curieuse salamandre y joue un rôle important, l’essentiel est ailleurs : "Poissonsexe" est avant tout l’histoire d’un homme un peu paumé qui va renaître à la vie.

    On a vu se multiplier ces temps ci ce genre de films qui croisent deux sujets en un : une étude de mœurs dans un laboratoire où se réalisent des recherches avant-gardistes. Ce fut le cas l’automne dernier de "Little Joe" avec une plante capable de diffuser du bonheur ou en 2016 du "Secret des banquises" où Guillaume Canet étudiait l’ADN des pingouins. La recette ne convainc qu’à moitié. Sans doute l’ambiance futuriste, parfois angoissante, parfois loufoque, donne-t-elle à ces films une connotation particulière ; mais bien vite cette « ambiance » s’épuise, résumant l’histoire à sa plus simple expression, une banale histoire d’amour.

    Tel est le défaut de "Poissonsexe". Comme son titre, mot-valise faussement imaginatif, la fable futuriste qu’il échafaude révèle vite ses limites. Ces poissons qui disparaissent, cette baleine qui s’échoue se dévoilent vite pour ce qu’ils sont : la métaphore d’un monde houellebecquien incapable d’aimer et hanté par le spectre de sa disparition. Mais la démonstration ne va pas à son terme. Comme s’il avait été effrayé par pareille noirceur, Olivier Babinet termine son film, ainsi qu’on l’avait pressenti, par un rayon de douceur rassérénant, mais un peu trop convenu.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Poissonsexe est le film le plus original du moment, pas très aimé d'une certaine critique, ce qui est plutôt bon signe. Dans cette fable dystopique où des scientifiques tentent de ressusciter la libido en berne des poissons et où la dernière baleine vient s'échouer sur une plage, il y a comme un air de fin du monde qui stagne. Un climat qui inspire visiblement le réalisateur de Poissonsexe qui nous enchante par son ton poétique, surréaliste et mélancolique, tout en reprenant les bons vieux procédés de la comédie romantique américaine. Certains trouveront certainement l'ensemble bien trop indolent mais c'est justement cette manière apaisante de s'exprimer à travers une bonne dose d'humour perché et un sentiment inexorable d'absurde qui ravira les amateurs de cinéma non calibré pour flatter le spectateur dans le sens de la branchie. Car si le monde d'après décrit par le film est évidemment très inquiétant, avec le règne animal en voie d'extinction, il reste quelques motifs non pas de croire en un univers meilleur mais au maintien de valeurs humaines impérissables telles que la tendresse, la douceur et la bienveillance. Il n'est pas interdit de souscrire à la candeur de Poissonsexe qui rejoint celle de ses deux personnages principaux, timides, complexés et pas très joyeux, il faut bien le dire. Pour les incarner, le choix des très atypiques et lunaires Gustave Kervern et India Hair ne pouvait pas mieux tomber.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Olivier Babinet réussi une fois de plus son mélange des genres. Cette fable écologique est bien perchée et même temps d'actualité. Un film d'anticipation à voir absolument.
    Berry's Bear
    Berry's Bear

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 septembre 2020
    Drôle, émouvant, justement interprété, filmé avec sensibilité, une pépite à ne pas manquer ! Je vous laisse le plaisir jubilatoire de le découvrir.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    “Poissonsexe” se déroule dans un futur proche où les poissons ont cessé de se reproduire. Pour Daniel, biologiste qui en étudiait leur disparition, c’est un peu la fin de son boulot puisque même la dernière baleine va bientôt s’éteindre. Dans sa vie personnelle, le moral n’est pas non plus au plus haut. Obstiné par l’idée d’être père, il désespère à l’idée qu’il a une chance sur 6232,33 de rencontrer la mère de ses futurs enfants. Il s’inscrit alors sur un site de rencontre et en parallèle, se lie d’amitié avec Lucie, l’épicière du coin. Certains pourraient voir en “Poissonsexe” une fable écologique sur la vie aquatique. Nous y voyons plutôt une histoire d’amour improbable mais cohérente entre deux personnes qui d’un premier regard, n’ont rien en commun. Olivier Babinet réalise une comédie déprimée mais loin d’être déprimante. Les personnages sont loufoques, un peu simplets, mais jamais il n’est question de se moquer. Nous sommes plutôt attendris par tant de bienveillance.
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