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    Poissonsexe
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    52 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 782 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 mai 2021
    C'est un film déconcertant, déroutant et définitivement hors des sentiers battus ce n'est pas un film très accessible et beaucoup de spectateurs comme moi pourraient avoir l'impression de vouloir abandonner après une demi-heure. Il peut être décrit comme un film de science-fiction écologique et espérons-le non prophétique. Dans un futur indéfini tous les poissons ont disparu dans la mer vide. Dans un laboratoire, des scientifiques ont préservé les dernières espèces l'un d'entre eux un Américain l'acteur n'est pas très convaincant il parle français sans accent et ne prononce jamais un mot dans sa langue maternelle. Sa famille est restée dans son pays natal et sa femme a rompu les liens avec lui et elle a étudié le langage des poissons pendant cinq ans et maintenant elle est capable de comprendre un étrange poisson muet qui est même capable d'utiliser le langage humain. Parallèlement il désire ardemment avoir un enfant mais dans cette époque bizarre l'amour semble avoir disparu et on ne fait appel qu'à des mères porteuses. Il s'agit peut-être d'un avertissement ou d'un plaidoyer pour un retour aux relations humaines entre les hommes mais le film m'a laisser plus perplexe qu'enthousiasmer pour ne pas dire confondu par sa médiocrité...
    selenie
    selenie

    6 385 abonnés 6 218 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2022
    Le cinéaste tente d'imposer un certain onirisme qui ne fonctionne pas bien, d'abord parce que le contexte très scientifique ne s'y prête pas franchement, et la dimension fantastique frôle trop l'absurde car pas assumé franchement. Mais ce sont surtout les passages qui ne servent strictement à rien qui laissent perplexe outre la baleine où la voix du poisson via le téléphone sans téléphone on peut citer aussi la roue de secours qui fait des kms ou le fait que Gustave demande de l'aide pour attraper un poisson ridiculement petit. On peut aussi tiquer, carrément ne pas y croire du tout, à cette histoire d'amour entre Gustave soixantenaire et une jeune femme qui pourrait presque être sa petite fille.
    Site : Selenie
    traversay1
    traversay1

    3 675 abonnés 4 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Poissonsexe est le film le plus original du moment, pas très aimé d'une certaine critique, ce qui est plutôt bon signe. Dans cette fable dystopique où des scientifiques tentent de ressusciter la libido en berne des poissons et où la dernière baleine vient s'échouer sur une plage, il y a comme un air de fin du monde qui stagne. Un climat qui inspire visiblement le réalisateur de Poissonsexe qui nous enchante par son ton poétique, surréaliste et mélancolique, tout en reprenant les bons vieux procédés de la comédie romantique américaine. Certains trouveront certainement l'ensemble bien trop indolent mais c'est justement cette manière apaisante de s'exprimer à travers une bonne dose d'humour perché et un sentiment inexorable d'absurde qui ravira les amateurs de cinéma non calibré pour flatter le spectateur dans le sens de la branchie. Car si le monde d'après décrit par le film est évidemment très inquiétant, avec le règne animal en voie d'extinction, il reste quelques motifs non pas de croire en un univers meilleur mais au maintien de valeurs humaines impérissables telles que la tendresse, la douceur et la bienveillance. Il n'est pas interdit de souscrire à la candeur de Poissonsexe qui rejoint celle de ses deux personnages principaux, timides, complexés et pas très joyeux, il faut bien le dire. Pour les incarner, le choix des très atypiques et lunaires Gustave Kervern et India Hair ne pouvait pas mieux tomber.
    Fabien S.
    Fabien S.

    567 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2021
    Une très bonne comédie marrante , absurde et écologique qui ne manque pas d'originalité et d'humour.
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2021
    Une comédie dystopique à la fois décalée, fantaisiste et attachante mais desservie par un rythme trop mollasson.
    ffred
    ffred

    1 739 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2021
    Passé totalement inaperçu à sa sortie en salle en septembre, voilà un petit film bine sympathique. Et assez bizarre aussi. Une ambiance feutrée et étrange dans un futur proche où tous les poissons ont disparu. Gustave Kerven et India Hair (nommée en révélation aux César pour ce rôle, elle ne l’est plus vraiment depuis un moment...) forment un couple atypique mais attachant. Une jolie, mais assez sombre histoire, émouvante et souvent drôle. Une jolie surprise.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 400 abonnés 4 246 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2020
    “Poissonsexe” se déroule dans un futur proche où les poissons ont cessé de se reproduire. Pour Daniel, biologiste qui en étudiait leur disparition, c’est un peu la fin de son boulot puisque même la dernière baleine va bientôt s’éteindre. Dans sa vie personnelle, le moral n’est pas non plus au plus haut. Obstiné par l’idée d’être père, il désespère à l’idée qu’il a une chance sur 6232,33 de rencontrer la mère de ses futurs enfants. Il s’inscrit alors sur un site de rencontre et en parallèle, se lie d’amitié avec Lucie, l’épicière du coin. Certains pourraient voir en “Poissonsexe” une fable écologique sur la vie aquatique. Nous y voyons plutôt une histoire d’amour improbable mais cohérente entre deux personnes qui d’un premier regard, n’ont rien en commun. Olivier Babinet réalise une comédie déprimée mais loin d’être déprimante. Les personnages sont loufoques, un peu simplets, mais jamais il n’est question de se moquer. Nous sommes plutôt attendris par tant de bienveillance.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Yves G.
    Yves G.

    1 508 abonnés 3 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2020
    Dans un futur proche, la pollution a vidé les océans de sa population. Il n’y a plus de poissons et une seule baleine qui s’approche des côtes françaises et menace de s’y échouer.
    Daniel (Gustave Kervern) est ichtyologue titulaire d’un doctorat que personne n’a lu sur le langage des piranhas (sic). Il travaille dans un laboratoire qui cherche sans succès à éclairer les causes de la baisse de fertilité des poissons. Sa vie privée est elle aussi un champ de ruines. Sans conjoint, sans enfants, sans amis, retrouvera-t-il goût à la vie auprès de Lucie (India Hair), la serveuse qui lui sert tous les matins son café et sa viennoiserie au café où il a ses habitudes ?

    Une semaine après Effacer l’historique, on retrouve Gustave Kervern, cette fois-ci de l’autre côté de la caméra. Gros nounours triste et attachant, il joue ici sous la direction d’Olivier Babinet dont le précédent film, "Swagger", avait pour cadre les HLM déshumanisés d’Aulnay-sous-Bois.

    La présentation que j’en ai faite ne doit pas induire en erreur : "Poissonsexe" n’est pas une dystopie façon Black Mirror qui interroge l’avenir de l’humanité confronté aux défis écologiques. Si son action se déroule dans un laboratoire, s’il y est beaucoup question de la reproduction et de la fertilité des poissons, si même une curieuse salamandre y joue un rôle important, l’essentiel est ailleurs : "Poissonsexe" est avant tout l’histoire d’un homme un peu paumé qui va renaître à la vie.

    On a vu se multiplier ces temps ci ce genre de films qui croisent deux sujets en un : une étude de mœurs dans un laboratoire où se réalisent des recherches avant-gardistes. Ce fut le cas l’automne dernier de "Little Joe" avec une plante capable de diffuser du bonheur ou en 2016 du "Secret des banquises" où Guillaume Canet étudiait l’ADN des pingouins. La recette ne convainc qu’à moitié. Sans doute l’ambiance futuriste, parfois angoissante, parfois loufoque, donne-t-elle à ces films une connotation particulière ; mais bien vite cette « ambiance » s’épuise, résumant l’histoire à sa plus simple expression, une banale histoire d’amour.

    Tel est le défaut de "Poissonsexe". Comme son titre, mot-valise faussement imaginatif, la fable futuriste qu’il échafaude révèle vite ses limites. Ces poissons qui disparaissent, cette baleine qui s’échoue se dévoilent vite pour ce qu’ils sont : la métaphore d’un monde houellebecquien incapable d’aimer et hanté par le spectre de sa disparition. Mais la démonstration ne va pas à son terme. Comme s’il avait été effrayé par pareille noirceur, Olivier Babinet termine son film, ainsi qu’on l’avait pressenti, par un rayon de douceur rassérénant, mais un peu trop convenu.
    lionelb30
    lionelb30

    448 abonnés 2 611 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2020
    Film assez inclassable. Les acteurs sont bien , l'histoire avec un coté post moderne écologiquement plus que dégradé plus un coté surréaliste peut laisser perplexe et on peut rester complètement indifférent a ce film.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 084 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 janvier 2021
    Le principal défaut de Poissonsexe est sa conviction que la léthargie d’une humanité qui s’autodétruit en détruisant la planète doit s’incarner à l’écran par une léthargie rythmique et tonale. Tout mou, tout plat, le long métrage d’Olivier Babinet échoue à composer une forme apte à mêler la tragédie environnementale dont nous sommes les contemporains avec le drame intimiste d’un homme qui souhaite donner la vie et fonder une famille sans y parvenir, teinté d’un sens du décalage rappelant le cinéma de Quentin Dupieux – entre autres. L’image semble ici se suffire à elle-même, fascinée par son esthétique soignée dont l’artificialité, quoique liée au thème investi, rend caduques ses enjeux et stériles ses protagonistes. Nous ne nous attachons à personne, nous ne rions ni ne sommes embarqués par un absurde très facile qui cultive l’image insolite dans l’espoir de greffer à son ensemble rachitique un tant soit peu de folie. Devant nous se joue le triste spectacle d’une déchéance ponctuée çà et là de sursauts de vie, que filme complaisamment une caméra qui convertit, de manière systématique, presque machinale, ses situations en éléments de décor d’un vaste aquarium dans lequel restons à la surface.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    145 abonnés 2 439 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2021
    Un film éminemment poétique non seulement par son histoire métaphorique mais aussi par l'interprétation lunaire de Gustave Kervern.
    tixou0
    tixou0

    711 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 octobre 2020
    Un drôle de drame, pour gens pas drôles et planète itou (80 % des bêtes sauvages ont disparu, la dernière baleine est en perdition, les poissons refusent de se reproduire et leurs espèces disparaissent à qui mieux mieux.... quant aux humains... ce n'est guère plus brillant). On est en 2026 (si le calcul est bon - grâce à la date de naissance du héros notée à la volée sur son arbre généalogique, dont il ne se résigne pas à être le dernier rejeton, et à son âge, énoncé dès le début du film) - autrement dit demain : ce curieux "PoissonSexe" pourrait se classer (catégorie cinématographique peu répandue !) en "fable drolatique et (dés)enchantée".... Olivier Babinet, dont c'est le 3e "long" (mais que je découvre, pour ma part), qu'il (co)scénarise aussi, sait éviter les poncifs de l'écologie politique bien-pensante, ainsi que ses gênantes contradictions (défense des animaux, et promotion concomitante de la reproduction humaine standardisée en labo et "marchandisée" - spoiler: voir ce qui arrive à "Full Moon", la voleuse de sperme
    )... Pour cela, et de façon générale pour l'originalité du récit, la notation méritée me semble être un "Bien". Gustave Kervern est très à l'aise en ictyologue atypique spoiler: (qui s'intéresse au langage des poissons)
    , et India Hair lui donne avec bonheur la réplique, tout aussi atypique en vendeuse à tout faire ("Lucie", aux cheveux roses). Il y a cependant pas mal de "ventres mous", et les ellipses rendant l'histoire peu cohérente spoiler: (voir, par exemple, quand "Daniel" perd ses roues... et se réveille sur la plage, dans sa voiture opérationnelle)
    ont un peu trop tendance à se multiplier...
    cinono1
    cinono1

    311 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2021
    Le film séduit par sa tonalité douce, son coté absurde et tendre. Autour de personnages gentiment barrés et un humour pince-sans-rire, des questions sur le devenir de monde, la paternité, l'amour, l'écologie. La mise en scène est précise, réfléchi, le film est un petit OFNI qui mérite le détour.
    Uchroniqueur
    Uchroniqueur

    164 abonnés 2 382 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2021
    « Poissonsexe », une comédie romantique collaposologique, un fable écolo, un film fantastique, un film d’anticipation tendre, un film inclassable, un film franco-belge réalisé par Olivier Babinet en 2019.
    Avec Gustave Kervern et India Hair, dans un duo touchant. Ellen Dorrit Petersen, Okinawa Valérie Guerard (dont on ne comprend pas un seul mot des répliques) et un axolotl très mignon.
    Un beau film, touchant, bien réalisé.
    Guillaume
    Guillaume

    115 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 janvier 2021
    Film assurément décalé, à l'image de son créateur. "Poissonsexe" se consomme avec un zeste de second degré, une pincée de tendresse et une persillade d'indulgence. Mais attention aux proportions pour éviter l'indigestion.
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